Livres : À Noël ou à la plage, pourquoi l’édition jeunesse ne fait que grandir

Il existe, bien sûr, des productions cul-cul la praline et des bouquins beaucoup plus exigeants ; et nous avons tous été bercés dans notre enfance par des contes, on veut transmettre cela tout naturellement", formule Eve-Marie Lobriaut, autrice jeunesse, jadis journaliste dans le Sud de la France. Ici, l'Echappée Belle, à Sète, qui consacre une bonne partie de la librairie à l'édition jeunesse. Photo : Olivier SCHLAMA

À Noël comme en plein cagnard de l’été, où il faut faire la queue pour acheter un album, qui n’en achète pas ? Plus de 19 000 titres jeunesse ont été édités en France en 2021 ! Cette forme d’édition est, aussi, l’une des plus dynamiques en Occitanie. La belle santé du secteur est une réalité mais elle est en trompe-l’oeil : les auteurs peinent à vivre de leurs travaux et cette surproduction, qui va avec une grande inventivité, n’est pas forcément rassurante.

Autrice jeunesse chez Glénat (pour des albums pour les 3 ans-10 ans), Milan (romans pour ados) et Les Petites Moustaches éditions (récits), Eve-Marie Lobriaut est une authentiqueécrivante“. D’abord journaliste, elle a affûté dans les rédactions où règnent nombre de plumitifs son sens de l’observation et sa curiosité pendant quinze ans dans un quotidien régional du Sud, elle n’hésite pas à voler dans les plumes avec un ton parfois irrévérencieux comme dans La Princesse au (presque) Petit Pois.

Il existe, bien sûr, des productions cul-cul la praline et des bouquins beaucoup plus exigeants ; et nous avons tous été bercés dans notre enfance par des contes, on veut transmettre cela tout naturellement”

Eve-Marie Lobriaut
Eve-Marie Lobriaut, à Montreuil. DR.

Eve-Marie Lobriaut dit : “Pourquoi cette littérature jeunesse marche ? Parce que tout le monde a des gosses ; tu peux acheter des albums pour les tiens ; des neveux ; des cousins ; des proches ; c’est facile à offrir. Et puis entrer dans une librairie, c’est comme entrer dans une pâtisserie ! Alors il existe, bien sûr, des productions cul-cul la praline et des bouquins beaucoup plus exigeants. Et, enfin, nous avons tous été bercés dans notre enfance par des contes et on veut transmettre cela, tout naturellement. Et quand on ajoute des “locomotives” d’édition des best sellers comme Titeuf, l’image de tout le secteur en profite.” 

“Il y a même une surproduction…”

Elle explique aussi cet engouement par une offre pléthorique. “Il y a beaucoup de propositions ; c’est même une surproduction ; il n’y a pas une seule grosse maison d’édition qui n’ait pas son secteur jeunesse. Il faut dire que c’est un secteur qui permet une incroyable créativité dans l’écriture, l’illustration… La BD forme le gros du bataillon de la littérature jeunesse.”

“On y jouit d’une liberté dingue et sur tous les supports”

Eve-marie Lobriaut revient sur son choix de changer de métier. Je suis partie de la PQR en 2016 parce que j’avais besoin d’un second souffle. J’avais le projet familial de partir vivre quelques années à l’étranger. C’est comme ça que l’on a habité à Londres, puis Toronto et, enfin, Casablanca, au Maroc.” L’envie d’écrire reste chevillée au coeur  “comme pour les trois-quarts des journalistes”. Devenue maman, “je me suis donc mis à écrire des historiettes, des petits contes pour ma fille, confie-t-elle encore ; j’ai énormément acheté de livres pour elle et je me suis aperçu que c’est un monde où règne une créativité incroyable. Et il n’y a pas que Petit Ours Brun ! On y jouit d’une liberté dingue et sur tous les supports. Quand j’ai compris cela, je me suis exclamée : Ouah !”

Les bons chiffres de l’édition jeunesse

Polymômes: Montpellier 2021. DR.

En 2020, Le chiffre d’affaires des éditeurs avait accusé une baisse 2,36 % et de 3 % en volume. Mais, en 2021, il y eut une croissance exceptionnelle de l’édition de près de 13 %. Quant à l’édition jeunesse, avec un chiffre d’affaires de 411 M€, c’est le troisième segment en valeur (4e en 2020), marquant une progression de 16 % en 2021. Historique. “L’édition jeunesse représente 15 % en volume et 16 % du chiffre d’affaires de l’ensemble du secteur de l’édition”, précise Sylvie Vassalo, directrice du salon du livre jeunesse de Montreuil qui vient, fort de 420 exposants, de clore sa 38e édition. Dans cette offre jeunesse, la littérature maintient sa première place suivie de la BD et des mangas.

Plus de 19 000 titres parus en 2021 !

En revanche, ce secteur semble marquer – un peu – le pas en 2022 comme l’ensemble du secteur. Entre octobre 2021 et septembre 2022, l’activité du livre jeunesse s’est contractée de 4,7 % en valeur (selon Livres Hebdo GFK). La vente de livres jeunesse représente, elle, 14 % du chiffre d’affaires de l’édition et 20 % des exemplaires vendus ; 22 % du numérique et 18,5 % des formats poches. Enfin, la production représente 19 360 titres parus en 2021 (16 400 en 2020) dont 6 713 nouveautés et 12 644 rééditions.

“Un miracle de taper dans l’oeil d’un éditeur !”

Eve-Marie Lobriaut. DR.

Éditée “depuis deux ans”, Eve-marie Lobriaut, 45 ans, reprend : J’ai commencé dans ce métier d’autrice avec une grande naïveté, sans savoir si un seul lecteur me lirait.” Elle ajoute : Comme pour 95 % des auteurs, je ne vis pas de ce métier-là qui paie très peu : c’est, pour moi, de l’ordre de quelques centimes par livre (3 % environ sur un livre à 11 €) ; j’ai un second métier : je suis aussi prof spécialisée auprès d’enfants en difficultés.” Sa marque de fabrique ? “Il faut une vraie curiosité et une originalité dans l’écriture.” Eve-Marie Lobriaut fait dans les contes détournés, humoristiques ou encore façon “poil à gratter”. Elle était présente au Salon du livre jeunesse de Montreuil il y a quelques jours. “C’est le Festival de Cannes du livre Jeunesse avec des hordes de gens qui déferlent chaque jour ! C’est une vraie vitrine de l’édition jeunesse.” Elle dit encore : “Cela tient souvent du miracle de taper dans l’oeil d’un éditeur !”

“Jamais en-dessous de quatre titres par an”

C’est le cas d’Anne Loyer, 52 ans (1) qui a réussi à faire lever le sourcil de plusieurs maisons d’édition et qui vit pleinement de sa plume d’autrice jeunesse (elle collabore avec Glénat, Slalom, A Pas de Loup, Kilowatt, etc. Et, jadis, avec Nathan, Larousse, Fleurus…) Celle qui fut aussi longtemps journaliste, jusqu’en 2010, en poste, elle aussi, dans le Sud de la France, ne publie “jamais en-dessous de quatre titres par an”. Avec sa famille, elle s’installe d’abord dans le Cantal pendant cinq ans “où j’ai vraiment commencé à écrire, rapporte-t-elle.

“J’avais un blog. Je m’étais donné deux ans. Je lisais de plus en plus de littérature jeunesse. Je rencontrais des auteurs… Si on est partis, c’est que j’avais déjà ce projet-là d’écrire” qui a doucement mûri. “Mon objectif était d’en vivre. Un pari un peu fou. Et à la 3e année, ça a bien fonctionné. Depuis, j’en vis”, assure Anne Loyer qui habite désormais à Bourges.

“Ce n’est pas facile. Il ne faut rien lâcher ; Le plus difficile, c’est de garder confiance…”

Anne Loyer
Anne Loyer. DR.

Est-ce facile de se faire éditer, de se faire une place, sans connaître les codes de l’édition ? “Non, ce n’est pas facile. Il ne faut rien lâcher, dit-elle. Le plus difficile, c’est de garder confiance. J’écrivais énormément et de tout, de l’album jusqu’au roman ado. Tu envoies, tu envoies aux éditeurs et la première réponse, c’est… rien. C’est-à-dire, le silence. On ne te répond pas, justement parce que tu n’es pas connue et que tu ne connais personne dans ce métier. Ensuite, il y a le “non” tout seul et, enfin, le “non” argumenté. Là, c’est intéressant : on te dis ce qui va, ce qui va et ce qui ne va pas…”

Elle ajoute : “On ne fait pas ce métier pour devenir riche, sauf à écrire un best-seller. Mais il faut publier plusieurs fois par an. Je travaille tous les jours. Je suis adhérente de la Charte des auteurs jeunesse. Ce qui me permet de faire des rencontres rémunérées (médiathèques, librairies, dans les écoles, ateliers d’écriture…), ce qui représente grosso modo la moitié de mes revenus.”

Et même une collection sur l’érotisme adolescent

Anne Loyer, elle aussi, parle de surproduction. “Oui, c’est un secteur porteur mais c’est surtout la Bande dessinée et le manga qui tirent l’édition jeunesse. Après, c’est un secteur qui est en pleine ébullition : il y a des maisons d’éditions qui se créent ; d’autres qui ferment. Car il y a de la surproduction qui est là. Mais il y a beaucoup de publications parce que la durée d’un livre est courte. C’est le serpent qui se mord la queue… C’est un secteur qui impulse ! Il y a tellement de choses qui peuvent se faire ! En littérature jeunesse, il y a de tout : du fantastique, du polar, du noir, et même une collection chez Thierry Magnier, l’Ardeur, sur l’érotisme adolescent. Ou des albums documentaires, etc. C’est hyper-riche.”

C’est une forme de lecture très adaptée à la jeunesse d’aujourd’hui, avec une vraie littérature ado et les séries qui s’adaptent à la manière dont les ados fonctionnent. Avec une lecture addictive

Sylvie Vassalo, directrice du salon du livre jeunesse de Montreuil
Sylvie Vassalo, directrice du salon d l’édition jeunesse de Montreuil. Photo : Ted Paczula

Directrice du salon du livre jeunesse de Montreuil, Sylvie Vassalo complète : “C’est un secteur très créatif, qui recherche des formes éditoriales différentes. Et aussi des formes variées de l’objet livre.” C’est un peu cette inventivité qui sauve le papier. “Il y a plusieurs choses qui se conjuguent, énonce-t-elle : l’inventivité, oui ; mais aussi une transmission du livre dans les familles qui fait que l’on continue à aimer les livres papier ; il y a aussi le fait, indiscutable, que le format papier n’est pas du tout adapté à certains livres comme les pop-up.”

Sylvie Vassalo va plus loin : “Dans notre société, la question de la lecture est super importante. C’est important pour l’éducation. Pour les parents. Pour les politiques publiques. C’est aussi, l’édition jeunesse, une forme de lecture très adaptée à la jeunesse d’aujourd’hui, avec une vraie littérature ado et les séries qui s’adaptent à la manière dont les ados fonctionnent. Avec une lecture addictive.” Qui sait s’adapter, dans la mise en page, dans le lien entre images et textes, aux codes préférés de chaque segment de lecteurs.

Surproduction : “Un problème que le secteur va payer…”

Quant à la surchauffe, à la surproduction, “c’est un problème que le secteur va payer…, prophétise Sylvie Vassalo. Il y a eu une hausse des coûts de production éditoriale, de la quantité d’ouvrages créés : plus de 19 000 (!) parus en 2021, c’est le double de ce qui se créait dans les années 2000. Même avec un développement du lectorat, cela ne pourra jamais correspondre. Cette surproduction, on la ressent particulièrement chez les libraires et les bibliothécaires.” Sont-ce les éditeurs qui veulent produire beaucoup pour répondre à la civilisation du zapping…?

Éditeurs opportunistes

Une belle partie de la librairie l’Échappée Belle, à Sète, est réservée à l’édition jeunesse et à ses nombreuses déclinaisons. Photo : Olivier SCHLAMA

“Il y a un faisceau d’éléments, répond-elle. D’abord, au vu de l’attractivité du marché, beaucoup d’éditeurs qui n’en faisait pas se sont mis à faire de l’édition jeunesse ; certains se sont mis, par opportunité, à publier des livres de littérature ado avec moins de volonté de faire attention aux contenus ; et puis tant que le secteur est dynamique, chacun cherche sa place… Pour l’instant, on n’a pas trouvé de forme de régulation”.

“Médiateurs littéraires”, passeurs de cette littérature

Pour les auteurs, en tout cas, hormis quelques cas rares, difficile d’en vivre… “C’est un secteur où les droits d’auteur ne sont pas si importants que cela, de 3 % à 10 % voire 12 %.” Cela reste un sujet tabou. Et du fait de la surproduction, “la quantité par titre est limitée, ce qui diminue automatiquement le volume des droits d’auteur”. Autre fait, les réseaux de médiathèques et de bibliothèques contribuent au dynamisme du secteur. “Il y a aussi beaucoup d’associations comme la nôtre qui bossent dans ce secteur. Les auteurs, les éditeurs, bibliothèques il y a toute une immense famille que j’appelle de “médiateurs littéraires” qui se font les passeurs de cette littérature. C’est un réseau solide.”

On essaie d’avoir des productions plus durables et de privilégier des titres à la fois humoristiques – c’est la ligne éditoriale de notre catalogue – et, si possible, des sujets sociétaux qui peuvent accompagner et aider les enfants à grandir”

Marie-Amélie Léon

De son côté, Marie-Amélie Léon, responsable éditoriale jeunesse chez Glénat, maison d’édition où BD et mangas sont bien représentés, dit : “Chez nous, le catalogue jeunesse est petit, représentant 50 à 55 titres édités chaque année. C’est une petite structure par rapport à d’autres maisons d’édition jeunesse.” Face à la surproduction du secteur, Marie-Amélie Léon explique : “Notre stratégie, aujourd’hui, c’est de travailler avec des livres sur la durée. C’est-à-dire de ne pas forcément miser sur la parution aux moments des sorties. On essaie d’avoir des productions plus durables et de privilégier des titres à la fois humoristiques – c’est la ligne éditoriale de notre catalogue – et, si possible, des sujets sociétaux qui peuvent accompagner et aider les enfants à grandir.”

“Malgré les écrans, on continue d’acheter des livres…”

Que pense cette spécialiste de l’engouement autour du livre jeunesse ? “Dans ce secteur, l’offre est riche. Et malgré le développement des écrans, beaucoup de gens continuent malgré tout d’acheter des objets tels que les livres. C’est un objet culturel qui fait partie de la vie des familles ; il est très présent dans les écoles. C’est un objet qui, selon moi, n’est pas vraiment menacé. Après, il y a une telle offre qu’il est difficile d’exister sur ce marché. Il n’y a qu’à voir les rayons qui débordent des rayons, à la Fnac, par exemple. Et puis il y a aussi des livres-jeux. La particularité de l’édition jeunesse, c’est que on est parfois à la frontière de l’objet livre et on est parfois proche du jouet avec des contenus, de la musique, des choses à trouver, à découper, etc. C’est très diversifié…”

“Une richesse du patrimoine écrit pour la jeunesse”

“Maison de livres”, à Aniane (Hérault). Photo : Olivier SCHLAMA

L’édition marche fort en Occitanie, comme Dis-Leur vous l’avait expliqué ICI. Ainsi que l’édition jeunesse comme l’affirme Occitanie Livre et lecture. Le satellite culturel ad hoc de la Région Occitanie rappelle que cette part de l’édition représente un chiffre d’affaires de 47,1 M€ en 2021 (46 M€ en 2019) qui la place dans le peloton de tête des régions en France. Vu l’engouement, elle a même créé Trampoline, la mini web-série documentaire sur le livre jeunesse en mouvement  produite et diffusée cet automne sur son site et nos réseaux sociaux pour “valoriser les collections de livres jeunesse conservées par des établissements documentaires d’Occitanie, impliqués dans le plan régional de conservation partagée des collections jeunesse que Occitanie Livre et Lecture coordonne depuis 2005. Et qui, selon sa directrice, Cécile Jodlowski-Perrot “reflète la richesse du patrimoine écrit pour la jeunesse.” L’édition jeunesse est aussi valorisée par la mise en réseau des fonds de médiathèques, comme celle de Montauban, très active, qui a organisé un salon du livre jeunesse…

Les éditions du Rouergue et le format carré

Côté édition, on peut citer plusieurs maisons spécialisées comme Lirabelle, à Nîmes, ; Plume de carotte, à Toulouse ; A2MIMO, à Mireval ; Le Diplodocus, à Quissac  ou encore Le Vengeur masqué, à Toulouse.“Parmi les éditeurs, les éditions du Rouergue, créées à Rodez par Danielle Dastugue, qui ont eu un rôle majeur dans l’évolution de l’édition jeunesse, avec l’apparition du format carré et le développement d’une nouvelle ligne graphique grâce au travail mené par Olivier Douzou, auteur-illustrateur, mais aussi directeur artistique pour le Rouergue Jeunesse. Il est toujours installé à Rodez”, indique encore Occitanie Livre et Lecture.

“Une valeur refuge”

Fondatrice de A2MIMO, basé à Mireval, près de Sète, Annie Pignol confirme l’état du marché du livre jeunesse : “J’ai créé cette maison d’édition il y a six ans ; je fais des albums illustrés, notamment que je publie à un rythme de sept albums par an.” En changeant de distributeur, ses livres sont encore davantage vendus dans le réseau des librairies. “L’engouement ne se dément pas. C’est une valeur refuge. Il ne faut pas avoir peur des écrans. Il n’y a pas de crainte à avoir : le livre, c’est un moment partagé. Livres et tablettes sont complémentaires…”

Lui-même ayant plusieurs casquettes (auteur, illustrateur, éditeur…) Olivier Douzou , basé à Rodez (Aveyron), confirme que l’édition jeunesse ne fait que grandir mais “je reste prudent : le prix du papier, notamment, augmente, et si le nombre de livres édités augmente c’est par la profusion de maisons d’édition. Cela dit, la France est très bien dotée en matière d’édition jeunesse, avec des ouvrages de grande qualité. On est assez privilégiés…”

Auteurs en nombre et festivals spécialisés

Côté auteurs, l’Occitanie, ce sont, en 2021, 343 auteurs-illustrateurs jeunesse sur 1 143 auteurs tous genres littéraires confondus, soit 30 % de l’ensemble.Parmi les auteurs-illustrateurs jeunesse, de grandes personnalité en région : Olivier Douzou, Thierry Dedieu, Ronald CurchodEdouard Manceau, Henri Meunier… Des auteurs-illustrateurs se rassemblent en atelier par exemple. On peut évoquer deux ateliers toulousains, tous deux situés Rue du Taur : L’atelier du Canapé et L’Aquarium. On peut aussi penser à la galerie d’illustration à Toulouse qui repère de jeunes talents, Les Multiples. Ou la Galerie associative toulousaine Macao et Cosmage : une association qui promeut l’illustration jeunesse en organisant des événements et en louant des expositions d’artistes.

 

Les festivals littéraires ne sont pas en reste avec le Festival de BD Sérignan, par exemple, le Festival du Livre Jeunesse Occitanie, organisé chaque année fin janvier à Saint-Orens (31). Ce festival organise chaque année avec Toulouse Métropole une bourse de création Arts et Littérature, qui favorise la création d’une performance qui est présentée lors du festival jeunesse : en 2023, aura lieu la représentation de ID’ÎLES, lecture musicale et dessinée crée par Stéphane Servant et Audrey Spiry, les coauteurs de l’album L’Expédition, lui auteur, elle autrice-illustratrice. Ou encore l’association Tapatoudi qui organise un festival éponyme.

Olivier SCHLAMA

Les best-sellers actuels :

1. Jack et la grande aventure du cochon de noël. JK Rolling – Gallimard
2 et 3. Harry Potter. JK Rolling – Gallimard
4. Le Prince cruel. Holly BLack – Rageot
5 et 6. Mortelle Adèle – Bayard
7 Harry Potter. JK Rolling – Gallimard
8 Le Petit prince – Gallimard
9. Vendredi ou la vie sauvage – Gallimard
12. La Rivière à l’envers – JC Mourlevat – Gallimard
13 La Couleur des émotions – Anna LLenas – 4 fleuves
14. Le Royaume de Kensuké M. Morpugo – Gallimard
16 Nos Étoiles contraires – John Green Pocket

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