L’histoire du festival d’Avignon, qui débute, est intimement lié au Sétois Jean Vilar qui l’a créé il y a 75 ans. Pour les compagnies de théâtre, le “off” – 1 570 spectacles ! – c’est un passage obligé, un investissement financier colossal et un risque faramineux. Un modèle économique au bord du gouffre. Regards croisés avec trois compagnies d’Occitanie. Et entretien avec le co-président du off, Harold David, sur les solutions envisagées dès sa 57e édition, en juillet 2023, pour changer de modèle économique.

Mercredi 13 avril, l’équipe du film “Années 20” d’Elisabeth Vogler sera à l’ABC de Toulouse pour une avant première. Ce rendez-vous s’inscrit dans une volonté de changer la manière de promouvoir un film “en donnant la parole à toute une génération dans une web-série réalisée pendant la tournée des salles” dont “les épisodes sont diffusés le soir-même, au cinéma et sur internet.”

Jauge assise limitée et jauge debout interdite. Pour le syndicat national du spectacle musical (Prodiss) c’est “un nouveau coup dur pour un secteur qui se bat depuis des mois et qui joue le jeu des mesures sanitaires depuis le début.” L’exemple avec “Le Rio Grande” à Montauban et la pétition pour dire que “les concerts assis, ça ne tient pas toujours debout !” en faveur d’une reprise dès le 24 janvier.

La prestigieuse institution, qui fête ses 30 ans, participe activement à la vie culturelle de la Ville Rose. Le directeur de celui de Toulouse, actif depuis 1992, Juan Pedro de Basterrechea Moreno, nous fait (re)découvrir cet institut, spécialisé dans l’exil républicain, qui propose des diplômes, offre un accès à un fond de 50 000 documents.

Le nouveau délégataire, Edeis, veut mettre beaucoup de vie, d’humain et une “dynamique” dans ses propositions d’animation des monuments romains de la capitale du Gard et les faire connaître au plus grand nombre. Une mise en valeur difficile tant ces monuments millénaires sont intégrés au tissu urbain et à la vie quotidienne des Nîmois qui n’en sont pas, à leur corps défendant, les meilleurs ambassadeurs. Directrice du développement culturel, l’ex-productrice, notamment de TV, Isabelle Roche détaille le projet dans Dis-Leur !

Théâtre, danse, cirque, chanson, cet événement réunit plus d’une centaine de programmateurs de spectacles et une sélection de compagnies, issues d’Occitanie et de Nouvelle Aquitaine. “Sortant des sentiers battus, Région(s) en scène constitue un terreau fertile pour la création contemporaine” assure la présidente de la Région, Carole Delga.

Réunies “pour la première fois depuis 50 ans”, les 1000 MJC de France avaient choisi Port-Leucate dans l’Aude pour établir les bases de l’organisation future d’un réseau national autour de leurs thèmes de prédilection : Citoyenneté, accès à la culture et actions auprès de la jeunesse… Une “Déclaration de Leucate” définit leurs engagements communs.

C’est une première en France. La start-up montpelliéraine Keetiz réinvente le bon d’achat mais à grande échelle, ce qui risque de faire boule de neige et de participer à relancer le secteur. Il est valable dans 25 000 lieux culturels partout en France. Une démarche pro-active et solidaire qui se met en place dès demain et d’une grande simplicité de mise en oeuvre. Macron y a même été sensibilisé.

Auteur de plusieurs essais sur la laïcité et de biographies (Charles Darwin, Alexandre Grothendieck…) Georges Bringuier est aussi inspecteur de l’Éducation nationale, vice-président et membre fondateur du Comité Laïcité République Toulouse Midi-Pyrénées, Il pubie aux éditions Privat la véritable histoire de Savinien de Cyrano de Bergerac…

Juriste, ex-universitaire à Toulouse, conseiller régional, Serge Regourd préside Occitanie Livre et Lecture et la commission culture au conseil régional. Il sort un livre aujourd’hui, SOS Culture, qui décrypte les raisons “de l’absence d’une vraie politique culturelle que la pandémie ne fait que révéler”. Il met au jour, sans concession, des dérives : de l’absence de politique culturelle dès le plus jeune âge à la logique de “guichet” jusqu’à l’emprise de la technocratie…

“J’ai fait le choix de soutenir le monde culturel”, souligne Louis Aliot le maire RN de Perpignan pour expliquer que depuis le mardi 9 février, la Ville a rouvert ses quatre musées, avec la mise en place d’un protocole sanitaire très strict. En outre, elle propose la gratuité totale des entrées de ses musées pendant un mois. La préfecture des Pyrénées-Orientales a saisi la justice. Audience lundi 15 février, à Montpellier.

La ville de Frontignan n’en finit pas d’inoculer le virus du polar et va même l’accentuer : vous aurez droit à au moins un événement du Firn chaque mois, l’un des rares festivals en France à être soutenu par le Centre national du livre pour sa qualité ! “C’est une volonté affirmée de soutenir ce festival et l’action culturelle en général”, dit le maire.