C’est au musée “Narbo Via” que la Chambre des métiers et de l’artisanat d’Occitanie a choisi de situer le point d’orgue des Journées européennes des métiers d’art en Occitanie. Dans ce haut-lieu narbonnais de la Romanité, le temps s’arrête, pour un dialogue entre vestiges antiques et savoir-faire contemporains.
Métiers d’art
La 17e édition des JEMA se tiendra du 27 mars au 2 avril, autour du thème “Sublimer le quotidien” et proposera plus de 7 000 événements à travers l’hexagone. Avec 4 000 professionnels, l’Occitanie est une terre fertile de métiers d’art. Point d’orgue de 2023, le salon régional organisé au musée Narbo Via du 31 mars au 2 avril…
Sous la houlette de l’agence de développement économique de la Région, dix artisans d’art d’Occitanie qui en compte 4 000 participent à la biennale Révélations à Paris cette semaine. Une vitrine pour un secteur qui représente plus de 4 000 détenteurs d’un savoir-faire parfois ancestral.
Organisé par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Occitanie, le premier salon entièrement dédié aux Métiers d’Art a rassemblé plus de 3300 visiteurs, à la découverte d’une centaine d’artisans d’art venus de toute l’Occitanie, dans le magnifique cadre de La Cité, à Toulouse.
La pandémie de covid-19 révèle encore davantage la fragilité extrême du secteur des métiers d’art. Député de l’Hérault, Philippe Huppé a écrit une tribune déjà signée par 100 députés et deux sénatrices, dont 20 en Occitanie.
Mal protégés, mal identifiés, sans branche professionnelle, disséminés… Les métiers d’art vivent un cauchemar à cause de la crise qui accentue leur fragilité. Une crise qui peut être un moyen de redéfinir ce secteur qui souffre d’un manque de reconnaissance. Dis-Leur fait le point avec la présidente nationale des Ateliers d’Art, Aude Tahon.
Les métiers d’art sont plébiscités par le public qui vient en masse l’été visiter leurs ateliers. Un savoir-faire unique au monde avec des pépites comme les jeans Tuffery en Lozère ou la Forge de Laguiole. Mais la filière, mal organisée, a du mal à subsister. C’est tout le sens d’un rapport remarqué du député LaRem de l’Hérault, Philippe Huppé.