Chaque année, les offres à 1 €, qui ne sont qu’une partie des offres tarifaires de la Région d’Occitanie, représentent un coût de 9,1 M€. Le nombre de billets vendus a augmenté pour atteindre 2,7 millions en 2023. Soit 13 % de la fréquentation totale des trains en Occitanie pour 2 % du coût d’exploitation. La moitié provient de deux des quatre dispositifs du train à 1 € : les “jeunes” et les week-ends. Un succès même si “le train est mieux rempli qu’ailleurs mais moins utilisé”.

Selon le comité de pilotage, le calendrier sera respecté. La concertation autour des gares nouvelles et du fret de la phase 2, Béziers-Perpignan, se déroulera en avril 2026. Comme pour la ligne TGV entre Bordeaux et Paris, Carole Delga “demande au gouvernement de confirmer, avant la fin de l’année, le calendrier d’engagement de son financement”. Dans un contexte où se présente un “mur d’investissement” pour entretenir le réseau. Décryptage de Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région.

L’enquête publique environnementale de ce barreau de 6 km qui concerne directement 70 000 personnes se tient tout le mois d’août. Le président de la CCI mobilise le monde économique qui est “pour”, dit-il. Les opposants, incarnés par le collectif AutreCom, tentent de se faire entendre dénonçant le positionnement du préfet, favorable, qui n’en fait pas mystère.

Dix ans après sa fermeture, la Région Occitanie réouvre la ligne de train Montréjeau-Luchon. Avec cette réouverture de la ligne aux voyageurs, la Région souhaite favoriser les déplacements en train pour tous les habitants de l’axe Pau-Luchon et Toulouse-Luchon. Reliant Montréjeau à Luchon en 35 minutes, elle proposera 6 allers-retours quotidiens.

En marge de la conférence “Ambition France Transports” et suite à l’alerte de Jean-Pierre Farandou, président de la SNCF, sur le risque de décrochage du réseau ferroviaire national, Carole Delga a présenté des propositions pour permettre à l’Etat d’assumer, à nouveau, l’entretien de son patrimoine ferroviaire et a détaillé les contours d’un appel à la mobilisation pour sauver les lignes de train de la région et du pays.

Alors que la ligne nouvelle à grande vitesse continue d’avancer, l’agglomération de Sète conditionne sa participation de 840 000 € à des “contreparties fortes”. La même collectivité avait écrit à deux reprises au Premier ministre pour demander un nouveau tracé, au risque de voir le projet capoter. Le 17 avril, l’ensemble des collectivités concernées – sauf Sète – ont écrit au préfet de région, “réaffirmant le soutien et la non-remise en question du tracé”.

Depuis le début de la polémique autour de l’A 69, le sénateur Philippe Folliot dénonçait “certains opposants radicaux et extrémistes [qui] veulent faire arrêter un chantier engagé et ce, uniquement, au nom de leurs propres visions des choses”. Avec le décision du tribunal administratif de Toulouse d’annuler l’autorisation environnementale de l’autoroute entre Castres et Toulouse, l’incompréhension s’ajoute à la colère…

Faut-il supprimer les ZFE (zones à faibles émissions), qui limitent ou interdisent l’accès à certains centre-ville aux véhicules les plus polluants ? C’est en tout cas le souhait de certains députés du Rassemblement national qui ont déposé une proposition de loi en ce sens. Ils font suite à l’appel de certains avocats, notamment à Montpellier, pour les faire annuler.

Pour la seconde fois en quelques mois, les maires du Bassin de Thau, emmenés par Sète, demandent une révision du projet de ligne nouvelle. Sauf ceux de Mèze et Frontignan qui n’ont pas signé ce second courrier ! La présidente de la Région s’est battue depuis des années pour que ce serpent de mer soit remis en selle et financé. Le préfet de région pourrait être amené à organiser une réunion-vérité. Vice-président de la Région, Jean-Luc Gibelin défend ce projet “vital”.

La start-up toulousaine, qui construit deux usines à Francazal et aux USA, a reçu une aide de 95 M€ de l'Europe. Les intentions de commandes affluent pour ses deux modèles : un avion 100 % électrique destiné à la formation des pilotes et un aéronef hybride régional pour relier des villes moyennes. Le point avec Jérémy Caussade, cofondateur d'Aura Aero.  

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C’est une très bonne nouvelle pour la région. Cette liaison rapide, qui avait échoué en 2020, reprend du service et desservira, dès avril, Carcassonne, Perpignan et Narbonne vers la capitale catalane. Reste que Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région Occitanie, est “attentif” à ce que les horaires pour attirer durablement la clientèle, notamment de loisir, soient pertinents. Pour éviter un second échec.

Le plus grand salon français du cycle "ProDays" se tiendra exceptionnellement à Toulouse (MEETT), du dimanche 23 au mardi 25 juin. En raison des Jeux Olympiques, les organisateurs ont en effet dû rechercher un site alternatif pour accueillir le salon. C’est Toulouse qui a été retenue pour accueillir l’événement, reconnaissance de l’action volontariste de la Région pour développer la filière vélo, quand on sait que 40% des Français pratiquent le vélo au moins une fois par mois.

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La gratuité pour les quelque 500 000 habitants de la métropole a fait bondir la fréquentation de ce réseau de transports collectifs : + 23,7 % en quatre mois ! Même le coût, près de 40 M€ selon la chambre régionale des comptes, serait moindre explique Mickaël Delafosse grâce notamment au versement mobilité des entreprises. Le Clapas devrait voir ces bons chiffres continuer à augmenter avec l’arrivée, en 2025, de la 5e ligne de tram, d’un réseau de trambus et 70 bus à haut niveau de service.

Réunis aux Premières rencontres de Mobilités urbaines et territoires, à Toulouse, les responsables politiques veulent une meilleure accessibilité à la métropole, améliorer les interconnexions et, pour cela, créer de nouvelles infrastructures. Le dossier sera déposé en mars. Reste la question du financement qui se monte sans doute à plusieurs milliards d’euros…

L’Occitanie est au coeur de la Grande Jacquerie de 2024. Le blocage, depuis plusieurs jours, de l’A64 entre Toulouse et Saint-Gaudens à hauteur de Carbonne en est l’image la plus médiatisée. Mais de la Haute-Garonne aux Pyrénées-Orientales (avec des blocages sur l’A9) en passant par le Gers, l’Ariège ou le Gard, la région est en effervescence. Les agriculteurs attendent que le Premier ministre Gabriel Attal (qui recevait lundi soir la FNSEA) vienne à leur rencontre.

Grâce à des centaines de compteurs, on en sait un peu plus sur l’usage du vélo. En ville et en zone rurale. Selon Vélos & Territoires, le “vélotaf” (pour aller au travail et à l’école) a le vent en poupe. Dans les deux capitales régionales, on dépasse allègrement les 20 000 passages par jour en moyenne (+ 10 % dans la Ville Rose). Faudra quand même faire chauffer un peu plus les mollets pour que la petite reine atteigne 12 % des modes de déplacement voulus contre 5 % aujourd’hui en France.