Ce ne seront pas des RER comme en région parisienne avec lignes dédiées. Ce principe édicté par Macron pour faciliter l’accès aux grandes villes et convaincre les gens d’utiliser les transports plus propres pourrait améliorer sensiblement l’interconnexion de tous les moyens de transports dans la Région. Le Parlement vient d’en entériner le principe. Dans l’attente d’une validation par le gouvernement et surtout des moyens de cette ambition, le vice-président de la région, Jean-Luc Gibelin, dresse le portrait-type des besoins en Occitanie. 

À l’occasion du renouvèlement de la convention pour dix ans avec quatre milliards d’euros à la clef avec la SNCF, la présidente de région a annoncé la possibilité “de pénalités très très fortes qui peuvent aller jusqu’à 9 M€ par an au total”. Et ce, à partir de cinq minutes de retard à l’arrivée. Les deux partenaires visent 100 000 voyageurs par jour.

Dès décembre, chaque 1er week-end du mois, vous pourrez prendre le TER moyennant 1 € le trajet subventionné par la Région Occitanie. Carole Delga, présidente de région, ajoute : “Je pose à l’échelle du territoire national le sujet de la gratuité des transports en commun du quotidien. L’urgence climatique en a impérativement besoin”. Sans oublier le pouvoir d’achat des Français entamé par l’inflation. “On est cependant encore loin d’une mesure valable sur tout le territoire comme en Allemagne”, juge Jean-Luc Gibelin, vice-président de la région.

À moins de trois mois de la présidentielle, Jean Castex, le Premier ministre et ex-maire de Prades (P.-O.), était à Narbonne et Gruissan ce samedi pour signer un protocole financier sur la LGV, distribuer une autre enveloppe financière pour les petites lignes et une troisième, en présence de Didier Codorniou, à Gruissan, sur le plan Littoral 21.

Carole Delga, présidente de Région, et Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, ont présenté cet après-midi des ambitions communes pour un meilleur déploiement ferroviaire en Occitanie. La première met “sur la table” 800 M€. Et attend la réponse du gouvernement pour l’autre moitié du financement. Le second a salué l’investissement de la Région.

(Réactualisé le 16 novembre 2021) À l'heure de la "Flop" 26, Railcoop, entreprise ferroviaire privée, basée à Figeac (Lot), a lancé son premier train de fret ce 15 novembre 2021. Créée en janvier 2020, forte de 10 000 sociétaires (!) elle proposera d'ici décembre 2022 des trains de voyageurs complémentaires à ceux inexistant sur le réseau SNCF. Pour mieux desservir les territoires.

Ce contenu est accessible seulement aux membres Premium et Premium mensuel.
Se connecter S'enregistrer

Une belle histoire de tortillards. Dans la région, deux trains se distinguent. Le Cévenol, symbole de la lutte des territoires, désormais exploité par la Région Occitanie, et la ligne de l’Aubrac ou Causses-Cévennes qui vient de bénéficier d’investissements lourds. Ces deux trains mythiques devraient le rester pour les générations futures.

[Réactualisé le 13 décembre 2021] Paris-Lourdes et Cerbère-Port-Bou, c’est reparti ! Et, sous l’impulsion d’initiatives privées, dont celle d’un Montpelliérain, Éric Boisseau, qui a un projet de deux trains, les très pratiques sleeping, concurrencés par les cars Macron et les les vols low cost au point de quasiment disparaître, renaissent doucement, notamment en Occitanie.