Pas moins de 660 artistes ouvrent leurs ateliers gratuitement au public, un peu partout dans nos treize départements, dans une semaine, les 14 et 15 octobre. Pour la 6e année consécutive, la Région Occitanie, deuxième en France pour le nombre d’artistes, organise les Journées des ateliers d’artistes, “un succès qui ne se dément pas”, qualifie Claire Fita, vice-présidente.

Ouvrir un cursus bilingue ; développer l’enseignement renforcé ; aider à l’ouverture d’une calendreta ; déployer une signalétique bilingue… L’Office public de la langue occitane a élaboré douze fiches-conseil pour les maires. Sur 4 500 communes d’Occitanie, 500 devraient déjà s’en saisir : elles s’étaient prononcées en faveur d’une politique active de vulgarisation dans une grande enquête menée par la Région Occitanie voici un an. Elu régional chargé du dossier, Benjamin Assié en explique la philosophie.

Les porteurs de projets ont encore un mois pour déposer leur dossier dans le cadre des budgets participatifs de la Région Occitanie. Plusieurs dizaines l’ont déjà fait : transformer des filets de pêche en textiles, planter des arbres mellifères, créer un poulailler municipal… Exemple de réussite avec la boutique collaborative KSK, en Haute-Garonne.

Ebénistes, verriers, céramistes… Sous la houlette de la Région, douze représentants d’Occitanie – qui en compte 4 000 – exposent au Grand Palais qui est l’équivalent de la fashion week pour la mode textile. Une participation de qualité saluée par Carole Delga. Dans un contexte où ces professions, fragilisées, sont en souffrance et auxquelles le gouvernement vient d’accorder un plan stratégique de 340 M€.

Anticiper sur les défis pour ne pas avoir à réagir “au pied du mur” et développer l’économie bleue en Occitanie : c’est la mission de cet outil unique en France. Il a fallu dix ans pour inaugurer, samedi 2 juin, ce centre qui va doper la recherche et qui accueille aussi des start-up prometteuses. Les organisations professionnelles de pêcheurs et des conchyliculteurs s’en réjouissent.

Quelque 5, 5 millions d’habitants sont concernés par aedes albopictus. Le “tigre” a, désormais, colonisé toute l’Occitanie. Et le réchauffement climatique lui permet de conquérir des territoires montagneux. L’ARS en appelle à la “mobilisation de tous” pour limiter les risques, y compris de transmission de dengue, de zika ou de chikungunya.

Désimperméabiliser les cours d’école, c’est bien. Remettre de la nature dans les centres-villes surchauffés, c’est bien aussi. Le syndicat professionnel Fredon Occitanie accompagne cinq communes de la région dans ce projet lauréat des budgets participatifs de la Région Occitanie, déjà à la pointe dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Les budgets participatifs de la Région Occitanie s’organisent désormais suivant deux seuls thèmes : urgence climatique et éducation et solidarités, selon Olivier Roméro-Gayo, conseiller régional chargé du dossier. La mue n’est pas finie : la Région ambitionne d’ici la fin du mandat de consacrer 5 % de son budget aux projets participatifs ! Et même aller vers les signataires d’une pétition noircie d’au moins 10 000 signatures.

Ce jeudi a été présenté le plan régional pour “les jeunesses, élaboré par les jeunes” avec des mesures originales qui n’existent pour certaines qu’en Occitanie, comme la faible tarification jusqu’à la gratuité des transports ; la prise en compte de la précarité alimentaire ou la mise en place de médiateurs dans les lycées contre le harcèlement et le racisme.

Sécheresse historique, état des ressources préoccupant… La Région Occitanie, qui possède deux bras armés avec deux organismes, BRL et le CACG, entend bâtir une feuille de route avec des actions pour économiser l’eau, optimiser son exploitation, en récupérer lors d’orages cévenols par exemple, restaurer les zones humides, imaginer des solutions de réutilisation…

Recharger son smartphone, sa trottinette ou son ordinateur gratuitement en extérieur : c’est l’idée commercialisée par la société Elio’s, créée par des anciens étudiants de l’université de Perpignan et récompensée dans le cadre des budgets participatifs de la région Occitanie. Plusieurs collectivités ont déjà acquis l’un de ces “arbres solaires” pour offrir ce service à leurs habitants.

Face à la désertification médicale, les centres de santé fleurissent. L’ancien élu Jérémie Malek en a créé un, associatif, à Montpellier et étudie la possibilité d’en créer un second. Pour la Région Occitanie, qui en compte par ailleurs une vingtaine d’autres indépendants, c’est l’un des grands oeuvres du mandat avec la volonté de créer 60 à 70 centres de santé et d’embaucher 200 médecins. Vice-président de la Région, Vincent Bounes explique pourquoi cette solution fonctionne alors que l’hôpital public est, lui, en grande souffrance.