Sports / JO : Volley-ball, le “rêve bleu” de Clémence Garcia

Clémence Garcia sous les couleurs du LP Viesti, son club en Finlande. Photo DR

La jeune joueuse (27 ans depuis le 20 janvier) a fait ses premiers pas sur les parquets à l’Arago de Sète, avant de passer par la filière sport études (notamment au Creps de Toulouse) et de faire ses débuts professionnels à Béziers. Clémence Garcia a ensuite déployé ses ailes pour s’envoler vers la Côte d’Azur, la Belgique, l’Italie et désormais au LP Viesti le club de la ville de Salo en… Finlande.

Mais l’actualité de la joueuse française c’est le maillot de l’équipe de France, avec l’espoir de faire partie du collectif pour les jeux Olympique cde Paris 2024 ! Elle rejoint les tricolores ce 5 avril : “C’est toujours un moment fort de porter les couleurs de l’Équipe de France. Et, forcément, un rêve de pouvoir participer aux J.-O. en France, avoue-t-elle.

Difficile de rêver meilleur moment, en effet, pour son retour en tricolore. En effet, après avoir été sélectionnée en 2018 pour les Jeux Méditerranéens à Tarragone, en Catalogne (Espagne) et la Golden League, “j’étais un peu sortie des radars, mais je pense que les bons résultats en Finlande (elle a été désignée comme l’une des meilleures “bloqueuses” du championnat, NDLR) ont joué en ma faveur.”

Avec l’équipe de France en 2018. Clémence est la 3e en haut (de g; à d.) – Photo DR

Ses premiers pas à l’Arago de Sète

L’aventure a commencé sur les bords de l’étang de Thau avec l’Arago de Sète. Pas forcément avec enthousiasme, puisque Clémence a testé d’autres sports avant de finalement choisir le volley-ball, pour accompagner ses copines. “J’ai adoré l’ambiance, un fonctionnement familial, avec les parents qui nous accompagnaient. Et puis les matches de l’équipe pro A qu’on allait voir dans le “chaudron” du Barrou.”

“Mon plus beau souvenir avec l’Arago, je pense que c’est la phase finale de la Coupe de France, en minimes. Avec nos parents, une ambiance exceptionelle…” Et c’est à ce moment là que Pascal Miralles, du club sétois, la remarque et réussit à la convaincre de poursuivre sa carrière. Elle intègre ensuite la filière sport études pour passer le bac et rejoint le Pôle France Junior au Creps (centre de ressources, d’expertise et de performance sportives) de Toulouse.

Premier contrat chez les pros et titre national

Son premier contrat pro, c’est avec les Béziers Angels qu’elle le signe.  Avec les Angels, elle est finaliste de la Coupe de France 2018 et remporte le Championnat de France 2017-2018, premier titre dans l’histoire du club héraultais. L’n de ses “plus beaux souvenirs en pro”, sans négliger pour autant ses études, avec une Licence AES à la clé !

Sous les couleurs de son club en Finlande. Photo DR

Elle envisage alors de partir poursuivre ses études aux Etats-Unis, qui lui permettraient d’allier études et sport de haut niveau. mais des problèmes administratifs bloquent son envol. Atterrissage… en Belgique ! A l’ES Charleroi Volley pour deux saisons (2018-19 et 2019-20) où elle gagne ses galons de titulaire (et une Coupe de Belgique) avant de rentrer en France : “Notre ancienne centrale Clémence Garcia est désormais Raphaëloise 👏🏼 Félicitations Clem !” proclame le Facebook du club belge.

De l’Italie à… la Finlande

Le Saint-Raphaël Var Volley-Ball, puis le Municipal Olympique Mougins Volley-Ball lui permettent d’être remarquée (et d’obtenir un Master en Management du Sport en 2021). Et elle appelée comme “joker médical” par un grand club de la péninsule. “Au Bartoccini Fortinfissi Perugia j’ai pu découvrir le très haut niveau. Le volley-ball italien, en féminines comme pour les masculins, c’est l’un des meilleurs championnats du monde !”

Elle évolue désormais en Finlande au LP Viesti Salo, une ville au sud-ouest du pays qui compte huit titres de champion national et pour Clémence une participation aux play-off cette saison (après avoir occupé la 2e place de la saison régulière), avec le numéro 14 floqué sur son maillot rouge et blanc. Il manquait une seule couleur pour la française, le bleu de l’équipe de France ; C’est désormais chose faite pour la Tricolore qui espère désormais ajouter les cinq couleurs des anneaux olympiques à sa palette !

Philippe MOURET

Le numéro 14 ! Photo DR