Avec 6,1 millions d’habitants, notre région confirme son attractivité. La démographie croît toujours aussi sensiblement mais elle est le résultat de l’installation massive de nouveaux habitants entre 2017 et 2023. Et compense le déséquilibre entre les décès plus nombreux que les naissances. L’Hérault et la Haute-Garonne, Montpellier et Toulouse, sont les locomotives d’une dynamique deux fois supérieure à celle de la moyenne française.

L’Occitanie, avec ses presque six millions d’habitants (5 986 000 exactement au 1er janvier 2021), devient la 4e région la plus peuplée de l’Hexagone, devançant désormais les Hauts-de-France. Attention, cette situation flatteuse est bancale. En 2020, le déficit naturel s’est amplifié. Il est de 5 000 personnes, s’accentuant au fil des ans. Les décès sont toujours en hausse et les naissance en baisse. Explications de l’Insee Occitanie.

Hyper-attractive, l’Occitanie, entre 2012 et 2017, a vu sa population croître de 47 400 habitants en moyenne par an – qui tend cependant à décélérer – pour atteindre 5,8 millions d’habitants. Seules quelques villes moyennes – Sète, Alès, Carcassonne, Albi ou Tarbes perdent des habitants au profit de leur banlieue. Le département de la Lozère, lui, a stoppé la perte d’habitants et multiplie les actions.