L'association vient d'inaugurer un Cada, centre d’accueil pour demandeurs d’asile, à Millau, et poser la première pierre d'une résidence à Tarbes. Créée il y a 38 ans, la structure qui lutte avec succès contre le mal-logement s'appuie sur une idée intelligente : des milliers de particuliers qui investissent dans cette pierre solidaire. Modèle précieux par temps de crise et d'explosion du nombre de familles monoparentales décrypté par Bernard Devert, fondateur.

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Le fléau de la misère progresse en Occitanie, l’une des régions les plus pauvres de France. À l’heure de l’inflation galopante, Dis-Leur ! dresse le panorama d’une situation qui n’est pas une fatalité : la moitié des pauvres font le “yoyo” : tombant et sortant régulièrement d’une situation précaire. C’est là que l’Etat comble les “trous dans la raquette”  en développant des bonnes pratiques ou en permettant une meilleure approche collective comme l’explique le commissaire à la pauvreté de la région, Eric Pélisson, qui finance des projets innovants mis en oeuvre par des associations.

Frappée par un grave incendie, la communauté Emmaüs de Saint-Aunès organise une journée régionale, Chinez Solidaire, le 17 novembre, ouverte au public, dont les bénéfices dont elle aurait pourtant elle-même bien besoin iront aux enfants malades de la fondation saint-Pierre de Palavas. Pour le président national d’Emmaüs, le plan pauvreté du gouvernement n’est pas à la hauteur.

Reportage. Le gouvernement lance un plan national de lutte contre la pauvreté de 8,5 milliards d’euros, testé dans dix départements, dont le Gard et la Haute-Garonne. L’outil principal ? Les maisons de services au public (MSAP). A Nîmes, la transformation de l’ancien collège Diderot est remarquable. A Toulouse, et en Haute-Garonne, on crée sept maisons de solidarité supplémentaires.