Le “Festival CitéCiné” (nouveau nom du Festival International du Film Politique de Carcassonne) s’est installé dans la cité audoise jusqu’au 15 janvier. Inaugurée par Vincent Lindon, cette sixième édition propose une sélection particulièrement ambitieuse de films, engagés à découvrir par le public et le jury présidé par le réalisateur Stéphane Brizé. Et à Bagnères-de-Luchon, le Festival TV donne rendez-vous pour une journée exceptionnelle, le 10 février…

La sixième édition de CitéCiné, “Festival International du Film Politique de Carcassonne”, aura lieu du 11 au 15 janvier 2024. Mais déjà (et jusqu’au 7 janvier) un bureau du festival ouvre ses portes pour permettre aux futurs festivaliers de se renseigner, acheter des pass, et bénéficier d’une aide à l’achat et à la réservation en ligne.

L’Association des maires de France (AMF) a appelé à un rassemblement devant chaque préfecture de département, dimanche, au moment de la marche prévue à Paris à l’initiative du président du Sénat, Gérard Larcher, et de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, se rendra à Perpignan. Le maire RN Louis Aliot organise, lui, un rassemblement, plus tôt dans la journée.

Secrétaire nationale EELV Marine Tondelier est en visite dans l’Aude jusqu’à demain, à l’invitation du groupe local du Carcassonnais. Pour dénoncer des “grands projets inutiles”, comme un golf dans la Montagne Noire, et se rendre compte in situ des solutions portées localement, comme un écoquartier et un parc photovoltaïque à Luc-sur-Aude. C’est aussi l’occasion d’alimenter la plate-forme d’un programme électoral d’un nouveau parti, les Ecologistes, en vue des Européennes de 2024 et de la présidentielle.

“J’ai été bluffé !” : directeur de recherche à l’université Paul Sabatier, à Toulouse, Pascal Marchand le dit : il va falloir inventer la vie qui va avec l’intelligence artificielle…! Car le monde est de plus en plus piloté par des robots et Chat GPT interroge nos vies et nos métiers. Les politiques, aussi, vont devoir s’adapter comme de nombreuses professions…

Un Prix d'honneur, pour l'ensemble de sa carrière, sera remis à Vincent Lindon, samedi 14 janvier à 20h40, au Centre de Congrès le Dôme, à Carcassonne. Ce prix exprime "l'immense respect du festival envers la carrière cinématographique de Vincent Lindon et son incontestable lien avec le cinéma politique et la force de son engagement."

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Deux rendez-vous pour entamer l’année 2023 : Le Festival international du film politique (FIFP) à Carcassonne (12-16 janvier) et le Festival TV de Luchon (31 janvier-5 février). Mais l’image en Occitanie c’est aussi de nombreuses initiatives, avec l’installation de la Cité des Scénaristes à Montpellier ou les actions de l’association Champ-Contrechamp en Cévennes…

Les élus d’opposition et la vice-présidente de la Région, Agnès Langevine, sont déjà montés au créneau. C’est désormais Dominique Sopo, président de SOS racisme, qui demande au préfet contre, selon lui, “l’illégalité” d’une délibération qui met à l’honneur un dirigeant de l’OAS. Pour Louis Aliot, “nous sommes une ville qui entretient avec cette mémoire-là des liens particuliers…”

Du 27 juin au 3 juillet, se tient la première édition du festival Nostre Mar à Perpignan, Argelès-sur-mer et Rivesaltes organisé par SOS Racisme. Concerts, débats, conférences, marche des fiertés… Une réponse “plus globale”, comme l’explique l’historien Nicolas Lebourg, spécialiste de l’extrême-droite, aux trois jours de commémoration par le Cercle algérianiste des 60 ans de l’exode des pieds-noirs d’Algérie. Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, renchérit : “Soixante ans plus tard, il est temps de construire un rapport serein à ce passé-là…”

Le spécialiste de l’extrême droite Nicolas Lebourg explique comment cette affirmation est fausse à l’occasion de la sortie d’un documentaire auquel il a participé – avec Alexandre Dézé, lui aussi politologue à Montpellier, et qui sera diffusé ce lundi 4 avril à 20 h 35 sur la chaîne LCP – à regarder en fin d’article – suivi d’un débat. Passionnant.

Il n’y a pas qu’en Ukraine où l’on entend des bruits de botte. Le mot “guerre” est le 3e substantif qui revient dans la bouche d’Eric Zemmour. C’est ce que nous apprend le livre, et bien d’autres choses, de la sémiologue Cécile Alduy. Professeure à Stanford (Californie) et chercheuse associée au Centre de recherche politique de Sciences Po (Cevipof), elle a disséqué le discours du candidat d’extrême droite, La Langue de Zemmour (Seuil Libelle, 4,50 €). Un livre essentiel. Dont la charge est puissante contre celui qui a dynamité le début de la campagne présidentielle en France. 

Référendums, votations, consultations… Lutter contre l’abstention, faire appel à l’intelligence collective, répondre à une demande croissante de la population… Les appels à la citoyenneté sont devenus mantra politique. Exemples avec la ville de Frontignan et les départements des Pyrénées-Orientales, du Gard et de la Haute-Garonne.