Entre Montpellier et Sète, sur le littoral, un couple teste un projet d’une vigne en permaculture associant céréales, plantes, arbres et animaux. Le but : en deux ans mettre au point une méthodologie pour qu’un plus grand nombre en profite. Une première en France et qui est l’un des deux coups de coeur en Occitanie du ministère de l’Écologie et pour laquelle vous pouvez voter ! Reportage.

Ce contenu est accessible seulement aux membres Premium et Premium mensuel.
Se connecter S’enregistrer

Les Elco c’est un vieux dispositif, très discret, piloté par l’Éducation nationale et plusieurs pays partenaires liés par des accords internationaux depuis 1977. Sa philosophie : en dehors des heures de cours classiques, on enseigne plusieurs langues étrangères, dont majoritairement l’arabe, à quelque 85 000 enfants en France, du CE1 au CM2, dont 3 435 sont concernés dans l’académie dont 2 000 dans l’Hérault. Le principe : favoriser leur intégration tout en maintenant le lien avec leur langue maternelle enseignée par des professeurs étrangers “dûment diplômés”. Et éviter ainsi les dérives. L’ancien directeur de cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, explique pourquoi, selon lui, le dispositif “n’est pas satisfaisant”. Emmanuel Macron vient de se rallier à cette position et les interdit dès la prochaine rentrée.

Le label des vins de l’IGP Pays d’Oc a été créé en 1987. Jacques Gravegeal, président de cette interprofession au goût unique, qui réunit 1 200 vignerons et 175 caves coopératives pour 6 millions d’hectos par an, raconte comment, visionnaire, il a su mutualiser la profession et commercialiser des vins de cépages de qualité pour répondre à la demande des consommateurs. Il rend aussi hommage à Robert Skalli, lui aussi précurseur, qui lui a ouvert les portes du négoce international, tuant dans l’oeuf la tentative de leadership des pays producteurs du Nouveau monde. Un tournant vital pour la viticulture languedocienne.

À Cournonsec, près de Montpellier, l’or jaune est célébré en famille lors de la traditionnelle Fête du miel. Ce dimanche 22 octobre, comme lors des précédentes éditions, de nombreux habitués ont fait le plein, parfois pour leur consommation de l’année entière, chez la crème des apiculteurs-récoltants de l’Hérault. Car la récolte 2017, qui sera dramatiquement basse dans l’Hexagone avec moins de 10 000 tonnes de miel récoltés, ouvre la voie au niveau national à de nombreuses importations douteuses. L’Unaf, le principal syndicat, demande des aides d’urgence et un étiquetage clair permettant de reconnaître d’un seul coup d’oeil les miels artisanaux. Dont les prix risquent de flamber. Reportage.