Le préfet de région a dressé le bilan de cette année. En 2023, le nombre de dossiers "dommages", imputables à l'ours est moins élevé que l’année dernière (377 contre 389 en 2022) en soulignant la nécessité de maintenir activités de montagne et présence de l'ours.

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A mi-saison, la Fédération Nationale Ovine dit constater “des dommages en forte augmentation sur les troupeaux” dus à la prédation des ours. Les éleveurs “exigent que l’Etat décuple les moyens humains et matériels affectés à l’effarouchement des ours.” Du côté de l’association Pays de l’Ours – Adet, on insiste au contraire sur “le caractère peu prédateur de l’ours dans les Pyrénées.”

De la balade familiale à la randonnée à la journée, l'association "Pays de l'Ours - ADET" propose de nombreuses sorties "sur les traces de l'ours" dans les Pyrénées, Dont une toute nouvelle, sur le massif de Paloumère (Haute-Garonne et Ariège).

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Avec 76 individus dénombrés par l’Office français de la biodiversité, on assiste à une vraie dynamique dans le massif. Mais la population de plantigrades n’est pas encore viable, selon le directeur de l’association Pays de l’Ours-Adet. Alors que l’ours est responsable, en 2022, de 331 attaques pour 590 animaux tués ou blessés sur le cheptel domestique, l’État met davantage de moyens pour mieux protéger les troupeaux et former les bergers.

[mise à jour le 26 novembre 2021] A Seix, dans l’Ariège, la battue aux sangliers tourne au drame samedi quand un groupe de chasseurs tombe nez-à-nez avec une ourse et ses deux oursons. Une enquête est ouverte. La présidente du département réclame que la population de plantigrades soit a minima régulée. De quoi alimenter le bras de fer entre pros et anti-ours. La procureure de Foix indique que le chasseur était possiblement en infraction… Une information judiciaire a été ouverte pour « destruction d’une espèce protégée »

Un berger vient d’être attaqué et 56 brebis sont mortes pour échapper à un ours. C’est dans ce contexte qu’un vaste projet de conservation de l’ours est mis en route. Réensauvagement du territoire, subtilisation de la montagne par le prédateur… C’est la lecture très critique du projet Life Ours Pyr des élus départementaux de l’Ariège et de la chambre d’agriculture, furieux d’en avoir appris la conception par hasard et qui en demandent à Macron le retrait. “Plus il y aura des ours moins il y aura des troupeaux et des hommes”, alerte Christine Téqui, présidente du conseil départemental de l’Ariège.

Depuis Melba, la présence de l’ours dans les Pyrénées est une réussite : la population est aujourd’hui de 64 plantigrades contre zéro en 1996 en Pyrénées centrales. Mais il manque des reproducteurs. Selon l’association Pays de l’Ours-Adet, l’opinion publique est favorable à cette présence. Point noir, “l’escalade de la violence des opposants”.