Tous les ans, la Fondation L’Oréal et l’Unesco récompensent des chercheuses pour leurs recherches scientifiques. Pour faire sauter le “plafond de verre” qui bloque trop souvent les carrières des jeunes talents scientifiques féminins. Cette année, deux chercheuses de la région Occitanie seront récompensées : entretiens.

C’est établi : l’extrême droite française et la Russie entretiennent des liens idéologiques étroits. L’ouvrage du chercheur au Cepel, Nicolas Lebourg, les met intelligemment en perspective sur un siècle. Avec un fil rouge : le modèle illibéral, une demande d’un état très autoritaire – sans être totalitaire – au-dessus de l’état de droit, défendu à la fois par Marine le Pen et Poutine, gagne nos sociétés.

Forte des enseignements d’un voyage d’étude dans le Trentin, en Italie, où l’on peut désormais abattre des ours, sous certaines conditions, la présidente du département, qui participe à deux réunions publiques sur la cohabitation avec le plantigrade, monte au créneau. Et demande à l’État de prendre ses responsabilités.

Formée à l’Arago de Sète, puis passée par les Béziers Angels, Clémence Garcia a poursuivi sa carrière de volleyeuse professionnelle à travers l’Europe. En Belgique, Italie et désormais en Finlande, où ses prestations dans l’effectif du “LP Viesti Salo” lui ont valu de revêtir la livrée tricolore pour la préparation aux jeux Olympiques de Paris.

Vivre de son potager, avoir une basse-cour, un verger, faire de la récup’, couper du bois… La sociologue Toulousaine Fanny Hugues, qui a enquêté dans plusieurs départements dont l’Ariège et le Tarn, les appelle les “modestes économes”. Elle évoque des modes de vies spécifiques, des réseaux d’entraide très répandus.

Le “Prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science” récompense chaque année les scientifiques les plus prometteuses, qui se voient attribuer une dotation qui les aidera à poursuivre leurs travaux de recherche. 35 jeunes brillantes chercheuses, doctorantes et post-doctorantes, sont récompensées cette année, dont plusieurs en Occitanie.

La base de sports d’eaux-vives “Tom Rafting” (à Villelongue, Hautes-Pyrénées) a installé “Isis”, le tout premier urinoir féminin debout. L’objet, esthétiquement superbe, est une création de la société “Vision Verte, à Vieux Thann (Haut-Rhin). Certains souriront, mais sachez que Bill Gates investit pour développer de nouveaux types de sanitaires…

On prélève chaque année, en Occitanie, 1,6 milliard de mètres cubes d’eau. “On a un déficit d’eau annuel de 200 millions de mètres cubes, dit Fabrice Verdier, président de BRL, le concessionnaire de la région Occitanie. Il n’y a pas de solution miracle. BRL en est une mais ce n’est pas LA solution.” Jean-François Blanchet, directeur général de BRL, insiste sur le fait que, certes, “Aqua Domitia est une arme antisécheresse”, mais qu’il est aussi “important d’avoir des champions régionaux qui sachent travailler ensemble”, notamment via le pôle Aqua-Valley et capables de faire émerger des solutions exemplaires.

Secrétaire nationale EELV Marine Tondelier est en visite dans l’Aude jusqu’à demain, à l’invitation du groupe local du Carcassonnais. Pour dénoncer des “grands projets inutiles”, comme un golf dans la Montagne Noire, et se rendre compte in situ des solutions portées localement, comme un écoquartier et un parc photovoltaïque à Luc-sur-Aude. C’est aussi l’occasion d’alimenter la plate-forme d’un programme électoral d’un nouveau parti, les Ecologistes, en vue des Européennes de 2024 et de la présidentielle.

Entretien avec Frédéric Simard de l’IRD Montpellier et porteur du projet dans le cadre de l’unité de recherche spécialisée, Mivegec. “L’idée c’est de voir comment il s’est adapté et comment il vit chez nous pour mieux adapter la lutte”, dit-il. Où la technique de l’insecte stérile est amenée à prendre une grande place. Et d’imaginer des villes “vertes” comme Toulouse et Montpellier avec le minimum de désagrément.

Élu à la tête du Crif en juin dernier, Yonathan Arfi sera à Montpellier, ce mardi 8 novembre pour une table ronde sur l’avenir des Juifs de France. Il prône le dialogue, la pédagogie. “Ce qui nous menace menace tous les Français”, dit-il évoquant une poussée de l’antisémitisme depuis vingt ans. Résolument positif, il ajoute : “On a besoin aussi d’un judaïsme français qui soit le plus possible dans le dialogue.”