Grâce à des critères comme l’accès aux espaces verts, aux infrastructures sportives et aux services de santé, l’étude menée pour ZAVA (*) révèle les endroits où bien-être et environnement favorables vont de pair. Cette année encore, l’Occitanie se distingue par sa forte présence dans le top 10 des départements offrant un cadre de vie sain en France. Trois départements de la région figurent en effet dans ce classement, avec les Pyrénées-Orientales en 4e position, suivies de près par les Hautes-Pyrénées en 5e et l’Hérault en 7e.
Bien que la région ait légèrement reculé par rapport à l’année dernière, “principalement dû aux nouveaux critères de l’étude 2025 tels que le nombre de kilomètres de pistes cyclables ou le nombre d’hôpitaux pour 10 000 habitants”, l’Occitanie reste bien classée grâce à la qualité de son air, l’accès à de nombreux espaces verts, ainsi qu’à l’abondance de sentiers et de chemins de randonnée. Des éléments décisifs qui contribuent à maintenir la région parmi les meilleures pour vivre en bonne santé.
De nouveaux critères pour suivre l’évolution des moeurs
Ce classement, réalisé pour la deuxième année consécutive, suit l’évolution des critères de bien-être et les changements notables d’une année à l’autre. Cette édition inclut de nouveaux indicateurs : kilomètres de pistes cyclables pour 100 km², médecins, diététiciens et hôpitaux pour 10 000 habitants.
L’accessibilité aux infrastructures cyclables, aux espaces verts et aux professionnels de santé joue un rôle clé dans l’adoption d’un mode de vie sain. En favorisant l’activité physique régulière, de plein air, comme le vélo ou la marche, ces éléments contribuent à la dépense calorique, au développement musculaire et à la prévention de l’obésité ainsi que des maladies qui y sont associées.
Les Hautes-Alpes se démarquent cette année comme “le département offrant le plus de possibilités de vivre en bonne santé en France, affichant un score de bien-être de 7,92/10 et le score de pollution le plus bas du classement avec seulement 1,03/10.”
Un autre facteur clé de son classement est son excellent accès aux infrastructures médicales. “Avec 0,71 hôpitaux pour 10 000 habitants, 50,3 médecins généralistes et 3,89 diététistes pour 10 000 habitants, les Hautes-Alpes se positionnent comme le département métropolitain avec la meilleure offre de soins après Paris.” Grâce à ces éléments, le département a bondi de quatre places depuis l’année dernière, surpassant notamment son voisin, les Alpes-de-Haute-Provence (2e), ainsi que la Savoie (3e).
Les Pyrénées-Orientales, au pied du podium
Cette année encore, l’Occitanie se distingue, avec trois départements dans le Top 10. Et d’abord, les Pyrénées-Orientales qui se hissent à la quatrième place, cette année, avec un score de bien-être de 7,34/10, contre 7,05 l’an dernier, gagnant ainsi quatre places. Cette progression s’explique notamment par l’introduction de nouveaux critères, tels que le nombre de diététiciens pour 10 000 habitants, qui atteint 3,41, l’un des plus élevés du classement, ainsi qu’une densité médicale renforcée avec 33,7 médecins pour 10 000 habitants.
En parallèle, le département bénéficie d’un environnement sain, affichant un score de pollution très bas (1,74/10). Son attrait est renforcé par une offre importante d’infrastructures sportives et de loisirs, avec 7,12 centres sportifs pour 10 000 habitants et 20 530 espaces publics dédiés à la baignade, permettant à ses habitants de profiter d’un cadre de vie propice à la santé et au bien-être.
Les Hautes-Pyrénées proches du sommet, l’Hérault en progression
Les Hautes-Pyrénées se classent cette année à la cinquième place avec un score de bien-être de 7,07/10, en baisse par rapport aux 7,75/10 de l’an dernier. Ce recul de trois places s’explique par l’introduction de nouveaux critères qui ont pénalisé le département. En effet, malgré une abondance d’espaces verts (19,27 pour 10 000 habitants) et un nombre élevé de sentiers et chemins de randonnée (23,32 pour 10 000 habitants), les Hautes-Pyrénées affichent des infrastructures moins développées dans d’autres domaines.
Le département ne compte que 0,54 kilomètres de pistes cyclables pour 100 km², limitant les options de mobilité douce, et son accès aux soins est plus restreint, avec seulement 0,34 hôpitaux pour 10 000 habitants. Néanmoins, malgré cette légère chute dans le classement, les Hautes-Pyrénées restent l’un des meilleurs départements pour mener une vie saine en France et continuent de se battre pour leur place dans le top 5.
L’Hérault réalise une impressionnante remontée cette année, passant de la 21e à la 7e place avec un score de bien-être de 6,94/10. Le département se distingue par ses espaces verts (11,37 pour 10 000 habitants) ainsi que par un accès facilité aux activités physiques grâce à ses 7,13 centres sportifs pour 10 000 habitants.
Son ascension dans le classement s’explique également par les nouveaux critères de cette édition, qui mettent en lumière son excellent réseau de mobilité douce avec 4,14 kilomètres de pistes cyclables pour 100 km², ainsi que son accès privilégié aux soins, avec 44 médecins pour 10 000 habitants, le deuxième meilleur ratio du Top 10 après les Hautes-Alpes. Riche d’un cadre naturel préservé et d’infrastructures favorisant la santé et le bien-être, l’Hérault s’impose comme l’un des départements les plus propices à une vie saine en France.
En savoir plus : ZAVA, https://www.zavamed.com/fr/perte-de-poids.html
Philippe MOURET
(*) ZAVA, expert européen de la télémédecine, est un service de consultations médicales à distance effectuées par des médecins habilités à consulter, prescrire et délivrer des ordonnances en ligne. ZAVA est présent dans 4 pays en Europe – le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Irlande – et a réalisé plus de 12 millions de consultations depuis 2011.
Pour déterminer les départements les plus sains pour vivre en bonne santé, ZAVA a obtenu des données françaises d’OpenStreetMap et les ont enrichies de diverses balises liées à la santé, qui ont été acquises et hébergées sur la base de données PostGIS. Ils ont utilisé diverses balises liées aux loisirs et à la santé pour filtrer les données et identifier les points d’intérêt. Pour obtenir une vue plus granulaire, ils ont combiné ces données avec un shapefile au niveau NUTS 3. Le nombre de professionnels de la santé et de diététiciens est tiré du site Internet de statistiques françaises insee.fr et de la base de données de la Drees. ZAVA a également collecté des données atmosphériques de Copernicus pour évaluer les principaux polluants en France en janvier 2024. Toutes les données ont été collectées en janvier 2025 et sont précises à cette date. L’ensemble complet des données utilisées tout au long de l’étude peut être consulté ici.
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