L’Observatoire des inégalités affirme que la richesse commence, après impôts et prestations, à 3 860 € par mois pour une personne seule, à 5 790 € pour un couple et à 9 650 euros pour une famille avec deux ados. L’organisme ajoute que, certes les riches sont un peu moins nombreux – 4,7 millions – dans l’Hexagone mais ils sont de plus en plus riches.
pauvreté
"Le fossé se creuse entre les riches et les pauvres", cingle Fabien Albert, secrétaire général de la fédération de l'Hérault qui lance sa campagne annuelle de dons. En 2023, celle-ci a récolté 543 799 € de dons dont un quart pour les vacances. Bénéficiaires et dons sont en hausse, comme l'expliquent Fabien Albert et Cathy Luffroy, élue nationale. Au total, 214 000 personnes, adultes et enfants, ont bénéficié d'un programme de l'organisation en 2022.
L'association vient d'inaugurer un Cada, centre d’accueil pour demandeurs d’asile, à Millau, et poser la première pierre d'une résidence à Tarbes. Créée il y a 38 ans, la structure qui lutte avec succès contre le mal-logement s'appuie sur une idée intelligente : des milliers de particuliers qui investissent dans cette pierre solidaire. Modèle précieux par temps de crise et d'explosion du nombre de familles monoparentales décrypté par Bernard Devert, fondateur.
Soutenu par la ville et la métropole de Montpellier, un collectif de 25 associations est le premier en France à expérimenter une sorte de Sécurité sociale de l’alimentation où chacun participe en fonction de ses moyens et reçoit en retour une allocation alimentaire de 100 € mensuels.
Le fléau de la misère progresse en Occitanie, l’une des régions les plus pauvres de France. À l’heure de l’inflation galopante, Dis-Leur ! dresse le panorama d’une situation qui n’est pas une fatalité : la moitié des pauvres font le “yoyo” : tombant et sortant régulièrement d’une situation précaire. C’est là que l’Etat comble les “trous dans la raquette” en développant des bonnes pratiques ou en permettant une meilleure approche collective comme l’explique le commissaire à la pauvreté de la région, Eric Pélisson, qui finance des projets innovants mis en oeuvre par des associations.
Selon l’Insee d’Occitanie, quelque 470 000 personnes survivent avec 1 063 € par mois, le seuil de pauvreté. Et pour ceux qui restent pauvres, une fois les prestations versées, si l’on ne compte que le reste à vivre (une fois tout payé), ils sont tout de même au nombre de 190 000 personnes dans la région, soit un sur dix.
En dix ans d’existence, le RSA démontre qu’il n’est pas une trappe à inactivité. Qu’il ne suscite pas l’assistanat. En revanche, le manque d’accompagnement est préjudiciable pour pouvoir s’en sortir. C’est ce que souligne la Cour des Comptes dans son dernier rapport où l’Aude a aussi servi d’exemple.
La Haute-Garonne prévoit de donner en fonction des ressources jusqu’à 500 € par mois aux jeunes de ce département sans contrepartie. L’expérience sera lancée en mars 2022 pour 18 mois auprès de 1 000 jeunes de 18 ans à 24 ans. Pour prouver de son utilité à six mois de la présidentielle.
Pauvreté, isolement, sur-occupation des logements… L’Insee livre une photographie montrant que le confinement creuse les inégalités.
Un an après le lancement des Gilets jaunes qui avait mis ce sujet au coeur des ronds-points, les chiffres parlent d’eux-mêmes : en Occitanie, au 3e rang national, une famille sur quatre ne comprend qu’un seul parent. Et un enfant sur quatre vit avec un seul parent (le plus souvent sa mère).
Frappée par un grave incendie, la communauté Emmaüs de Saint-Aunès organise une journée régionale, Chinez Solidaire, le 17 novembre, ouverte au public, dont les bénéfices dont elle aurait pourtant elle-même bien besoin iront aux enfants malades de la fondation saint-Pierre de Palavas. Pour le président national d’Emmaüs, le plan pauvreté du gouvernement n’est pas à la hauteur.
Reportage. Le gouvernement lance un plan national de lutte contre la pauvreté de 8,5 milliards d’euros, testé dans dix départements, dont le Gard et la Haute-Garonne. L’outil principal ? Les maisons de services au public (MSAP). A Nîmes, la transformation de l’ancien collège Diderot est remarquable. A Toulouse, et en Haute-Garonne, on crée sept maisons de solidarité supplémentaires.