La France et l’Occitanie sont largement parcourues de festivals. Une dynamique qui entre dans le marketing territorial des collectivités – avec le cas emblématique de Sète – tout heureuses de mettre en avant une image positive de leur territoire à moindre coût : ces manifestations n’existent que par la participation de milliers de bénévoles. Mais l’aide financière des collectivités peut être remise en cause régulièrement, ce qui en fait un point de fragilité. C’est ce que révèle une étude inédite du ministère de la Culture coécrite par un universitaire Montpelliérain.

À la demande de l’ex-Premier ministre, Jean Castex, le préfet Leleu a rendu son rapport. Outre les 74 restaurants de plage dans l’illégalité, il prône une sorte de statu quo pour 41 concessions, dont 18 à Agde, Sète et Vendres qui pourront tenter de les maintenir via un schéma d’aménagement spécifique et 23 autres concessions qui nécessiteront une étude d’impact sur la faune et la flore. Comme l’explique Simon Popy, président de FNE Languedoc-Roussillon.

La manifestation biennale a aussi battu un record avec 21 M€ de retombées économiques. L’équipe prépare une édition 2024 encore pleine de surprises… “L’enjeu est de continuer à grandir sans perdre son âme”, comme l’a dit en substance le représentant de l’Unesco ce mardi sur le bâtiment de la Marine, à Sète.

La foi de la transmission chevillée au corps, Manuela Parra organise cette 3e édition – gratuite – entre Montpellier et Sète, sélectionnée dans l’appel à projets Montpellier, capitale européenne de la culture 2028. Un programme riche avec des temps forts rares. De l’hommage à la très engagée Maria Casarès aux concerts, chants, lectures, interventions de poètes…

La chambre régionale des comptes a disséqué pour la première fois les comptes du port de Sète. Conclusion, la Région Occitanie, qui y a déjà investi 142 M€ et prévoit 100 M€ supplémentaire d’ici trois ans, gère bien. Le port de commerce porte l’activité ; la pêche, malgré une hausse son chiffre d’affaires, est déficitaire. Quant au port de plaisance, il est à l’équilibre. Dans la stratégie régionale, ce sont des emplois importants, non délocalisables.

Dans l’Hérault comme dans les Pyrénées-Orientales, même constat du CRTL, de l’Insee ou des collectivités : ce fut un bel été porté par le retour de la clientèle étrangère et, aussi, une évolution notable : de plus en plus de visiteurs régionaux ou venant de régions voisines, comme à Sète. Le niveau de fréquentation approche celui, record, de 2019.

“Les seuils de pollution sont respectés”, affirme Agnès Langevine, vice-présidente de la Région et présidente de l’association Atmo, chargée des mesures, notamment sur le port de Sète. Directeur de la 8e place portuaire maritime de France, Olivier Carmes explique les ressorts de sa transformation : électrification des quais, montée en puissance d’une plate-forme ferroviaire… Pour la FNE, qui avait donné l’alerte en 2019, les résultats se font quand même attendre.

Fort de 3 000 personnes, le collectif Bancs publics a réussi à empêcher ce matin la pose de palissades censées fermer la place Aristide-Briand sous laquelle la municipalité veut créer un parking de 300 places. L’association, qui lutte contre ce projet “aberrant” depuis un an, a de nouveau déposé des recours. Pour le maire, François Commeinhes, “c’est l’un des outils pour justement apaiser le centre-ville”.

Reçu jeudi dans la magnifique Villa Laurens, à Agde, le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, en verve, a souligné qu’une “étape majeure a été accomplie” avec la désignation de 50 lauréats de l’appel à projets enrichissant le dossier de candidature pour obtenir le label de capitale européenne de la culture en 2028. Gilles d’Ettore, maire d’Agde, s’est félicité d’une telle coopération. Prochaine étape, en décembre, à Bruxelles.

Apport massif de population, bétonisation, surtourisme, érosion, submersion marine, manque d’eau annoncé… Les défis qui s’entichent de nos 220 km de bords de mer sont nombreux. Et leur gestion, un enjeu majeur. Le dernier opus d’Etudes héraultaises fait savamment le tour de la question et s’ouvre aux possibles.

Un séisme. Louis Privat, fondateur du plus grand restaurant de France, en fin de bail, révèle qu’une partie de son établissement appartenant au Grand Narbonne est “insalubre”. Face au refus des travaux, sa décision de partir est actée mais le lieu qui accueillera tout un pôle touristique en plus de sa table, n’est pas encore choisi. Le “centre du monde” lui tend les bras. Didier Mouly, président du Grand Narbonne, comme son vice-président, se refusent à tout commentaire.

Vice-président de l’Association des élus du littoral, Jordan Dartier, maire de Vias, ne décolère pas. “Il y aura moins de plages privées à l’avenir”, avoue le président de la CCI de l’Hérault, département qui donnera le “la” au littoral français. En cause, un texte de l’administration interdisant toute installation, même provisoire, sur des “espaces naturels remarquables” que l’administration définit… elle-même. Elle imagine même des foodtrucks pour remplacer les paillotes supprimées ! Face à la fronde des élus, un préfet, nommé par Macron, rendra ses conclusions en fin d’été.

Alors que les incendies font rage, l’opération de distribution gratuite de cendriers de poche de la Confédération nationale des buralistes tombe à pic. En partenariat avec les sapeurs-pompiers, quelque 100 000 cendriers seront distribués dans vingt départements ciblés, dont l’Hérault, avec Sète comme site pilote. Le but : prévenir les feux et éviter de polluer la Méditerranée. Par ailleurs, l’association Projet Rescue Ocean prévoit de distribuer elle aussi 5 000 cendriers de plage,