Une équipe du centre de soins Frantz-Fanon, à Montpellier, a monté un protocole unique qui vise à faire découvrir la plongée sous-marine à des personnes en exil, parfois des migrants qui ont traversé la Méditerranée au péril de leur vie. Et ça marche, comme l’explique Aurélie Méhenni, médecin et plongeuse adhérente du club sétois l’Odyssée, grâce auquel le projet a pu voir le jour.
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Locaux dégradés, violences, pas d’intimité, insalubrité… Dans son rapport, qui prend le centre de Sète en exemple, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, dénonce des conditions de rétention des sans-papiers “qui ne respectent pas le respect de la dignité des personnes retenues”.
Ils viennent du Mali, du Nigéria, de Sierra Léone du Libéria ou d’Arménie… Ils sont de langues et de cultures différentes. Mais ils ont en commun d’avoir du tout quitter en raison des persécutions et de menaces de mort liées à leur orientation sexuelle. À Montpellier, ils ont décidé d’éclaircir leur horizon en créant leur propre “Famille au Grand Coeur”.
Alors que le contexte en mer ne cesse de se détériorer, une grande exposition photo itinérante invite à tous ceux qui refusent la fatalité des noyades par milliers aux portes de l’Europe, à se mobiliser. Première escale à Sète (Hérault) pour ce rendez-vous proposé par SOS Méditerranée, avec le soutien de la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée.
Une quinzaine de cuisinières de tous pays participent à un atelier unique au Cada géré par la Cimade à Béziers. Partage, chaleur humaine, compétences mises en valeur… L’expérience riche a donne lieu à un livre superbement illustré, Cuisines d’Ailleurs. Moins un livre de cuisine qu’une recette pour un mieux-vivre ensemble.
Les 19 et 20 novembre, à Montpellier, le barreau de Montpellier organise avec 12 start-up un concours d'innovation. À la pointe dans les Legal Tech, la profession met en avant des solutions innovantes pour démocratiser l'accès au droit et reprendre la main sur des boîtes low cost. Dis-Leur donne la parole à deux start-up, l'une dans l'aide aux mineurs migrants, la seconde dans le risque alimentaire, deux sujets majeurs désertés par les robes noires.