Quinze mesures votées pour rendre plus attractifs les territoires ruraux ; encourager la sobriété énergétique des bâtiments ; bâtir une filière économique de l’écoconstruction et développer les emplois liés à l’habitat durable grâce à la formation, comme l’explique, enthousiaste, Agnès Langevine, vice-présidente de la Région Occitanie. À l’heure où 200 000 demandes de logements sociaux sont en attente. Et où 300 000 logements sont vacants.
Agnès Langevine
En bientôt un demi-siècle d’existence, l’établissement public, outil anti-béton à l’origine, devenu opérateur “de projets de territoires”, est à la croisée des chemins : pour assurer ses missions, il a besoin de davantage de moyens, plaide sa nouvelle présidente nationale, Agnès Langevine, par ailleurs vice-présidente de la Région Occitanie.
C’est une première : à Port-la-Nouvelle, sur une presqu’île, on a restauré et magnifié une ancienne maison de maître pour en faire le premier refuge du littoral sur le modèle des refuges de montagne – dortoirs, repas pris ensemble, petits prix – pour un tourisme différent qui permet de se connecter à la riche nature environnante. C’est aussi un exemple réussi d’une proposition différente, conciliant tourisme et sobriété, ont dit Agnès Langevine, présidente du Conservatoire du littoral, propriétaire de cet endroit exceptionnel, au coeur d’une réserve naturelle, et Benjamin Assié, élu régional. Reportage.
Bilan mitigé pour les 1 756 sites en France dont 249 en Occitanie affichant ce label hybride que l’Europe a créé en 1992 pour concilier préservation de la biodiversité et activités humaines. Pendant deux jours, à Matemale (P.-O.), les élus ont planché sur les défis comme le sur-tourisme. Pour la FNE, 121 atteintes ont été recensées. Agnès Langevine, vice-présidente de la région qui aura en charge ces sites au 1er janvier 2023, explique pourquoi ils sont une pièce essentielle dans la sauvegarde du vivant.
“Les seuils de pollution sont respectés”, affirme Agnès Langevine, vice-présidente de la Région et présidente de l’association Atmo, chargée des mesures, notamment sur le port de Sète. Directeur de la 8e place portuaire maritime de France, Olivier Carmes explique les ressorts de sa transformation : électrification des quais, montée en puissance d’une plate-forme ferroviaire… Pour la FNE, qui avait donné l’alerte en 2019, les résultats se font quand même attendre.
Contribuer au Plan nature de la Région Occitanie. et voter pour vos priorités”. C’est le leitmotiv d’une proposition de la collectivité ICI. Comment protéger facilement la nature ? Comment mieux la connaître ? Comment bénéficier de ses bienfaits ? Des propositions d’action ont été élaborées lors d’un séminaire de travail, par un large panel d’experts, d’associations et de citoyens.
Notamment absentes de Toulouse et Montpellier, les campagnes de suivi d'Atmo, qui n'ont débuté il y a seulement deux saisons, ne couvrent pas encore toute l'Occitanie. Elles ont débusqué la présence de molécules utilisées dans la viticulture, l'arboriculture ou les grandes cultures. Certaines sont suspectées d'être des perturbateurs endocriniens. Les résultats sont toutefois à manier avec précaution : il faut aussi tenir compte "de l'effet cocktail" et du lien avec certaines pathologies. Surtout que, dès 2022, l'organisme suivra le glyphosate, le cuivre et le soufre.
“Ce bilan valide nos leviers d’action déjà en oeuvre (…) mais il nous reste huit à dix ans pour agir”, confie Agnès Langevine, vice-présidente de la Région Occitanie et présidente de l’observatoire Atmo. Et réussir à remplir les objectifs des plans nationaux de réduction de la pollution atmosphérique.
“Éco-anxieux”, les jeunes ont payé un lourd tribut à la crise. La Région Occitanie invente une aide de 400 € à 500 € mensuels en les aidant à financer la création d’une entreprise ou une formation. Cette aide complètera le futur revenu d’engagement annoncé par Macron et les autres aides de certains départements, comme la Haute-Garonne. Le but : que chaque jeune dispose d’un revenu décent d’au moins 1 000 € par mois. Par ailleurs, la Région propose à ses 230 000 lycéens de se former aux premiers secours gratuitement, de quoi sauver 2 000 vies.
Au Puigmal, Carole Delga, a inauguré, raquette aux pieds, la nouvelle version de cette station. Exemple unique de diversification pour moins dépendre du tout-ski. En Haute-Garonne et Hautes-Pyrénées, les collectivités lancent aussi ce pari depuis 2018. Les P.-O., elles, mènent une étude sur la complémentarité des neuf stations du département. Ces stations de moyenne montagne semblent plus résilientes face au changement climatique et plus à même à répondre au désir des familles de vivre l’expérience montagne.