En pleine croissance, cette discipline, qui rafle des titres internationaux, est poussée vers l’olympisme par le ministère des Sports et la fédération internationale. Une épreuve sera en démonstration en Australie en 2032. Mais, sceptique, Bernard Rapha, président de la fédé, doute que ce soit, aujourd’hui, une opportunité. Il nous a donné une longue interview lors des championnats de France benjamin et minime, les 10 et 11 mars, à Poitiers, où plusieurs records de France ont été battus (1). Preuve supplémentaire du niveau en hausse et du dynamisme de la natation-sauvetage.
Aqualove
La variante sportive du sauvetage, activité à l’origine uniquement destinée à éviter les noyades, est en pleine expansion. À Poitiers, le week end dernier, c’était la première compétition pour les meilleurs benjamins et minimes de France où les clubs d’Occitanie, de Sète à Toulouse, se sont distingués. Pour fidéliser les compétiteurs jusqu’à l’âge adulte et massifier leur nombre, la fédération a noué un partenariat avec l’Éducation nationale ; forme des profs d’EPS ; crée un label pour les écoles de nage ; travaille sur les contenus pédagogiques et conçoit même une attraction unique au monde au Futuroscope ! L’ex-ministre des Sports, Roxana Maracinéanu, dont la fille a disputé une finale, analyse les bienfaits de cette discipline. Le DTN, Mathieu Lacroix, et le vice-président de la Fédération, le Perpignanais Pierre Vilacéca, en expliquent la stratégie.
Finies les longueurs à ne rien faire d’autre que fixer les hypnotisantes céramiques au fond de la piscine. Les regards se tournent désormais vers le secourisme et le sauvetage sportif, en rivière, en mer et, bien sûr, en piscine. Deux disciplines en plein essor. Plus ludiques. Plus dans l’air du temps. Une grande vague. Surtout dans une région, l’Occitanie, qui trempe ses pieds dans 220 km de littoral, terrain de jeu idéal.