(Avec Vidéo). L’Association pour la sauvegarde du patrimoine d’Ariège-Pyrénées a lancé 9 G, un réseau de bénévoles qui signalent la présence de l’ours. Pas plus tard que mardi, un plantigrade s’est attaqué à une ruche en présence d’un agent de l’OFB ! Magali Lacube, qui faisait aussi partie de la délégation d’études de l’ours en Italie, réclame, après Christine Téqui, une régulation de l’animal.

Forte des enseignements d’un voyage d’étude dans le Trentin, en Italie, où l’on peut désormais abattre des ours, sous certaines conditions, la présidente du département, qui participe à deux réunions publiques sur la cohabitation avec le plantigrade, monte au créneau. Et demande à l’État de prendre ses responsabilités.

Recouvrir une partie de cette étendue d’eau de panneaux photovoltaïques pour vendre de l’électricité et remplir les caisses du Syndicat des irriguants, principalement agriculteurs pour lesquels ce lac est un outil de travail. Habitants, élus, Parc naturel et département ne l’entendent pas de cette oreille : le lac artificiel a pris toute sa place dans la nature environnante, servant autant les baigneurs, promeneurs que les pêcheurs. Ce projet qui créerait un précédent pose une question essentielle : des panneaux solaires, jusqu’où ?

Ambulances, véhicules, l’équivalent de 180 palettes de matériels, vêtements, outils… La mobilisation de mécènes, associations, entreprises et deux départements d’Occitanie a suscité un élan de solidarité exceptionnel. Coordonné par l’association Narbonne Ukraine Solidarité, le convoi partira dimanche 13 novembre de Narbonne pour Mykolaïv.

[mise à jour le 26 novembre 2021] A Seix, dans l’Ariège, la battue aux sangliers tourne au drame samedi quand un groupe de chasseurs tombe nez-à-nez avec une ourse et ses deux oursons. Une enquête est ouverte. La présidente du département réclame que la population de plantigrades soit a minima régulée. De quoi alimenter le bras de fer entre pros et anti-ours. La procureure de Foix indique que le chasseur était possiblement en infraction… Une information judiciaire a été ouverte pour « destruction d’une espèce protégée »

Un berger vient d’être attaqué et 56 brebis sont mortes pour échapper à un ours. C’est dans ce contexte qu’un vaste projet de conservation de l’ours est mis en route. Réensauvagement du territoire, subtilisation de la montagne par le prédateur… C’est la lecture très critique du projet Life Ours Pyr des élus départementaux de l’Ariège et de la chambre d’agriculture, furieux d’en avoir appris la conception par hasard et qui en demandent à Macron le retrait. “Plus il y aura des ours moins il y aura des troupeaux et des hommes”, alerte Christine Téqui, présidente du conseil départemental de l’Ariège.

La Région Occitanie a créé la Compagnie des Pyrénées dont la vocation est d’entrer au capital des stations et les aider financièrement à investir pour l’avenir et se transformer en station des quatre-saisons. C’est aussi un changement d’échelle pour être reconnu sur la scène européenne et lancer des plans de communication. L’Ariège est tout schuss derrière cette initiative ! 

La présidente du département de l’Ariège qui a fait l’effort d’offrir un terrain et d’apporter 2,6 M€ pousse un cri d’alarme. L’établissement doit être reconstruit. Tout le monde est d’accord. Le budget est trouvé. Mais à cause d’un micro-climat politico-politique, rien ne se passe depuis huit ans. Et il y a urgence : pour les personnes âgées, les personnels en souffrance et l’Ehpad qui n’est plus aux normes…