Pour Olivier Schneider, président de la Fub, le vélo, a tous les atouts d’un mode de transport doux pour un déconfinement doux. Les maires des grandes villes, à l’instar de Montpellier et Toulouse, l’ont compris, profitant de ces 55 jours de moindre trafic pour mettre en place des pistes éphémères appelées à se pérenniser. Selon une étude, en 10 ans, la pratique a explosé.
À la surprise générale, le préfet maritime vient d’accorder les sorties en mer en bateau dès le 11 mai ! Le Premier ministre venait d’annoncer “l’ouverture au cas par cas”. Le Parlement de la Mer, lui, a envoyé sa méthode qui, selon Patrick Toustou, délégué interdépartemental de la SNSM, vise à “apporter des solutions de terrain aux dirigeants.”
Face à cette crise inédite, le département phare en matière touristique, l’Hérault, recentre ses actions en misant sur un déconfinement plus large que 100 km alors que 10 000 emplois sont menacés. La Région Occitanie, elle, propose au gouvernement un dispositif pour que l’argent local reste au local.
Cette rentrée des classes le 12 mai suscite une multitude de questions du côté des parents et des instits alors que le protocole sanitaire vient d’être publié (à lire ci-dessous). Un vrai casse-tête. C’est dans ce contexte que 329 maires d’Île-de-France refusent une rentrée à marche forcée. Ils l’ont écrit à Macron qui, après le volontariat des parents, accepterait celui des communes… Quelle cacophonie !
Des masques vont être envoyés gratuitement aux habitants de la Métropole toulousaine. Par ailleurs, dans la perspective du déconfinement et de la réouverture des écoles, la société toulousaine Printoclock qui avait déjà lancé une production locale de masques, va produire un modèle spécifiquement destiné aux enfants.
Mal protégés, mal identifiés, sans branche professionnelle, disséminés… Les métiers d’art vivent un cauchemar à cause de la crise qui accentue leur fragilité. Une crise qui peut être un moyen de redéfinir ce secteur qui souffre d’un manque de reconnaissance. Dis-Leur fait le point avec la présidente nationale des Ateliers d’Art, Aude Tahon.
Les préfets ont fait connaître les nouvelles mesures sur l’activité des fleuristes et notamment à l’occasion du 1er mai : la vente de muguet sera possible mais sous conditions et la traditionnelle “vente à la sauvette” (dans la rue par les particuliers ou les professionnels) est formellement interdite.
La CCI de l’Hérault vient de mettre deux numéros en place : 06 14 28 07 11 et 06 35 49 62 54 derrière lesquels des psychologues sont à l’écoute des chefs d’entreprise qui en ressentent le besoin. Pour les autres départements, le gouvernement a missionné une association nationale, Apesa France, qui vient elle aussi lancer un numéro vert : 08 05 65 50 50.