La présidente PS de la Région Occitanie y a rassemblé ce week-end ses soutiens pour défendre l’idée d’une gauche à même de tracer son chemin entre la soi-disant droitisation de la société et l’extrême-droite. “Une gauche qui veut améliorer la vie des gens”.
Elections
“J’ai été bluffé !” : directeur de recherche à l’université Paul Sabatier, à Toulouse, Pascal Marchand le dit : il va falloir inventer la vie qui va avec l’intelligence artificielle…! Car le monde est de plus en plus piloté par des robots et Chat GPT interroge nos vies et nos métiers. Les politiques, aussi, vont devoir s’adapter comme de nombreuses professions…
Sur la base des données fournies par le ministère de l’Intérieur, l’Observatoire régional de la parité d’Occitanie a évalué la parité pour le premier tour des prochaines élections législatives dans les 49 circonscriptions de la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée.
À Toulouse, Pascal Marchand, chercheur en sciences sociales, a comparé les programmes des douze candidats à l’élection. Est-ce la fin de la gauche et de la droite ? Macron est-il de droite ; les extrêmes se rejoignent-ils… ? Les surprises sont nombreuses…
Organisé à Foix, avec l’appui du Conseil départemental de l’Ariège, par l’Observatoire régional de la parité d’Occitanie, le séminaire “Etre femme maire en France et en Allemagne – Freins et poussées pour faire avancer la parité” a permis de déterminer urgences et priorités…
Une réunion s’est tenue récemment, afin de préparer le séminaire qui aura lieu à Foix (Ariège) au mois de mars (sous l’égide de l’Observatoire régional de la parité d’Occitanie), sur le thème “Etre femme-maire en France et en Allemagne – Freins et poussées pour faire avancer la parité.”
À l’occasion des récentes élections départementales, vingt femmes ont été élues à la tête de conseils départementaux en France, dont 5 en Occitanie. Un moment “historique” pour le présidente de l’Observatoire de la Parité, qui voit ici “l’effet d’entrainement, surtout entre les deux tours, suscité par la trajectoire de Carole Delga…”
C’est une obsession collective ! Les Français ont une fringale de prévisions météo fines près de chez eux. Comment l’expliquer ? Intolérance à l’imprévu, volonté de maîtriser le risque et son environnement… Sans parler des modifications de son humeur et de ses conséquences souvent avancées sur les élections.
En France, sur 155 candidatures à la présidence d’un Conseil régional, 46 sont portées par des femmes, soit 29,7 % de femmes en position de numéro un. En Occitanie, les chiffres sont légèrement supérieurs avec trois femmes sur neuf listes, soit 33,3 % : la présidente sortante Carole Delga (PS et alliés), Malena Adrena (Lutte Ouvrière), et Myriam Martin pour La France Insoumise.
Les maires étaient appelés à se prononcer. En France, ils ont majoritairement pour. Dans la Région, ils sont 64 % à vouloir que ces échéances électorales se tiennent en juin prochain, conformément au souhait de Carole Delga, présidente de Région. Les trois plus grandes associations d’élus dénoncent : “Le gouvernement a peur du verdict des urnes.”
Recrutement de 200 médecins et infirmières, augmenter le nombre de places dans les formations, construire ou agrandir 150 maisons et centres de santé, augmenter la place du bio dans les cantines, encourager les visites des médecins à domicile… La candidate PS à sa succession à la tête de la Région Occitanie a dévoilé ses premières propositions en matière de santé, “priorité de mon prochain mandat”.
Vincent Terrail-Novès, 42 ans, maire de Balma, près de Toulouse, se définit comme “hors des partis”, comme le fut l’ex-maire de Montpellier, Philippe Saurel. Il devrait être soutenu par la République en Marche et fait de Carole Delga sa cible privilégiée.
Au lendemain du renouvellement du 27 septembre, l’Occitanie ne brille pas au Sénat par la présence des femmes. Dans les neuf départements d’Occitanie soumis à renouvellement, sur 23 sièges, 4 sont occupés par des femmes, soit 17,39 %. Exactement le même chiffre que lors du renouvellement de 2014.
Le 27 septembre auront lieu les élections sénatoriales. Il s’agira de renouveller 172 des 348 élu.e.s de la Haute assemblée. Neuf départements (sur 13) sont concernés en Occitanie. Mais mieux vaut ne pas trop attendre de ce rendez-vous en ce qui concerne la parité…
Sur près de 90% des résultats des municipales du mois de juin dernier, l’Obervatoire régional de la parité d’Occitanie relève que 18,6% des maires de la région sont des femmes, contre 20% à l’échellon national. C’est mieux qu’en 2014, mais c’est encore trop peu.
On ne peut que le constater, la réussite des listes écologistes lors du second tour des municipales, le 28 juin dernier, n'a pas emporté l'Occitanie. Les maires déjà en place ont plutôt bien résisté, notamment à droite. Deux faits marquants : l'élection de Louis Alliot (RN) à Perpignan et du socialiste Delafosse à Montpellier.
Taux de participation en baisse par rapport aux dernières municipales en France et en Occitanie mais pas autant qu’on aurait pu le craindre. Avec même une hausse en Aveyron. Le point à la mi-journée.
Alors qu'un collectif citoyen manifeste contre la venue du maire de Béziers à Frontignan ce jeudi soir, Robert Ménard dit qu'il s'agit de "réalisme de ma part. Le RN aura un mal fou à gagner des mairies tout seul. LR n'est pas au mieux. Il faut s'allier." Avec les régionales en toile de fond...
A sept mois des municipales, des listes dites citoyennes se déclarent dans la région. Notamment #Noussommes, à Montpellier qui veut "créer un arc méditerranéen de listes municipalistes", avec l'Archipel citoyen à Toulouse, Nou-s à Perpignan et peut-être une autre liste à Montauban, etc. Le sociologue perpignanais Dominique Sistach décrypte ce phénomène. Slimane Rhany, de #noussommes, explique ses "urgences".
HUMEUR : Il y aura donc 34 listes en lice le 26 mai pour les élections européennes. Un record (qui ne va pas sans quelques problèmes logistiques) ! Et pourtant, jamais le débat n’a été aussi creux et laborieux…