Fruit d’une concertation menée en 2024 avec l’ensemble des acteurs du territoire, l’Etat et la Région Occitanie investiront respectivement 656 M€ et 532 M€ pour entretenir et moderniser les infrastructures de transports d’ici 2027.
Mobilités
Ce n’est pas une histoire de clochemerle. En pays catalan, un accident de train en juillet 2024 bloque toute circulation sur une partie de la ligne Perpignan-Villefranche-de-Conflent à cause d’un ouvrage appartenant à une petite commune. Cette situation, qui illustre la difficulté symbolique des petites lignes à exister, est dénoncée par l’association Train en Têt, qui a réussi à mettre tout le monde autour de la table lors d’une réunion avec le sous-préfet.
Faut-il supprimer les ZFE (zones à faibles émissions), qui limitent ou interdisent l’accès à certains centre-ville aux véhicules les plus polluants ? C’est en tout cas le souhait de certains députés du Rassemblement national qui ont déposé une proposition de loi en ce sens. Ils font suite à l’appel de certains avocats, notamment à Montpellier, pour les faire annuler.
Chaque année, à l’approche de l’hiver, la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) porte la campagne “Cyclistes, brillez !”. L’association Monta’vélo 82 soutient cette campagne au niveau local, à Montauban mais également dans tout le département du Tarn et Garonne. Une parade à vélo est prévue le 14 décembre pour sensibiliser les usagers à cette prudence nécessaire.
La start-up toulousaine, qui construit deux usines à Francazal et aux USA, a reçu une aide de 95 M€ de l'Europe. Les intentions de commandes affluent pour ses deux modèles : un avion 100 % électrique destiné à la formation des pilotes et un aéronef hybride régional pour relier des villes moyennes. Le point avec Jérémy Caussade, cofondateur d'Aura Aero.
Le plus grand salon français du cycle "ProDays" se tiendra exceptionnellement à Toulouse (MEETT), du dimanche 23 au mardi 25 juin. En raison des Jeux Olympiques, les organisateurs ont en effet dû rechercher un site alternatif pour accueillir le salon. C’est Toulouse qui a été retenue pour accueillir l’événement, reconnaissance de l’action volontariste de la Région pour développer la filière vélo, quand on sait que 40% des Français pratiquent le vélo au moins une fois par mois.
La gratuité pour les quelque 500 000 habitants de la métropole a fait bondir la fréquentation de ce réseau de transports collectifs : + 23,7 % en quatre mois ! Même le coût, près de 40 M€ selon la chambre régionale des comptes, serait moindre explique Mickaël Delafosse grâce notamment au versement mobilité des entreprises. Le Clapas devrait voir ces bons chiffres continuer à augmenter avec l’arrivée, en 2025, de la 5e ligne de tram, d’un réseau de trambus et 70 bus à haut niveau de service.
En élaborant un plan vélo, le département de l’Aude, où 42 % des collégiens habitent à moins de dix minutes à vélo de leur établissement, veut passer à la vitesse supérieure. Pour le peaufiner, la présidente, Hélène Sandragné s’est rendue dans le département voisin des P.-O. qui a déjà engagé, lui, 41,9 M€ dans le vélo et compte arriver à 700 km de voies réservées en quatre ans. “Il y a des besoins et une vraie demande”, exprime la présidente de l’Aude qui y voit aussi un moteur économique.
Grâce à des centaines de compteurs, on en sait un peu plus sur l’usage du vélo. En ville et en zone rurale. Selon Vélos & Territoires, le “vélotaf” (pour aller au travail et à l’école) a le vent en poupe. Dans les deux capitales régionales, on dépasse allègrement les 20 000 passages par jour en moyenne (+ 10 % dans la Ville Rose). Faudra quand même faire chauffer un peu plus les mollets pour que la petite reine atteigne 12 % des modes de déplacement voulus contre 5 % aujourd’hui en France.
Ce ne seront pas des RER comme en région parisienne avec lignes dédiées. Ce principe édicté par Macron pour faciliter l’accès aux grandes villes et convaincre les gens d’utiliser les transports plus propres pourrait améliorer sensiblement l’interconnexion de tous les moyens de transports dans la Région. Le Parlement vient d’en entériner le principe. Dans l’attente d’une validation par le gouvernement et surtout des moyens de cette ambition, le vice-président de la région, Jean-Luc Gibelin, dresse le portrait-type des besoins en Occitanie.
La question de la mobilité est un vrai sujet de société, lorsqu’on sait qu’en France près d’un tiers des jeunes de 18 à 24 ans renonce régulièrement à des services du quotidien faute d’avoir un moyen de transport pour s’y rendre. Dans ce domaine, la Région Occitanie se veut exemplaire pour encourager ses habitants à se déplacer à moindre coût, mais aussi de manière plus écologique,
C’est à la Cité de l’Espace, à Toulouse, que Vincent Garel (CRTL Occitanie) et Muriel Abadie (vice-présidente de la Région) ont tiré le bilan touristique depuis le début de l’année et esquissé les perspectives pour la saison estivale à venir. Un constat plutôt optimiste dont se dégage un grand vainqueur : le “tourisme vert” !
En Occitanie, à peine six d’entre-elles sont dédiées à des publics en difficulté, dont une vient d’ouvrir à Perpignan et une 7e est envisagée à Béziers. Grâce à une pédagogie adaptée, le permis y est synonyme d’inclusion alors que, plus largement, un quart des Français sont sans solution de déplacement. Thomas Chevillard, président de Mob’In France, dit : “Cela peut n’être que le dernier étage d’une fusée pédagogique.” Et les besoins sont importants.