Le nouvel opus de l’écrivain sétois est une fresque d’héroïc fantasy, en réalité un bel écrin pour une écriture toujours aussi littéraire parmi ses plus abouties. Le Livre des Cendres, ce sont 400 pages sur le pouvoir, l’hémoglobine, la religion, l’obscurantisme. Et un message : la liberté chérie.
Olivier Martinelli
Chaque mois, le Sétois Alain Rollat propose un rendez-vous littéraire, le Marque-Page. Cet éminent journaliste, qui fut directeur-adjoint du Monde, nous fait découvrir les livres d’auteurs régionaux issus de maisons d’éditions d’Occitanie et d’ailleurs. C’est au tour d’Olivier Martinelli, de Christophe Guillaumot et Maïté Bernard, et Anne Bourrel.
Pour une première, un coup de maître : le dernier livre d’Olivier Martinelli, l’écrivain sétois, le tome 1 du Roi des Krols, le livre des purs, est très bien accueilli. Pour deux raisons : au-delà du genre, nouveau pour lui de l’héroïc fantasy, il fait appel à la notion forte de la filiation et dénonce en filigrane l’obscurantisme religieux.