(Mis à jour le 31 mars). Amarré à Sète, le bateau-usine Ôdeep One est toujours dans l’attente d’aides de l’État ou de partenaires privés. Lui qui habituellement puise de l’eau de mer des grands fonds pour fabriquer une boisson va quand même, à la place, embouteiller du désinfectant en empruntant à sa banque. Il commence ce 1er avril à raison de 600 tonnes de bouteilles par semaine. Pour la suite, la compagnie lance un appel à des partenaires privés.

Il y a bien sûr les plats à livrer proposés par les restaurants, les traiteurs et les drive des fast food, les seuls qui peuvent servir à manger, coronavirus oblige. Pour le reste, terminé : impossible de profiter de la convivialité d’un restaurant. Des initiatives se font jour çà et là pour sauver les stocks alimentaires et remplir un peu le tiroir-caisse des commerçants.

Tel un entomologiste, Paul Conge fait, dans un livre, l'état des lieux de la fachosphère de plus en plus étendue et d'une certaine jeunesse en proie aux thèses d'extrême droite où l'immigration est la raison, selon eux, de tous les maux. En ces temps d'élections, ça donne froid dans le dos.

Ce contenu est accessible seulement aux membres Premium et Premium mensuel.
Se connecter S'enregistrer