Que ce soit une “Confrontation Zadkine / Cocteau” dans le Lot, une exposition en trois lieux pour Jean Hugo dans l’Hérault ou une double expo (“Sur les Ruines du Prince Noir” de l’artiste contemporain Jean-Michel Othoniel et “Ingres et Delacroix. Objets d’artistes”) au musée Ingres-Bourdelle de Montauban (Tarn-et-Garonne), l’été est placée sous le signe de l’art, en Occitanie ! Une bonne façon d’oublier un peu l’actualité ?
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Pour la septième année consécutive, la Région Occitanie organise le Prix Occitanie-Médicis, afin de promouvoir les talents régionaux de l’art contemporain sur la scène nationale et internationale. À l’issue des délibérations du jury, Anna Meschiari, est la lauréate de cette édition.
La jeune Sétoise, 25 ans, cherche à mettre en place des ateliers originaux de découverte de la lagune de Thau mêlant arts et sciences. Et, parallèlement, développe une activité d’illustratrice d’ouvrages de sciences marines.
Nîmes est la seule ville d’Occitanie à avoir signé un partenariat avec le géant américain sur la numérisation de près de 7 000 objets et plus de 4 000 manuscrits. Le projet, qui propose aussi la visite virtuelle de quatre de ses six musées – une ouverture sur le monde -, se nomme Nîmes Eternelle. Tout un programme qui pose des questions, comme le dit Agathe Bougon, secrétaire générale adjointe du Conseil national du numérique. Google, qui se défend de toute exploitation cachée, affirme que “rien ne remplace l’expérience physique d’un musée”.
L’Occitanie compte 132 musées de France sur son territoire. Une offre culturelle riche et de qualité pour tous. Mais pour découvrir des artistes, il existe aussi de nombreux lieux privés. Gros plan sur deux d’entre eux : ART 27 Galerie à Montauban (Tarn-et-Garonne) et la Fondation GGL à Montpellier (Hérault).
Pas moins de 660 artistes ouvrent leurs ateliers gratuitement au public, un peu partout dans nos treize départements, dans une semaine, les 14 et 15 octobre. Pour la 6e année consécutive, la Région Occitanie, deuxième en France pour le nombre d’artistes, organise les Journées des ateliers d’artistes, “un succès qui ne se dément pas”, qualifie Claire Fita, vice-présidente.
L’expo de l’été en Occitanie, c’était forcément celle des oeuvres récentes de Martial Raysse, au musée Paul-Valéry de Sète (Hérault). La personnalité et le parcours de cet artiste de 87 ans suffisant à justifier ce grand rendez-vous qui n’avait plus eu lieu depuis 2014 au Centre Pompidou et 2015, à Venise.
Après un immense succès dans plusieurs villes du monde (Milan, Chicago, Bruxelles, Paris…) l’exposition événement s’est installée à Toulouse aux “Espaces EDF Bazacle” depuis juillet. The Art of the Brick plonge tous les curieux dans l’univers de l’artiste américain Nathan Saway, à travers la reproduction de 70 oeuvres d’art composées de millions de briques LEGO®! Et du 21 au 29 octobre, c’est le MEETT qui accueillera “l’Expo Brick Live” sur le thème des dinosaures !
Unique édifice d’Art nouveau en Occitanie, le lieu de 1 400 mètres carrés bardé de décors somptueux et de peintures raffinées a été inauguré ce vendredi par Gilles d’Ettore, maire d’Agde, et Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. “Un joyau”, ont-ils dit, pour le développement touristique et une passerelle pour la reconquête du coeur de ville.
La tapisserie “La Création”, datant de la fin du XVe siècle (ou tout début XVIe), a quitté Narbonne pour être restaurée en Belgique. la voyage ne s’arrête pas là. ce trésor patrimonial sera ensuite prêté à quelques’une des plus prestigieux musées des Etats-Unis..
Face aux incertitudes, les événements s’organisent. Ainsi la Ville de Perpignan proposera un salon du livre virtuel pour la Sant Jordi (du 23 au 25 avril), tandis que le Festival BD de Sérignan (Hérault) a repoussé les dates de sa 26e édition, du mois de mai aux 11 et 12 septembre prochains.
Françoise Adamsbaum, qui, depuis longtemps, collaborait au développement du Miam et au développement du concept des Arts Modestes (créé par l’artiste Hervé Dirosa) a été nommée directrice du Miam-Association de l’Art Modeste, à Sète (Hérault).
Rugby, viticulture… Béziers a également connu un autre âge d’or dès la fin su 19e siècle, avec prospérité économique inédite, explosion démographique inégalée et à l’avant-garde dans les arts lyriques, la ville vit alors les “roaring twenties”, ne s’interdisant aucune folie et devenant le lieu de tous les plaisirs… C’est ce que nous narre l’historien Samuel Touron.