En pleine croissance, cette discipline, qui rafle des titres internationaux, est poussée vers l’olympisme par le ministère des Sports et la fédération internationale. Une épreuve sera en démonstration en Australie en 2032. Mais, sceptique, Bernard Rapha, président de la fédé, doute que ce soit, aujourd’hui, une opportunité. Il nous a donné une longue interview lors des championnats de France benjamin et minime, les 10 et 11 mars, à Poitiers, où plusieurs records de France ont été battus (1). Preuve supplémentaire du niveau en hausse et du dynamisme de la natation-sauvetage.
Tous les sports ne plongent pas les yeux fermés vers l’olympisme. À preuve, la FFSS, Fédération française de sauvetage secourisme, veut prendre le temps de la réflexion. À l’occasion des seconds championnats de France benjamin et minime, à Poitiers, les 10 et 11 mars derniers, Bernard Rapha, jadis handballeur et ayant travaillé au ministère des Sports, s’est jeté à l’eau pour évoquer l’avenir de la natation-sauvetage. Le ministère des Sports y voit une discipline où la France, 3e nation mondiale après la Nouvelle-Zélande et l’Australie, excelle. Et où elle raflerait beaucoup de médailles. C’est, d’ailleurs, en Australie que l’une des douze épreuves (!) de cette discipline hyper-exigeante, “l’Ocean Man”, où l’on enchaîne plusieurs épreuves, sera en démonstration aux Jeux Olympiques 2032 à Brisbane. Un premier pas pour, peut-être, figurer aux JO d’ici quelques années. Ou pas.
250 jeunes nageurs issus de vingt-huit clubs
Samedi, alors que 250 jeunes sportifs issus de vingt-huit clubs de toute la France – dont une palanquée de la région – se sont retrouvés à la piscine de la Ganterie, à Poitiers, le Toulousain Bernard Rapha, dont c’est le 5e et dernier mandat à la tête de cette Fédération, qui attire tous les regards, nous a donné une interview sur ce que représenterait une participation aux JO.
Les concessions seraient-elles importantes…? Les efforts à consentir seraient-ils en accord avec les valeurs d’entraide qui guident cette discipline si singulière ? Qui aiguise la curiosité, comme l’eurent fait l’e-sport, le jeu vidéo qui, lui, ne fait que se rapprocher du CIO… Comme l’ont déjà fait brake dance (qui sera aux Jeux de Paris !), skate board, surf et escalade. En 2028, à Los angeles, il devrait y avoir le cricket, le base-ball, le squash ou encore la crosse, un sport dérivé des cultures amérindiennes.
Millau, Tournefeuille, Montpellier, Agde, Sète, Biarritz…
Des guiboles qui frappent l’eau comme on bassèllerait des poufres ; des coulées interminables ; des bras salvateurs qui tournent comme des moulins..! Malgré ces épreuves physiques spectaculaires, le sauvetage sportif reste encore peu connu en France (75 000 licenciés contre 65 000 en 2019 pour 300 clubs à comparer avec les 1 500 clubs de pure natation) mais il est très populaire, de Hosségor (berceau du sauvetage en France) à Six-Four en passant par Perpignan, Millau, Tournefeuille, près de Toulouse, Montpellier (Aqualove), Agde, et Sète (5e club sur 28 !) et même Biarritz, le premier club de l’Hexagone au classement de cette compétition cette année.
Formation, sécurité civile et sportif : une fédé atypique
Imaginez un sport qui joint l’utile à l’agréable ; le ludique au sportif : le sourire pour tous ! Le sauvetage sportif est un sport exigeant, comme Dis-Leur vous l’a expliqué ICI. Et qui ouvre les portes de métiers inventés pour sauver des vies. Et éviter des noyades. La discipline demande puissance, vitesse, endurance ! Tout, quoi ! Elle se dispute en “eau plate” (en piscine) et aussi en “côtier”, en mer, notamment. Pour candidater comme “sport olympique”, il faut remplir des critères pas tous quantifiables, comme “l’universalité” de la discipline : qu’il y ait un certain nombre de pratiquants dans le monde et un nombre de pays suffisants sur plusieurs continents ; sa popularité sur la planète ; ses caractéristiques techniques ; son image et son potentiel de croissance et de développement dans le futur.
La FFSS est une petite fédération mais en croissance continue. Atypique, elle officie dans la formation et la sécurité : elle assure la surveillance de baignades par exemple de certains plans d’eau. Et dispose aussi d’un troisième volet, sportif. La FFSS dispose d’un budget de quelque 2,4 M€ qui n’a jamais été mis à mal et d’une rare trésorerie : “Environ deux ans de fonctionnement, 4,5 M€”, dixit son patron, ajoutant : “Nous privilégions la croissance de nos clubs, environ 300 dans l’Hexagone. Chaque année, une poignée d’entre eux disparaissent et l’équivalent se créent.”
Que pensez-vous de la natation-sauvetage aux JO ?
Bernard Rapha : J’ai une analyse très personnelle et je l’ai déjà faite au niveau de la fédération internationale – à laquelle personnellement je n’ai pas voulu adhérer, même si la fédé française est bien sûr adhérente. Faisons attention : aujourd’hui, les JO, c’est un spectacle. Ce n’est qu’un spectacle. Et, effectivement, on s’apprête à voir toutes les disciplines qui sont en train un peu de renier même leur ADN pour être aux Jeux olympiques (il ânonne). Le rugby, c’est un sport de combat ; qu’a-t-il montré aux JO, le rugby à 7 ? Que c’est un rugby d’évitement ; ils ont dénaturé ce sport pour le mettre aux JO. Je ne sais pas si nous, dans le sauvetage, avons à y gagner à être aux JO. On serait à côté, par exemple, du basket qui va proposer des concours de jump au moyen d’un tremplin…
Dans notre sport, toutes les épreuves sont modélisées sur du sauvetage véritable. L’obstacle simule l’évitement d’une vague ; le remorquage du mannequin, c’est aller chercher une personne très vite ; la bouée-tube, c’est utiliser un engin pour sauver quelqu’un de la noyade que l’on utilise en opérationnel ; et sur le sable, autre exemple, le beach-flag c’est simuler une victime qui tend la main… Le kayak ? C’est pour aller chercher une victime très vite. Le super sauveteur, c’est l’enchaînement d’un certain nombre de victimes qui montrent un sauvetage complet. Nous avons, c’est vrai, formé des athlètes de chez nous, comme Margaux Fabre, qui vont régulièrement aux JO.
Non, les conditions ne sont pas encore réunies. Aux JO, on ne peut pas présenter le sauvetage sportif en disant : “Il y a quatre jours d’épreuves parce qu’il y a six épreuves côtières plus quatre relais et six épreuves en piscine avec quatre relais”. On ne pourra pas. Il va falloir réduire. Mais réduire à quoi ? Il y a deux épreuves spectaculaires et faciles à comprendre pour le public : en eau plate, le super sauveteur ; c’est joli, c’est complet ; il y a un temps. Pas de problème et en côtier, l’Ocean man où on enchaine une course ; de la nage ; du remorquage, de la planche et du surf-ski. Là aussi, le premier qui franchit la ligne est vainqueur.
Quelles relations avez-vous avec la fédé de natation avec laquelle vous devrez sans doute vous entendre…?
Bernard Rapha (ferme) : Non. Les relations ? Aucune. Un jour j’ai écrit au président de la FFN à propos d’un litige sur la formation. Il a dit je vais y répondre… On attend encore.
Quels sont les critères, les seuils, pour prétendre aller aux JO ?
Bernard Rapha : Les seuils, on les a. Il faut que ça attire le public et que ce soit monétisable pour les diffuseurs télé. Aujourd’hui, en 2032, c’est le point de départ. Les Australiens, la fédération internationale ont réussi à force de négociations à ce que notre discipline soit déjà visible en 2032.
En natation, au début du 20e siècle, il y avait une épreuve de sauvetage… Pour que notre sport soit populaire, nous faisons des diffusions télé ; on a fait des captations sur la championnat de France côtier ; on va le refaire pour les championnats du monde militaires à Montpellier et le Grau-du-Roi en mai et les championnats d’Europe (c’est en bonne voie pour 2025 que nous les organisions) ; nous avons des crédits audiovisuels du ministère des Sports qui permettent de réaliser des productions en direct d’événements ; on est retransmis sur la chaîne Sport en France ; on fait beaucoup d’effort pour que les commentateurs et diffuseurs comprennent bien ce qu’il y a à filmer et à comprendre, etc.
Les JO, ce n’est pas l’alpha et l’oméga pour vous ?
Bernard Rapha : J’ai 75 ans et je ne verrai sans doute pas ce que je vous dis : un jour ou l’autre, les JO disparaîtront. Regardez tout ce qui se télescope. L’économie. La politique. Si on interrogeait les gens ; ils sont très partagés avec certainement une majorité qui va dire : “Cela va nous coûter très cher pour ce que cela va nous rapporter.” À l’origine, les JO, c’était une trêve dans toutes les actions guerrières ; c’était un moment où les peuplent se retrouvaient… Là…
Bernard Rapha : On participe déjà aux JO des fédérations non olympiques, les Jeux Mondiaux, où le sauvetage ramène le plus de médailles. On a plus de considération que si on était fédération olympique sur deux seules épreuves. Il faudra être dans les trois premiers et je ne suis pas sûr que y soyions ! Former les athlètes en fonction de cela, ça change aussi notre orientation sportive. Non, je ne suis pas un fana des JO. Regardez les difficultés de certaines fédérations olympiques dans la gestion du sport de haut niveau et de la haute performance…
Claude Onesta, patron de la haute performance à l’Agence nationale du sport, avait réuni un jour les DTN par visio. Au final, peu étaient présents… Pourquoi ? On leur met une telle pression que ça en devient intenable. Je n’ai pas envie de cela ; je n’ai pas envie que mes gosses vivent ça. On a quand même des valeurs d’entraide. C’est pour cela que, samedi, j’ai tenu absolument à ne pas bâcler mon intervention auprès de ces jeunes compétiteurs. Et que j’ai fait chanter la Marseillaise. On les a remerciés, félicités. On a pris le temps de leur remettre les médailles. De la même manière, on habille les bénévoles avec des tenues identiques et on les nourrit. C’est le minimum de respect envers les bénévoles. Et puis, nos sportifs ont des valeurs et un bon état d’esprit.
Il y a quand même une volonté de la fédération internationale de participer aux JO… ?
B.R. : Oui.
Qu’en pensent les autres fédérations nationales…?
Bernard Rapha : Pour certaines, ça fait bien d’être olympiques… En ce qui concerne la France cela fait cinq championnats du monde successifs où nous montons sur la 3e marche du podium. Sur plus de 80 pays. C’est une belle place avec un niveau qui grimpe ; d’ailleurs, aux championnats de France, à Poitiers, plusieurs records sont tombés.
En Australie, c’est un sport national. Il y a, là bas, des moyens financiers et un attrait pour la discipline incomparables. Ils ont la mer partout : des infrastructures partout ; ils ne se battent pas pour avoir des lignes d’eau et des créneaux ; leurs locaux sont financés par la loterie nationale ! Chez eux, donner de l’argent aux sauveteurs, c’est normal. Quand à Poitiers, ils ont trois ou quatre kayaks dont on peut être fier ; là bas, le moindre club dispose de garages, des hangars complets de matériels (il montre des photos, Ndlr). Des centaines. On va arriver vers à une dimension, en France que nous ne sommes pas prêts à supporter.
Et puis, on est, en France, sur un modèle du sauveteur qui doit être à la fois capable de nager, de « faire » du sable, etc. C’est vrai qu’il y a des nations, comme l’Italie, qui dit : “Nous on fait des nageurs ; le côtier, on s’en fout.” A chaque fois, ils sont les meilleurs en piscine…
Votre fédé a de l’expérience ; ça compte pour les JO…!
Bernard Rapha : Nous avons organisé en 2014 les championnats du Monde à Montpellier. Le président de la fédé internationale était époustouflé. Il m’a dit : “Je n’ai jamais vu une organisation comme ça. Bernard, tu nous as amenés au 21e siècle !” On avait dans l’équipe qui avait d’ailleurs fait quatre médailles d’or, une dénommée Magalie Rousseau, fille du grand nageur Michel Rousseau, ancien consultant. Gouverner, c’est faire des choix. On m’a proposé des heures de diffusion sur une télé nationale pour 150 000 €… J’ai refusé. C’est le coût d’un championnat du Monde…!
Il y a un appétit de la Fédération internationale et pour vous les JO ce n’est pas à n’importe quel prix ?
Bernard Rapha : Oui et il faut qu’il y ait une logique. Par exemple, nous sommes en avance sur toutes les autres fédération sur le volet dématérialisation : licences, formation (le soir de votre diplôme, vous avez le diplôme dans votre boîte mail, etc.) Tout est en télé-procédure. Les missions de sécurité civile, devis et tout le reste, c’est pareil. Le côté sportif, les rankings, etc., c’est géré de cette manière. Sur 15 ans, on a réalisé tout cela. On ne peut pas tout faire en même temps.
Le ministère est-il derrière vous ?
Bernard Rapha : Oui. Totalement. Il est admiratif de ce que l’on fait. De notre engagement de Sécurité civile et notamment de la Sécurité des JO ; admiratif de notre engagement pendant le covid ; on est aussi présent dans de nombreuses manifestations sportives pour les sécuriser ; hier, par exemple, pour ne parler que de Poitiers, on était au match de volley de pro A ; nous sommes partout. Actuellement, nous avons deux équipes sur deux autres événements, rien qu’à Poitiers. On est considérés comme un acteur incontournable du sport par cet aspect de sécurité. Sur la formation, on est aussi omniprésent. Et tout ça avec un effectif faible : trois techniques au pôle France et deux et demi à la DTN. La fédé de natation, c’est plus de 100 salariés… Nos gens sont polyvalents et compétents.
Auprès de l’Agence nationale du sport quand on fait un dossier sur l’aisance aquatique, on demande 35 000 € : non seulement c’est accepté mais on va nous donner 155 000 €…! De la même façon, quand on a démarré nous n’avions aucun cadre technique. Aujourd’hui, nous avons un DTN, Mathieu Lacroix ; deux cadres techniques CTS (agents ministère des sports) ; et pour 2025 on aura au total quatre cadres salariés. Et c’est le ministère qui paie… La natation en a 70 et ne sait pas quoi en faire… Nous, si.
En interne, les JO n’est-ce pas l’occasion de “normer” davantage ce sport, ce serait une avancée ?
Bernard Rapha : Je ne sais pas si on serait prêts pour l’olympisme et puis on veut avoir la liberté d’action. C’est important. Mercredi, je serai en distantiel avec le ministère. Je sais ce que je vais leur dire parce que l’on nous fait de plus en plus entrer dans des cases, des obligations. Ils ont par exemple fait une fiche DTN qui sera l’objet de la réunion… C’est bien mais je ne connais pas de modèle qui convienne à tous. On connaît bien les hommes et les difficultés. On a dit dans un autre domaine qu’un député ne devait plus cumuler les mandats et maintenant on s’aperçoit qu’ils ne savent plus ce qu’est une vache… Ils sont hors sol. Mon DTN, je ne veux pas qu’il soit hors sol. Qu’il ait les mains dans le cambouis comme le président de la fédé que je suis.
Finalement, la FFSS ne souffre-t-elle pas du syndrome de l’imposteur ? Vous grandissez très vite et vous ne vous sentez pas à la hauteur des défis de demain…?
Bernard Rapha : Peut-être. Non, finalement. Depuis le début je dis : on va nous prendre pour ce que nous sommes mais on ne va pas se prendre pour ce que nous ne sommes pas. Pendant le covid, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, nous a envoyé une lettre où il disait que nous avions été “exemplaires” ; “vos équipes ont été d’une agilité extrême” ; ils sont “jeunes, dynamiques”… On peut leur demander de tenir un “hôtel covid”… Il a été dithyrambique. Il a même décidé, à titre exceptionnel, de nous verser une subvention de 4,4 M€ pour le préjudice du manque d’activité ! On n’avait, c’est vrai, plus de manifestations, de postes de secours à nous occuper. On était en difficulté. C’est une vraie reconnaissance.
Par ailleurs, nous avons un contrat d’objectif ; un contrat de délégation pour le sauvetage et un contrat de performance et un contrat de développement avec l’Agence du sport.
Vous avez quelles relations avec la fédération de surf qui, elle, va aux JO de Paris en Polynésie ?
Bernard Rapha : J’ai reçu, un jour, un coup de fil du président de la fédé qui me demandait si on n’était pas embêtés par les contrôles antidopage. Lui m’a confié qu’il en avait plusieurs positifs, notamment pour la “fumette”. Nous, on en a aucun. D’ailleurs, je ne suis pas content de la décision du ministère de nous demander de supprimer la commission disciplinaire de lutte contre le dopage… C’est maintenant une charte qui prend le relais. Je préfère une commission. Le premier responsable, c’est la fédération. Finalement, cette commission a été réintégrée dans une usine à gaz…
La fédé de surf voulait que l’on finance les sportifs et les matériels !”
Bernard Rapha : Sur l’olympisme, le surf était demandeur de notre aide, une épreuve où il y a du sauvetage, paddleboard longue distance, que cette fédération n’organise pas en France. Et c’est nous qui organisons le championnat de France. Ils nous disent : “Ce serait bien de récupérer vos sportifs performants en paddleboard” ; il y en a un, Julen Marticorena, de Biarritz déjà champion du Monde, sélectionné en Équipe de France de surf. La fédé de surf voulait travailler à nos côtés pour que lorsque l’on fait des compétitions nationales qu’ils puissent sélectionner leur équipe de France.
On leur a dit : “Oui“. On était même prêt à transformer le circuit pour faire le M shape pour que les surfeurs passent près du bord, près du public. Ils voulaient déjà que notre DTN annonce la sélection ; et que l’on finance les déplacements des sportifs de chez nous et les équipements ! Et de nous fournir un ou deux cadres pour les accompagner…! C’est pas les mêmes valeurs.
Des partenariats intéressants avec d’autres fédés ?
Après, oui, il y a d’autres fédérations avec qui l’on a de bonnes relations, des partenariats intéressants, comme avec les boules ou l’aviron, où l’on fait des formations, on assure la sécurité des manifestations. On a un partenariat avec l’UNSS, le sport scolaire. À Poitiers, à l’Aquascope, une animation immersive incroyable autour de l’eau, au parc de loisirs du Futuroscope, on a formé 40 personnes, 40 BNSSA, diplômés pour surveiller la baignade. On était sur le chantier hier. Pour l’olympisme, il est urgent d’attendre. Mais on sera présents dans l’organisation des JO notamment sur la sécurité des activités aquatiques. Sur le passage de la flamme. Un bénévole sur deux à qui on avait offert une place l’a refusée. Il y a des problèmes de logistique, de transport, de peur de la foule, de l’attentat, etc.
Propos recueillis par Olivier SCHLAMA
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