“A la date du 3 mai 2023, la France “recense un total de 315 foyers IAHP détectés en élevage depuis le début de la crise au 1er août 2022” communique le ministère de l’Agriculture etde la souveraineté Alimentaire. Et de constater que “l’action concertée des services de l’Etat et des professionnels” a porté ses fruits. En Haute-Garonne, la préfecture a ainsi levé la zone de contrôle temporaire mise en place autour de Toulouse. Soulagement également dans le Gers.

“Compte tenu de la diminution du risque de diffusion du virus, un arrêté ministériel publié le 29 avril abaisse le niveau de risque à “modéré” sur l’ensemble du territoire métropolitain. Cet allègement du niveau de risque entraîne l’assouplissement des mesures de prévention” poursuit le ministère.

Prudence cependant : “La vigilance et le respect des règles de prévention restent toutefois impératifs pour les professionnels de la filière avicole et le grand public (promeneurs, chasseurs…). Des cas d’influenza aviaire sont toujours repérés dans la faune sauvage en France et les migrations d’oiseaux en cours vers le nord de l’Europe” est-il précisé.

Retour à la normale en Haute-Garonne et dans le Gers

De fait, la zone de contrôle qui avait été établie début mars dans un rayon de 20 kilomètres autour de Toulouse (qui concernait les élevages dans 126 communes) à la suite de la découverte de mouettes infectées, a pu être levée.

Dans le Gers, où plusieurs élevages avaient été touchés, soulagement également. Les éleveurs sont désormais autorisés à laisser sortir les volailles en plein air, sous certaines conditions cependant, notamment le maintien d’équipements préservant les animaux de contacts avec la faune sauvage : filets, grillages…).

Le point sur le site du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-la-situation-en-france

Cet allègement du niveau de risque entraîne donc l’assouplissement des mesures de prévention, selon les modalités suivantes :

• L’obligation de mise à l’abri des volailles se limite désormais aux zones à risque particulier (ZRP), comportant des zones humides. Elle reste également requise pour le cas particulier des palmipèdes âgés de moins de 42 jours dans les zones à risque de diffusion (ZRD), à forte densité de volailles ;
• Concernant les activités cynégétiques, le lâcher de gibier de la famille des « anatidés » (oies, canards, cygnes) est de nouveau autorisé. Le transport des appelants est de nouveau autorisé pour les détenteurs possédant plus de 15 oiseaux et n’ayant pas de lien avec un élevage commercial de volailles. ;
• Les rassemblements d’oiseaux sont autorisés à l’exception de ceux organisés dans les zones à risque particulier (ZRP) et les zones à risque de diffusion (ZRD). ;
• Les compétitions de pigeons voyageurs peuvent reprendre, sous certaines conditions.

“Il est pour autant rappelé à tous les acteurs de maintenir leur vigilance et de respecter une application stricte des mesures de biosécurité en vigueur.”

Le ministère de l’Agriculture rappelle par ailleurs que “la consommation de viande, de foie gras et d’œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme.”

Philippe MOURET

Annoncé le 22 décembre dernier par le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, le plan d’action destiné à rendre opérationnelle la vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans les élevages à compter de l’automne 2023 se poursuit selon le calendrier établi avec la publication de l’avis de l’Anses sur l’élaboration d’une stratégie vaccinale nationale et le lancement de l’appel d’offre pour une première commande de vaccins.

Le film d’une année…

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