Toulouse : Le blob, super-star de la science, “une autre façon de parler du réchauffement”

Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS. ""Le blob est un bon outil scientifique. Le projet de science participative qui a mobilisé 15 000 volontaires pendant quatre mois avait trois objectifs : sensibiliser le grand public au réchauffement climatique ; présenter la démarche scientifique car les gens la connaissent très peu ; et faire progresser les connaissances." Ph. CNRS.

C’est un phénomène : 15 000 volontaires ont élevé un blob chez eux pendant quatre mois pour savoir si le réchauffement climatique a des effets sur cet organisme passionnant qui, s’il disparait, signe aussi la “disparition des arbres dans nos forêts”. Le blob nous apprend aussi que l’homme ne vit pas isolé mais qu’il est “totalement dépendant de son écosystème”, explique Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS, à Toulouse, qui a coordonné cette vaste expérience de science participative.

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