Manif contre le débit réservé de la Têt, procession pseudo-religieuse à Perpignan… Et maintenant un plan d’urgence de l’Etat et du département pour des économies, des travaux pour limiter les fuites… On entrevoit des solutions d’avenir comme des retenues d’eau, la réutilisation des eaux usées voire la création d’une… forêt de 10 000 arbres ! Ailleurs, en Occitanie, où la situation commence à se crisper, la Région travaille à la création d’un grand réseau hydrique régional sur les 13 départements. Du côté du bassin Adour-Garonne, là aussi, un plan se met en place pour anticiper “sur un été qui risque d’être difficile…” a commenté le préfet de Région.

Registres, parchemins, papiers administratifs, cartes postales, plans, photos, journaux… Et même un dessin inestimable, celui de l’église de Pouzac, de 1558 ! Le conseil départemental se lance dans la reconstruction de ses archives, sa “maison de la mémoire”, l’investissement le plus important de la décennie. Le nouveau lieu d’une capacité de 23 km d’archives animera le centre-ville de Tarbes en 2025. Il proposera aussi de valoriser ses trésors tout en proposant expos, conférences, animations…

Calices, retables, statues, peintures, etc… Le ministère de la Culture a lancé une opération de recensement participatif auprès des communes propriétaires de ces objets du patrimoine classé. Pas moins de 280 000 trésors ont ce statut de protection mais sont souvent oubliés – comme leur histoire – dans une cave, une armoire… Quand ils n’ont pas disparu ou ont été volés. L’Ariège, les Hautes-Pyrénées ont déjà fait un travail formidable dans la région.

Saisi par sept associations de défense de l’environnement, le Conseil d’Etat suspend cette chasse jusqu’en 2027, le temps que cette espèce “vulnérable” se reconstitue. Thierry de Noblens, de la FNE Midi-Pyrénées, décrypte les nombreux facteurs de déclin de l’un des plus gros oiseaux d’Europe. La Fédération nationale des chasseurs, militant pour une gestion adaptative de l’espèce, dénonce un “énième coup tordu” qui mènera à la disparition programmée du Grand Tétras.

Deuxième ville hôtelière de France, Lourdes est un cas à part. Symbole de la chrétienté mais aussi de l’ampleur de la crise. Entre le plan de relance que Macron a adoubé, celui de la Région et celui que le maire avait concocté, la cité mariale engage la mue du siècle. Redessiner le centre urbain, retrouver une attractivité en dehors des groupes de pèlerins et proposer une offre touristique diversifiée adossée aux Pyrénées.

(Avec vidéos). À l’origine de la discipline il y a 35 ans, la famille Montès et le club alpin de la station de Gavarnie, le plus petit de France, qui est l’un des plus grands pourvoyeurs de champions de ski de vitesse ! Ils organisent, du 20 au 24 janvier, dans la station qui fête ses 50 ans, trois épreuves de Coupe du monde, également en hommage à l’un des fondateurs de ce ski impressionnant.

Au Puigmal, Carole Delga, a inauguré, raquette aux pieds, la nouvelle version de cette station. Exemple unique de diversification pour moins dépendre du tout-ski. En Haute-Garonne et Hautes-Pyrénées, les collectivités lancent aussi ce pari depuis 2018. Les P.-O., elles, mènent une étude sur la complémentarité des neuf stations du département. Ces stations de moyenne montagne semblent plus résilientes face au changement climatique et plus à même à répondre au désir des familles de vivre l’expérience montagne.

Inédit en Occitanie : Orange finance à 100 % le raccordement de tous les foyers à la fibre d’ici 2024. De quoi doper l’attractivité de ce département. Et de répondre à la demande, forte, de création d’activités à domicile via le  numérique. À cette occasion, un jeune sous-traitant, Sade Télécom, est passé de 4 à 100 CDI dont une quinzaine ont bénéficié d’une formation spécifique montée par les pouvoirs publics. 

Base de loisirs, halles pour producteurs locaux, salle de spectacle, résidence pour seniors, 950 logements touristiques, etc. Vielle-Aure est un village de 339 âmes qui accueille 3 500 touristes l’été, symbole d’une ruralité résiliente, dont la maire, Maryse Beyrié, marie astucieusement depuis des années écoute, intelligence collective et aides diverses. Reportage.

Selon l’Insee, sur 215 bassins de vie de notre région, 63 ont subi une perte brutale d’habitants. De 788 000, ils n’étaient plus que 645 000 en 2016. En cause, le déclin des fermes familiales et de certaines industries, notamment textiles : 37 000 postes ont aussi été perdus. “Ce ne sont plus les mêmes personnes qui y habitent. Il y a eu une profonde transformation de la société…”, explique Marie-Laure Monteil, responsable des études.