Après le scandale qui avait éclaboussé jusqu’à Emmanuel Macron, la Chambre régionale des comptes d’Occitanie publie un rapport sur Perpignan pointant “des dépenses importantes”. Mais c’est “principalement en interne que la ville mobilise ses ressources”, répond le maire, Louis Aliot. Une quinzaine de rapports sur ce thème – sélectionné sur une plateforme citoyenne – de grosses collectivités, sont attendus, avec une synthèse d’ici 2025.

“Sic transit gloria mundi”… Il n’est pas d’autre exemple, dans les 26 autres Etats qui composent l’Union européenne, d’un résultat comparable à celui que vient de connaître la France. La (très) large victoire du Rassemblement national et la déconfiture du parti présidentiel, qui sonne comme un vote sanction contre le Président en exercice, sont un coup de tonnerre. Et la dissolution annoncée par Emmanuel Macron symbolise son impuissance politique au risque d’affaiblir la France.

Vice-présidente de la Région Occitanie, Claire Fita s’est investie pour les élections européennes sur la liste PS-Place publique que mène Raphaël Glucksmann. Elle recueille de bonnes intentions de vote. Une dynamique qui mord sur les électorats de LFI et de Macron. Le programme ? Trouver 400 milliards d’euros pour réindustrialiser l’Europe et lancer une révolution écologique. Pour ce faire, la liste propose de taxer les riches et les superprofits et lancer un emprunt commun.

Classe flexible, jardin pédagogique, fablab, etc. On ne parle pas ici de pénurie de profs ou du classement Pisa mais d’un dispositif innovant, “Notre école, faisons-la ensemble”, déclinaison éducation du Conseil national de la refondation. Il fait apparemment du bien à tous, visant à améliorer “l’élévation du niveau des élèves ; l’égalité des chances et le bien-être”. À l’image d’une dynamique exemplaire à Montredon-les-Corbières, dans l’Aude, que salue Sophie Béjean, la rectrice de l’académie de Montpellier, ainsi que 220 autres projets validés et plusieurs centaines qui vont l’être.

Ce ne seront pas des RER comme en région parisienne avec lignes dédiées. Ce principe édicté par Macron pour faciliter l’accès aux grandes villes et convaincre les gens d’utiliser les transports plus propres pourrait améliorer sensiblement l’interconnexion de tous les moyens de transports dans la Région. Le Parlement vient d’en entériner le principe. Dans l’attente d’une validation par le gouvernement et surtout des moyens de cette ambition, le vice-président de la région, Jean-Luc Gibelin, dresse le portrait-type des besoins en Occitanie. 

Basée à Cahors, Twinswheel est l'une des lauréates de ce plan de réindustrialisation dont Emmanuel Macron a fait un premier bilan à Toulouse, ce lundi. Avoir une très bonne idée et des compétences ne suffisent pas toujours... Macron, lui, a fait du Macron. Soulignant qu'il faut créer les champions de demain.

Ce contenu est accessible seulement aux membres Premium et Premium mensuel.
Se connecter S'enregistrer

Avètz dich Villers-Cotterêts ? Le 30 octobre le président a inauguré la Cité internationale de la langue française comme si Occitan, Corse, Basque, Catalan, Alsacien, etc., n’existaient pas, explique dans sa chronique occitane Miquelà Stenta, ex-professeure d’occitan à l’université Paul-Valéry et présidente du Cercle occitan de Sète…

“J’ai été bluffé !” : directeur de recherche à l’université Paul Sabatier, à Toulouse, Pascal Marchand le dit : il va falloir inventer la vie qui va avec l’intelligence artificielle…! Car le monde est de plus en plus piloté par des robots et Chat GPT interroge nos vies et nos métiers. Les politiques, aussi, vont devoir s’adapter comme de nombreuses professions…

Selon un sondage Ifop pour sept associations de protection de la nature, c’est sans appel : 78 % des Français sondés se prononcent pour un jour d’interdiction. Président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg pointe que, “contrairement à ce que disent certains chasseurs, ce ne sont pas des bobos parisiens qui s’expriment dans leur majorité…” Le gouvernement doit faire des annonces ce 9 janvier à ce sujet.

Une seconde grève lancée par tous les syndicats est annoncée pour le 17 novembre, après une première grève massive mardi de l’enseignement professionnel qui cumule les difficultés. Face à la défiance générale, le gouvernement annonce opportunément des “groupes de travail” lancés aujourd’hui dont les conclusions sont attendues pour Noël…

Vice-président de l’Association des élus du littoral, Jordan Dartier, maire de Vias, ne décolère pas. “Il y aura moins de plages privées à l’avenir”, avoue le président de la CCI de l’Hérault, département qui donnera le “la” au littoral français. En cause, un texte de l’administration interdisant toute installation, même provisoire, sur des “espaces naturels remarquables” que l’administration définit… elle-même. Elle imagine même des foodtrucks pour remplacer les paillotes supprimées ! Face à la fronde des élus, un préfet, nommé par Macron, rendra ses conclusions en fin d’été.

Guerre en Ukraine, recherche de l’indépendance énergétique, présidentielle… Le cocktail a eu raison des atermoiements. Personne ne s’attendait à une décision aussi rapide. Deux parcs d’éoliennes flottantes géantes – hautes comme la Tour Eiffel ! – pousseront au large de Port-la-Nouvelle (Aude) et de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) avec l’ambition de couvrir 10 % des besoins en électricité de l’Occitanie et de Paca. Si Macron est réélu, on déploiera ainsi 50 parcs éoliens en mer d’ici 2050.

Deuxième ville hôtelière de France, Lourdes est un cas à part. Symbole de la chrétienté mais aussi de l’ampleur de la crise. Entre le plan de relance que Macron a adoubé, celui de la Région et celui que le maire avait concocté, la cité mariale engage la mue du siècle. Redessiner le centre urbain, retrouver une attractivité en dehors des groupes de pèlerins et proposer une offre touristique diversifiée adossée aux Pyrénées.