Depuis le 16 mars, les écoles sont fermées, coronavirus oblige. Depuis, les enseignants s’escriment à donner exercices, devoirs et activités par le biais d’internet. Dis-Leur publie des témoignages de parents et d’instits frôlant parfois le surmenage. Dans un entretien à Dis-Leur Sophie Béjean, rectrice d’académie, dit les comprendre. Et annonce la distribution de centaines d’ordinateurs et de kits pédagogiques aux enfants défavorisés.

(Mis à jour le 31 mars). Amarré à Sète, le bateau-usine Ôdeep One est toujours dans l’attente d’aides de l’État ou de partenaires privés. Lui qui habituellement puise de l’eau de mer des grands fonds pour fabriquer une boisson va quand même, à la place, embouteiller du désinfectant en empruntant à sa banque. Il commence ce 1er avril à raison de 600 tonnes de bouteilles par semaine. Pour la suite, la compagnie lance un appel à des partenaires privés.

Il y a bien sûr les plats à livrer proposés par les restaurants, les traiteurs et les drive des fast food, les seuls qui peuvent servir à manger, coronavirus oblige. Pour le reste, terminé : impossible de profiter de la convivialité d’un restaurant. Des initiatives se font jour çà et là pour sauver les stocks alimentaires et remplir un peu le tiroir-caisse des commerçants.