Alors que le Salon de l’agriculture commencera ce samedi 24 février à Paris, “la colère est toujours là” chez les agriculteurs. Comme le montrent des actions ponctuelles, par exemple dans le Gers ou les Hautes-Pyrénées, mais aussi dans le Gard où des produits étrangers (en particulier d’Espagne) ont été brûlés sur le parking d’un supermarché. En Occitanie, l’AOP Roquefort veut croire en l’avenir, mais comme toute la production agricole française, ce produit d’exception reste menacé.

Les ostréiculteurs de Méditerranée vont se joindre au mouvement de colère des agriculteurs et préparent une “opération escargot sur l’A9, vendredi 26 janvier. Une journée qui s’annonce “noire” avec également une action des viticulteurs de l’Aude, également sur l’A9, et diverses actions dans la plupart des départements d’Occitanie. Et un triste constat : “La terre, la mer, même misère !”

L’Occitanie est la première région aéronautique de France. Faite d’une constellation de PME et d’une poignée de donneurs d’ordres. L’Etat et la Région Occitanie ont limité les dégâts de la crise en sortant le chéquier et doivent continuer à le faire selon la Cour des comptes et la Chambre régionale. Mais il y a encore des freins à lever pour que la filière se modernise.

Keetiz, qui a pris son envol en Occitanie, est une appli astucieuse à plusieurs titres. Elle permet un incroyable cash back quand vous achetez chez les commerçants partenaires. Fort de cette réussite, le patron de la start-up tente de monter une opération nationale avec le ministère de l’Economie et de créer un fonds national avec de grands noms de l’e-commerce, comme Cdiscount. Décryptage.

Une étude inédite de l'agence du livre d'Occitanie met en relief l'extrême fragilité du secteur qui a perdu 10 M€ à cause de la crise. C'est dans ce contexte que Occitanie Livre & Lecture, aux côtés des professionnels, organise la rentrée littéraire et aide libraires et éditeurs, dont certaines demandes pourraient être satisfaites.

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Mal protégés, mal identifiés, sans branche professionnelle, disséminés… Les métiers d’art vivent un cauchemar à cause de la crise qui accentue leur fragilité. Une crise qui peut être un moyen de redéfinir ce secteur qui souffre d’un manque de reconnaissance. Dis-Leur fait le point avec la présidente nationale des Ateliers d’Art, Aude Tahon.