C'est le seul département en France avec la Seine-Saint-Denis dans ce cas. Le Premier ministre a validé l'expérimentation jusqu'en 2026 et les élus de la collectivité ont voté à l'unanimité un accord qui dégagera une marge de manoeuvre financière pour mieux accompagner ses 23 000 allocataires vers l'emploi.

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Une votation dans 24 communes pour un pont, c’est rare. Le département des Pyrénées-Orientales en a organisé une ce week end, validant avec succès le projet de desserte du Vallespir. C’est l’un des moyens pour faire “revenir les citoyens aux urnes”, confie Hermeline Malherbe, la présidente, citant budgets participatifs ; appel à projets pour les jeunes et consultation pour le nom du département. “Tout ceci prépare le terrain à des projets immobiliers”, maintient Daniel Bouix de l’association Bien vivre en Vallespir, malgré les dénégations du département.

Alors que pour préparer l’après-covid, les experts de l’OFCE préconisent de doubler le plan de relance de 100 milliards d’euros pour les 10 ans à venir en France, à l’échelle d’un département il n’y a pas d’argent magique mais un choix dicté par davantage de lien social et une réflexion boostée pour l’après… Comme l’explique Hermeline Malherbe, la présidente des Pyrénées-Orientales.

Au Puigmal, Carole Delga, a inauguré, raquette aux pieds, la nouvelle version de cette station. Exemple unique de diversification pour moins dépendre du tout-ski. En Haute-Garonne et Hautes-Pyrénées, les collectivités lancent aussi ce pari depuis 2018. Les P.-O., elles, mènent une étude sur la complémentarité des neuf stations du département. Ces stations de moyenne montagne semblent plus résilientes face au changement climatique et plus à même à répondre au désir des familles de vivre l’expérience montagne.

Un record : plus de 650 mérous viennent d’être comptabilisés dans la plus grande réserve marine de l’Hexagone, à Cerbères-Banyuls, qui demande à Jean Castex de doubler sa superficie. Désormais, les spécialistes espèrent que ce poisson, protégé en France, essaime à l’extérieur du sanctuaire. Ce prédateur symbolise une biodiversité retrouvée.

L'initiative du parc naturel régional des Pyrénées Catalanes est d'une modernité incroyable qui invite des habitants des communes concernées à s'exprimer sous forme d'ateliers puissants sur les besoins et les enjeux de ce territoire. Une aide à la décision originale pour les maires au moment où certains doivent réviser leur urbanisme. Environnement, cadre de vie, activités économiques... Les idées fusent. Des actions concrètes ont débuté. La démarche tranche avec les habituelles procédures tristes et déconnectées de la population. Le premier magistrat n'est plus seul dans son bureau pour prendre sa décision. Pour Hermeline Malherbe, présidente du département des P.-O. et du PNR, "les habitants sont une vraie force de proposition".

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