Du 27 juin au 3 juillet, se tient la première édition du festival Nostre Mar à Perpignan, Argelès-sur-mer et Rivesaltes organisé par SOS Racisme. Concerts, débats, conférences, marche des fiertés… Une réponse “plus globale”, comme l’explique l’historien Nicolas Lebourg, spécialiste de l’extrême-droite, aux trois jours de commémoration par le Cercle algérianiste des 60 ans de l’exode des pieds-noirs d’Algérie. Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, renchérit : “Soixante ans plus tard, il est temps de construire un rapport serein à ce passé-là…”

Le spécialiste de l’extrême droite Nicolas Lebourg explique comment cette affirmation est fausse à l’occasion de la sortie d’un documentaire auquel il a participé – avec Alexandre Dézé, lui aussi politologue à Montpellier, et qui sera diffusé ce lundi 4 avril à 20 h 35 sur la chaîne LCP – à regarder en fin d’article – suivi d’un débat. Passionnant.

Il n’y a pas qu’en Ukraine où l’on entend des bruits de botte. Le mot “guerre” est le 3e substantif qui revient dans la bouche d’Eric Zemmour. C’est ce que nous apprend le livre, et bien d’autres choses, de la sémiologue Cécile Alduy. Professeure à Stanford (Californie) et chercheuse associée au Centre de recherche politique de Sciences Po (Cevipof), elle a disséqué le discours du candidat d’extrême droite, La Langue de Zemmour (Seuil Libelle, 4,50 €). Un livre essentiel. Dont la charge est puissante contre celui qui a dynamité le début de la campagne présidentielle en France. 

Référendums, votations, consultations… Lutter contre l’abstention, faire appel à l’intelligence collective, répondre à une demande croissante de la population… Les appels à la citoyenneté sont devenus mantra politique. Exemples avec la ville de Frontignan et les départements des Pyrénées-Orientales, du Gard et de la Haute-Garonne.

Jamais les sondages n’ont occupé une telle place dans la vie politique française. Oui, mais… Le chercheur et enseignant en sciences politiques Alexandre Dézé, de l‘Université de Montpellier, explique leurs limites, voire leurs erreurs dans un livre à paraître le 25 janvier prochain. Une saine lecture. Et même… nécessaire, à quelques mois de la présidentielle !

Créé en 2018 par l’association Regard Caméra, le Festival International du Film Politique (FIFP) est un festival cinématographique à destination du grand-public et des scolaires. Pendant 5 jours (14-18 janvier 2022) il transformera Carcassonne (Aude), son cœur de ville et son patrimoine médiéval, en une cité du cinéma politique français et international.

À l’occasion des récentes élections départementales, vingt femmes ont été élues à la tête de conseils départementaux en France, dont 5 en Occitanie. Un moment “historique” pour le présidente de l’Observatoire de la Parité, qui voit ici “l’effet d’entrainement, surtout entre les deux tours, suscité par la trajectoire de Carole Delga…”

En France, sur 155 candidatures à la présidence d’un Conseil régional, 46 sont portées par des femmes, soit 29,7 % de femmes en position de numéro un. En Occitanie, les chiffres sont légèrement supérieurs avec trois femmes sur neuf listes, soit 33,3 % : la présidente sortante Carole Delga (PS et alliés), Malena Adrena (Lutte Ouvrière), et Myriam Martin pour La France Insoumise.

(Avec vidéo). “Trois personnes sont appelées à comparaître devant les tribunaux en décembre prochain, ainsi qu’un conseiller régional. Une autre élue régionale du RN aurait été complice des activistes de l’Action Française dans leur intrusion dans l’hémicycle”, a révélé Carole Delga, la présidente rendant aussi publiques “des menaces de mort à mon domicile, par des appels ou courriers anonymes”.

La mairie indique que la demande lui est parvenue trop tard. Faux répond l’association, mails à l’appui. Et qui n’a pas pu promouvoir le projet européen avec leurs homologues des jeunes européens fédéralistes de la Catalogne. Référent pour le Sud-Ouest des Jeunes Européens, Samuel Touron n’y voit qu’une raison politique, ce que dément le cabinet de Louis Aliot. Territoire de Progrès s’est fendu d’un communiqué de soutien.

Maire réélu de Beaucaire, Julien Sanchez incarne la ligne dite traditionnelle ; le député européen Jean-Paul Garraud, non encarté, l'ouverture prônée par Robert Ménard et Louis Aliot, maires de Béziers et Perpignan. Décision le 22 février.

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