Au cours des vingt-cinq prochaines années, les fortes chaleurs seront de plus en plus fréquentes dans toute l’Occitanie, en particulier dans les territoires les plus touristiques de la région. Elles pourraient se renforcer sur le pourtour méditerranéen et dans l’arrière-pays dès 2030 puis s’étendre à la plaine de la Garonne et au nord-ouest de la région à l’horizon 2050.
réchauffement
Au-cours des derniers jours d’avril, de nombreux agriculteurs lotois ont lutté contre le gel et des températures descendants jusqu’à -4°C. S’il est encore trop tôt pour connaître l’étendue des pertes, il est déjà avéré que près de 90% du vignoble de Cahors a été touché, 70% pour les côteaux de Glanes et de nombreux hectares des côteaux du Quercy. Plusieurs producteurs de prunes, noix, châtaignes sont également touchés par ces évènements météorologiques.
Lancé en 2022, le projet SO’ADAPT, visant à évaluer les effets du changement climatique dans les vignobles du Sud-Ouest et à définir des stratégies d’adaptation, a livré ses premiers résultats. La prochaine étape va maintenant consister à utiliser des outils de modélisation pour simuler le comportement de chaque groupe de vignobles entre aujourd’hui et 2050.
92 enseignants et chercheurs de l’université de Perpignan Via Domitia (UPVD) ont récemment signé une tribune intitulée “Pour un territoire habitable et résilient”. Leur objectif : alerter sur l’ampleur des effets du changement climatique dans les Pyrénées-Orientales et réclamer des actions fortes pour atténuer cet impact et permettre au territoire de s’adapter. Symbole, selon eux, de ce qu’il ne faut pas faire, un projet de golf…