Un centre de sauvegarde de la faune sauvage est une structure ayant pour mission la préservation du milieu naturel et des espèces qui le composent. Elle agit principalement au moyen d’une activité de prise en charge de la faune sauvage en détresse. C’est l’objectif de l’équipe lauréate d’un budget participatif de la Région Occitanie, située à Montcuq-en-Quercy-Blanc dans le Lot.

Les friches se révèlent être des habitats formidables pour les plantes, animaux, insectes et les interactions qu’ils y établissent. Les espèces urbanophobes, peu tolérantes à la tourmente urbaine, peuvent s’épanouir là librement, à l’abri pour un temps. Elles sont également des terres d’asiles pour les plantes voyageuses en provenance de toutes les régions du globe. Une expo à la “Galerie 24”, à Toulouse.

Au-delà de Montpellier, qui vient d’inaugurer un “havre de paix”, au bord du Lez, la loutre est désormais présente dans toute l’Occitanie. C’est une bonne chose aussi pour la biodiversité : l’espèce est dite “parapluie” dont les exigences environnementales profitent à d’autres espèces. Le point avec deux spécialistes.

La lagune abrite une population inégalée de quelque 100 000 de ces coquillages, partout en voie d’extinction. De quoi imaginer repeupler d’autres sites durement touchés par un parasite mortel. Le Syndicat mixte du bassin de Thau pilote ce projet unique mis en oeuvre avec l’aide des conchyliculteurs et financé par France nature environnement.

Pour la Commission européenne, “le retour du loup dans des régions de l’UE où il était absent depuis longtemps entraîne de plus en plus de conflits avec les communautés locales d’agriculteurs et de chasseurs, en particulier lorsque les mesures visant à prévenir les attaques sur le bétail ne sont pas pleinement mises en œuvre.” Du coup le statut du loup va être modifié, pas pour son bien !

“Faisons aimer aux jeunes habitants d’Occitanie leur environnement, car ils sont les dépositaires du monde de demain” a commenté Vincent Garel (président du CRTL) lors des “Convergences touristiques” à Carcassonne, à propos du Fonds Occ’ygène. La jeunesse, encore, avec la “Forêt des enfants” à Nîmes (Gard), ou l’opération “1 naissance, 1 arbre” à Labège (Haute-Garonne).

Ours, loup gris ou le chat forestier, isard, grand tétras, lagopède, agrion de Mercure... Laboratoire à ciel ouvert d'une cohabitation intelligente avec une nature respectée, la réserve nationale de chasse et de faune sauvage, labellisée UICN renouvèle son plan de gestion de l'OFB. Une réussite.

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Une équipe internationale de scientifiques, dont le Toulousain Sébastien Brosse, vient de révéler que trois saumons-carpes ont été capturés entre 2020 et 2023. L’espèce que l’on croyait éteinte va bénéficier de la méthode de suivi de “l’ADN environnemental”, déjà utilisée pour nos poissons, en rivière comme en Méditerranée. Aux politiques, ensuite, de mettre en oeuvre des plans de sauvegarde quand c’est préconisé.

“C’est l’une des réussites majeures en matière de restauration de la biodiversité en France.” Comme il n’est pas chassé, le bouquetin n’est pas farouche et s’observe dans le Parc naturel régional où il se reproduit en nombre. Pour autant, pas de nouveaux lâchers en vue de cette espèce protégée, importée d’Espagne, pour laquelle on n’a pas de certitude sanitaire. Le PNR recherche aussi une autre source d’approvisionnement pour améliorer sa diversité génétique.

Le loup, facile bouc-émissaire, selon onze ONG qui lancent une vaste pétition contre le plan national loup du gouvernement et la volonté de l’Europe de réviser le statut d’espèce strictement protégée, ouvrant la possibilité de détricoter la Convention de Berne pour d’autres animaux. Elles plaident pour la cohabitation. À quelques mois des élections européennes, sujet sensible…

Il s’agit de se pencher à  la fois sur l’état de santé de ces territoires et sur la conservation des chauves-souris vis-à-vis du réchauffement climatique pour mieux ensuite restaurer ces zones humides si importantes pour la biodiversité. C’est tout le sens d’un programme inédit, Rest-Chir’Eau, mené par les chercheurs de la Tour du Valat, à Arles. De quoi servir de modèle pour tous les marais de la planète. Et mieux résister au changement climatique.

Son image joliment rosée est indissociable du delta de la Camargue au même titre que les endémiques cheval blanc et le taureau noir. La Tour du Valat, institut de recherche, renouvèle son opération. Depuis 2020, il y a eu 3 500 “parrains”, de quoi financer la recherche sur ce mystérieux et emblématique oiseau. “Ces parrainages ne sont pas que des actes de militantisme ou juste pour la bonne cause. Cela crée une émotion…”, souligne le naturaliste Jean Jalbert, directeur général de la Tour du Valat.

C'est un phénomène : 15 000 volontaires ont élevé un blob chez eux pendant quatre mois pour savoir si le réchauffement climatique a des effets sur cet organisme passionnant qui, s'il disparait, signe aussi la "disparition des arbres dans nos forêts". Le blob nous apprend aussi que l'homme ne vit pas isolé mais qu'il est "totalement dépendant de son écosystème", explique Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS, à Toulouse, qui a coordonné cette vaste expérience de science participative.

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