À Fournès, non loin du Pont-du-Gard, rebelote : une dizaine d’organisations, dont Attac, organisent une seconde journée de mobilisation d’échanges et de débats au sein de laquelle sera présenté le “projet de Fournès”, autour d’un pôle agricole pour remplir les assiettes des cantines, un marché de producteurs, une ressourcerie, etc. L’association Adere a imaginé le projet.

Non invités au Ségur de la santé, les psychologues, en colère, manifesteront le 10 juin. Comme nous l’explique Hélène Brocq, psychologue reconnue, la crise a révélé des archaïsmes : un nombre insuffisant de postes en institutions ; des consultations sous payées qui se profilent, inféodées à une prescription médicale ; des quidams, sans formation, qui ont le droit de s’installer comme psychothérapeutes, etc. Les psychologues demandent à être reconnus professionnels de santé sans se voir imposer des méthodes comme les TCC.

La mairie indique que la demande lui est parvenue trop tard. Faux répond l’association, mails à l’appui. Et qui n’a pas pu promouvoir le projet européen avec leurs homologues des jeunes européens fédéralistes de la Catalogne. Référent pour le Sud-Ouest des Jeunes Européens, Samuel Touron n’y voit qu’une raison politique, ce que dément le cabinet de Louis Aliot. Territoire de Progrès s’est fendu d’un communiqué de soutien.

Sous la houlette de la LPO et le Muséum d’histoire naturelle, vous pouvez participer à un comptage national depuis votre jardin, un parc voire votre balcon. Cela donnera au final une photo de la stabilité ou du déclin de certaines espèces et d’une biodiversité malmenée. L’an dernier, 4 000 volontaires ont observé 90 000 oiseaux se poser sur leur lopin ! Un engouement depuis les confinements alors que l’agriculture est la première cause de l’érosion continue de biodiversité…

Elles sont une alternative aux grandes surfaces et luttent contre la désertification rurale : grâce à une campagne de dons, l’association nationale Sauvons les Associations a lancé avec celle des maires ruraux et la société Monépi, Bouge Ton Coq. Le but : aider à la création de 2 000 épiceries à but non lucratif en France, dont six existent déjà en Occitanie et neuf sont en cours de création avec un potentiel de 25 à moyen terme.

Intégré à la pépinière Innovosud, à Béziers, FairFair vient de lever 400 000 € et se positionne comme l'une des entreprises spécialistes du dépannage d'urgence en France. Entretien avec Yves Gilet, président de la start-up, qui porte de grands projets de développement et qui veut apporter sa pierre à une moralisation d'une profession où de nombreux escrocs ont sévi.

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“Le tout répressif est un échec.” François-Michel Lambert a brandi il y a quelques jours un joint en pleine Assemblée. Il est l’auteur avec notamment des députés de la majorité d’un rapport très étayé pour la légalisation contrôlée par l’Etat. Une position à rebours de l’exécutif qui, lui, veut encore durcir la répression. Macron avait annoncé un grand débat national ? Des députés lui demandent un référendum pour “éviter d’hystériser le débat pendant la présidentielle”…

Lysiane, à Sète, Frédéric, à Montbazin, et quelque 150 autres familles de la région, en situation de précarité, bénéficient chaque année du concours de cette association discrète, créée en 1945 en France et en 1998 en Occitanie, qui les aide dans les travaux d’amélioration de l’habitat, au coeur des enjeux sociaux. Ils ne paient que 10 % du chantier. En échange ils mettent la main à la pâte.

Une première. À l’initiative d’un prof d’EPS, Thierry Oger, d’un champion de nage libre, Bertrand Venturi, et d’un pompier, Laurent Gayraud, l’association Swim4Sea organise une semaine de nage et de ramassage de déchets. L’événement, à échelle réduite cette année, a vocation a prendre de l’ampleur et à s’enrichir. Le député François-Michel Lambert propose que l’on équipe nos machines à laver de filtres pour retenir les fibres synthétiques, un fléau.

Selon l’enquête annuelle de Pôle emploi Occitanie, les souhaits d’embauche ne baissent que de 3,6 % en 2021 et concernent surtout des emplois durables en CDI ou CDD de plus de six mois. Dans la région, très touchée par la saisonnalité et le trou d’air de l’aéronautique, les métiers des services concentrent 60 % de ces intentions. La santé fait, elle, une entrée remarquée, avec les infirmiers, dans le top 10 des métiers les plus recherchés.

Ces formations hyper-professionnelles s'arrachent. D'autant plus qu'elles maillent le territoire et que les élèves peuvent suivre des études secondaires près de chez eux. Exemple avec l'IUT de Sète qui s'enrichit de deux formations acquises de haute lutte. Sophie Béjean, rectrice d'académie, fait le point sur cette filière hyper-recherchée qui ne fait pas de bruit.

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Recycler des centaines de tonnes de coquilles d’huîtres par an en en faisant un béton sain grâce à l’électrolyse : c’est de l’économie circulaire qui permet de créer des nurseries pour la faune sous-marine, des barrières à déchets et bien d’autres choses en préparation. Et de réduire les coûts de traitement de ces déchets. La société Géocorail et l’Agglopôle de Sète expérimentent pour la première fois cette solution à Mèze (Hérault).

“Tout le monde est pour le vélo !” dit Henri Nayrou, ancien président du département de l’Ariège et ex-rédacteur en chef de Midi Olympique qui a vu naître cette “mode”. À Toulouse et Montpellier, c’est la course aux armements à l’heure où le mot coronapiste entre dans le dictionnaire ! L’opération nationale Mai à vélo ne fait que confirmer l’engouement pour le deux-roues. Dans les grandes villes comme dans les départements ruraux, la petite… reine.

[Mis à jour le 2 septembre 2021] L’union fait la force : la présidente de Région, Carole Delga (PS), le maire de Montpellier Mickaël Delafosse (PS) et celui de Toulouse, Jean-Luc Moudenc (LR), avaient su avancer ensemble pour relancer ces projets à grande vitesse à l’arrêt depuis 30 ans. Quatre mois après, la présidente de Région affirme ce jeudi que “le tour de table financier est validé” et que l’enquête publique sera bientôt lancée.

Le Sol-Violette est une monnaie locale citoyenne. Une façon de dynamiser la production locale et de mettre en valeur un territoire qui s’inscrit dans une approche plus vertueuse de la circulation d’argent. Avec une dimension solidaire : la Sol-Violette vient d’être désignée lauréate des budgets participatifs de la Région Occitanie et va pouvoir continuer aider des dizaines de familles en grande précarité alimentaire.

C’est un acte citoyen  ; c’est de l’argent placé issu des bas de laine bien remplis qui a du sens et qui rapporte entre 4 % et 6 %. La région Occitanie s’est associée avec la CRCI et la société toulousaine Wiseed pour créer la plateforme EpargneOccitanie. Pour répondre à leur besoin d’argent frais en vue d’une nouvelle production par exemple, 250 entreprises ont candidaté à ce dispositif unique en France. Vingt sont déjà retenues. Avec l’objectif de réunir 20 M€ en cinq ans.  Dans six secteurs principaux : environnement, énergies renouvelables, santé, numérique, alimentation et mobilité.