La filière laine des Pyrénées accueille les “Journées Tricolor” (collectif des filières lainières françaises). Cette année ces journées de rencontres professionnelles sont organisées à Lourdes les 14 et 15 Novembre prochains, avec un fil rouge : “Structurer l’écosystème par l’innovation territoriale.” Et samedi 16 est une journée ouverte au grand public qui mettra en valeur la laine au coeur des Pyrénées.
Elevage
Il s’agit d’un sauvetage d’une envergure exceptionnelle : sauver la vie aux 8000 poules présentes dans un élevage bio ! Des points de rencontre pour accueillir les adoptants sont mis en place dans plusieurs villes d’Occitanie, dans le Tarn, la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées, le Tarn-et-Garonne, l’Aveyron, l’Ariège et le Gers.
A la ferme du lycée agricole de Pamiers (Ariège), la finale régionale Occitanie a réuni plus de soixante-dix d’élèves, âgés de 16 à 24 ans, issus des établissements d’enseignement agricole du territoire. Six d’entre eux seront en lice pour conquérir le titre de “Meilleur Jeune Berger de France 2024”, lors de la finale nationale, le samedi 24 février au Salon International de l’Agriculture à Paris.
Un rapport de la Cour des comptes recommendant de “définir une stratégie de réduction” du cheptel bovin a provoqué la colère chez les éleveurs et tout le milieu agricole. Rappelons qu’avec près de 504 000 vaches nourrices en 2019, l’élevage bovin représente une des principales activités agricoles de l’Occitanie.
Depuis le mois de mars dernier, la France a connu un fort ralentissement de l’accroissement du nombre de foyers d’influenza aviaire sur son territoire. Face à la diminution du risque de diffusion du virus, la décision a été prise fin avril d’abaisser le niveau de risque sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Selon le ministère de l’Agriculture, “la situation sanitaire au regard de l’influenza aviaire (…) a empiré au cours des dernières semaines.” Plus de la moitié des foyers en élevage sont concentrés dans la région Pays de la Loire ainsi qu’en Vendée et dans le Maine-et-Loire. Si l’Occitanie semble relativement épargnée, la situation n’en demeure pas moins préoccupante, avec plusieurs foyers détectés notamment dans le Gers.
Depuis le 15 septembre 2017, le “Porc Noir de Bigorre” (et le jambon Noir de Bigorre qui en est issu) ont obtenu l’Appellation d’Orignie Protégée (AOP). Ils sont désormais protégés sur tout le territoire européen. Juste reconnaissance pour une race dont l’existence est attestée depuis la période gallo-romaine.
Compte tenu de la situation et notamment la présence très importante de virus dans le couloir migratoire de la mer du Nord et de la Méditerranée, le Ministre a décidé de passer, par sécurité préventive, en niveau de risque “élevé” sur l’ensemble du territoire Français. Le département du Gers est particulièrement concerné., ainsi que plusieurs communes des Hautes-Pyrénées.
Depuis plusieurs années, l’activité laitière est en perte de vitesse en Occitanie et particulièrement en Haute-Garonne. Face à ce constat, la Chambre d’agriculture de la Haute-Garonne et YéO-frais se sont rapprochés, pour faire émerger l’association “La Brique Rose” qui a pour vocation de créer une filière de lait responsable dans le département.
Visites d’élevage, balades dans les vignes et les vergers, marchés fermiers, repas gourmands, ateliers et animations, soirées, concerts… Près de 140 agriculteurs accueillent le public, le temps d’un week-end ou d’une saison sur leur domaine pour faire partager leur métier, déguster leurs produits et fêter l’arrivée de l’été. Dix départements d’Occitanie sont concernés…
Des rassemblements ont eu lieu à Cahors dans le Lot et à Auch (Gers), à l’initiative de la Confédération paysanne, afin de défendre l’élevage de plen air, mis à mal par une trosième épidémie de grippe aviaire en 5 ans. Dans le collimateur, l’élevage industriel et la politique sanitaire du gouvernement dans cette affaire.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, s’est rendu successivement dans les Landes puis dans le Gers, afin d’exprimer le soutien de l’État aux filières avicoles touchées de plein fouet par cette nouvelle épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène, mais non transmissible à l’homme. A ce jour, 700 000 volailles (essentiellement des canards) ont été abattues.