Si vous n’êtes pas de ceux qui n’en ont “rien à péter” du monde agricole, et que vous aimez la montagne, découvrez la campagne de sensibilisation mise en place par les associations Foncières Pastorales et les groupements Pastoraux, avec le soutien du département des Pyrénées-Orientales… Pour une cohabitation apaisée dans un environnement protégé.
Pastoralisme
A mi-saison, la Fédération Nationale Ovine dit constater “des dommages en forte augmentation sur les troupeaux” dus à la prédation des ours. Les éleveurs “exigent que l’Etat décuple les moyens humains et matériels affectés à l’effarouchement des ours.” Du côté de l’association Pays de l’Ours – Adet, on insiste au contraire sur “le caractère peu prédateur de l’ours dans les Pyrénées.”
Ce sont de gros chiens blancs qui montent la garde dans les troupeaux de moutons. D’origine pyrénéenne où ils sont appelés “pastous” (du vieux français “pastre”, berger), ils font partie intégrante du patrimoine pastoral français. C’est le premier de ces animaux d’Occitanie que “Dis-leur !” va vous présenter cet été…
Dans un communiqué, le préfet de la région Occitanie Etienne Guyot s’est réjoui des “améliorations concrètes” constatées lors de la 5e réunion du groupe “Pastoralisme et Ours”, le 3 mai dernier. Mais, alors que la saison d’estive (de juin à septembre) s’annonce, les voix discordantes sont nombreuses…
Le drame, qui émeut jusqu’à la ministre de la Transition écologique, réactive l’opposition entre les associations de défense et les éleveurs. Les premières réclament une réintroduction. Les seconds sont excédés par les prédations. Présidente du département de l’Ariège, Christine Téqui plaide pour un apaisement.