Présent aux “Rencontres à Table”, le 14 juin prochain à Toulouse, le “Groupe Gasconne des Pyrénées” lance officiellement le Consortium du Bœuf Gascon. Au programme, une déambulation de ces bœufs typique et d’éleveurs du Groupe qui amènera le public à la rencontre de l’histoire du bœuf dans la ville à travers un parcours culturel insolite.

Depuis 2016, l’association Les Z’elles Gaillacoises, mobilise une trentaine de vigneronnes autour d’un objectif commun : la préservation des pigeonniers, témoins historiques de la viticulture locale. Grâce aux fonds recueillis lors des éditions précédentes, plus de de 75 600 € ont été investis dans la rénovation de ces structures uniques. Rendez-vous les 13, 14 et 15 juin, à Montans (Tarn).

Au-delà de Montpellier, qui vient d’inaugurer un “havre de paix”, au bord du Lez, la loutre est désormais présente dans toute l’Occitanie. C’est une bonne chose aussi pour la biodiversité : l’espèce est dite “parapluie” dont les exigences environnementales profitent à d’autres espèces. Le point avec deux spécialistes.

Les Compagnons du Devoir et du Tour de France ont marqué l’histoire du Pont du Gard depuis le XVIIe siècle, en laissant leurs empreintes à même la pierre. On recense en effet près de 320 marques de Compagnons, dont la plus ancienne date de 1611 ! Plusieurs corporations ont ainsi effectué un passage initiatique sur ce monument inscrit au Patrimoine mondial. Une journée découverte est programmée, le 21 mai.

Reconnu en appellation depuis 1975, le vignoble de Fronton enserre, à une trentaine de kilomètres au nord de Toulouse, la petite ville de couleur brique qui lui a donné son nom. Les fiertés locales y sont constituées par un cépage indigène, la Négrette, aux expressives notes de violette, de poivre, de réglisse et de fruits noirs, ainsi que par un cépage blanc que l’on croyait à tout jamais disparu jusqu’à ce qu’on en retrouve quelques souches en 2016, le Bouysselet.

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La préfecture du Gard se prononcera avant le 7 août pour l’appellation d’eau minérale naturelle. Le rapport sénatorial sera publié le 19 mai, confirme le sénateur gardois Laurent Burgoa. Carole Delga, présidente de la région, dit : “Nous avons deux mois pour trouver une solution”. Un millier d’emplois sont concernés.

Une réussite. Cette eau minérale naturelle est captée et embouteillée selon une philosophie éco-responsable dans l’usine ultramoderne de la Compagnie des Pyrénées. Ambassadrice de ce territoire, l’Eau Neuve, spécialisée dans les partenariats haut de gamme, entre aussi dans les grandes surfaces, espérant produire 30 millions de litres en 2025. Sébastien Crussol, fondateur, évoque d’autres commercialisations : bouteilles très longue conservation, une eau pour hydrater le corps ou lutter contre les UV, avec des Fleurs de Bach… 

C’est un rendez-vous presque rituel désormais, sur le littoral : les ateliers-goûters qu’organise l’office de Tourisme Béziers-Méditerranée dans la réserve naturelle et la Maison de Site des Orpellières, depuis l’ouverture des lieux en juillet 2021. L’édition 2025 est un mélange savamment dosé de “classiques” et de nouveautés, en particulier pour un jeune public de 6 ans à 12 ans..

Envie d’un moment ludique, interactif et immersif au cœur des Pyrénées ariégeoises ? Aux portes de Toulouse, Mountaneô et la centrale hydroélectrique d’Orlu proposent de poser un regard nouveau sur la montagne, à travers la maison de l’eau et de l’hydroélectricité, un espace de jeux dédié aux kids, visite des coulisses d’une centrale hydroélectrique.

Entre patience et passion, Guillaume Druesne a créé un “musée virtuel du FC Sète.” Un club emblématique du football en Occitanie, qui n’a pas résisté aux outrages du temps, mais dont la mémoire reste vivace, nourrissant le souvenir de ceux qui sont restés fidèles au maillot vert et blanc d’une équipe qui réalisa le premier doublé Coupe-Championnat de l’histoire du football français, en 1934 !

Longtemps délaissé, le canal du Rhône à Sète, voie d’eau la plus méditerranéenne d’Europe, a frôlé la disparition. Ambitieux, État, collectivités et région Occitanie placent le tourisme et le cyclo-tourisme au coeur de ce ruban bleu qui relie Camargue, lagunes, étang de Thau et canal du Midi et qui colle aux aspirations toujours plus vertes. Le point avec Guillaume Chauvel de VNF et Katy Guyot, élue régionale.

Propriété du département des P.-O. depuis 2018, ce monument, déjà sécurisé, va faire l’objet de travaux pour y développer un projet original à vocation touristique, développant son identité de paysage, de paysage historique et ses liens forts avec les habitants du territoire qui seront consultés et dont les témoignages seront au coeur de la future scénographie.

Pour 2025, c’est au Nîmois Jules Milhau, 24 ans, que la réalisation de l’affiche des prochaines Feria a été confiée. Son œuvre, une peinture à l’huile, représente une danseuse flamenca de profil surplombant une arène, ainsi qu’un torero y réalisant une passe. Dans sa prochaine exposition, à Carré d’Art dès le 4 juin prochain, l’artiste présentera notamment l’œuvre originale de l’affiche.

Des citoyens l’ont demandé : la chambre régionale des comptes d’Occitanie l’a fait. Et ses magistrats en concluent que « les contrats successifs de délégation de service public pour l’organisation des spectacles tauromachiques apparaissent très protecteurs des intérêts de la commune”. En clair, que cela ne coûte rien au contribuable. La corrida s’inscrit “sans une tradition de féria plus large qui génère des retombées économiques importantes”. De quoi raviver la polémique avec les anticorrida.