Hérault : La plateforme BoCal pour trouver des produits locaux en circuits courts

Distribution marché plein air, ph. Ananda Regi

Déjà plus de 800 points de vente suivant une charte de qualité sont recensés dans une carte interactive par la métropole de Montpellier, la Vallée et Coeur d’Hérault, du Bassin de Thau, de l’étang de l’Or et Grand Pic Saint-Loup.

Les marchés de plein air du Barrou et de la Corniche ; la coopérative la SaThoAn (sardines, thon, anchois), à Sète ; Crique Croc, à Balaruc-le-Vieux ; la Cagette, à Montpellier, etc. Vous souhaitez mangez des produits locaux en circuits courts ? Dans l’Hérault, une solution est portée par plusieurs intercommunalités : une plateforme numérique proposant 800 points de vente “agréés” sur un bassin de vie de 900 000 habitants. Son nom ? BoCal, comme Bon et Local.

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Montpellier : Vallée et Coeur d’Hérault, bassin de Thau, étang de l’Or et Grand Pic Saint-Loup

Ph. Christophe RUIZ Montpellier Méditerranée Métropole

C’est, en réalité, la refonte d’une plate-forme créée en 2017. Le lifting est important et la vitrine est imposante. “C’est un lieu de rencontre, à travers une carte interactive, entre producteurs, consommateurs et habitants d’un vaste territoire”, explique Isabelle Touzard, vice présidente de la Montpellier Métropole. Cette plateforme réunit également les offres des territoires voisins du grand Montpellier : Vallée et Coeur d’Hérault, bassin de Thau, étang de l’Or et Grand Pic Saint-Loup.

“Plateforme collaborative engagée dans la transition agroécologique”

Ph. Christophe RUIZ Montpellier Méditerranée Métropole.

“BoCal devient plus qu’un lieu de rencontre, c’est une plateforme collaborative
engagée dans la transition agroécologique et un outil majeur pour soutenir l’économie locale”, a détaillé Michaël Delafosse, maire de Montpellier, président de la métropole de Montpellier. Il a fallu deux ans de travail avec associations, producteurs, chercheurs, etc., cette plateforme offre une offre d’ensemble du paysage alimentaire durable local. “Une initiative qui s’inscrit au coeur des Projets alimentaires territoriaux (PAT) de ces cinq territoires heraultais.” De quoi renforcer une agriculture de qualité. On peut y trouver des Amap, coopératives, marchés, magasins… Qui produisent de “bons produits” et répondent tous à une charte.

“Modèle économe et responsable”

Carte territoire Bocal. DR.

“Les hommes et les femmes qui cultivent ce terroir se sont engagés dans des pratiques visant une gestion responsable des écosystèmes et des ressources” : cette charte demande, entre autres, de s’engager pour une “économie circulaire. Agroécologie et alimentation sont au coeur de l’économie circulaire.” Un “modèle économe et responsable (qui) se base sur la production locale, le développement des circuits d’approvisionnement de proximité et induit le recyclage des déchets.” La charte commune propose de “limiter” les produits phytosanitaires et de “privilégier les semences adaptées au territoire”. Elle est complétée par une “ligne éditoriale” : le producteur recensé sur la plateforme BoCal s’engage, par exemple, à vendre au moins la moitié de sa production dans l’Hérault et départements limitrophes.

Etang de Thau, Ph. Béatrice Pary, SMBT

Cette plateforme offre, également, une visibilité accrue à de nombreux produits ; c’est aussi un soutien à l’économie locale. Consommateur et producteur peuvent proposer un point de vente.

“Le projet alimentaire territorial accompagne et met en valeur ces filières locales”

“Notre territoire est doté d’un patrimoine alimentaire emblématique. Viticulture, conchyliculture et pêche forgent notre identité. Le projet alimentaire territorial accompagne et met en valeur ces filières locales. Il soutient également les exploitants désireux de se diversifier pour constituer un système alimentaire local plus durable et résilient. Au-delà d’être un vecteur de santé, l’alimentation locale de qualité peut être un vrai levier économique pour notre territoire. La plateforme BoCal permet de répondre à ces deux enjeux en soutenant les producteurs et en faisant connaître la gastronomie local”, précise Yves Michel, président du syndicat mixte du Bassin de Thau, maire de Marseillan.

Olivier SCHLAMA

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