Angie, Théo, Christopher, Arturo, Jan, Marion, Charlyne, Clara et Amandine sont neuf jeunes en missions de volontariat dans les différentes formes qu’il peut revêtir (Service Civique ou Corps Européen de Solidarité). Des jeunes qui ont choisi de consacrer une période de leur vie à une mission d’intérêt général, et notamment dans le domaine du sport, en conformité avec le thème de l’animation finale du défilé.
Pas de temps à perdre ! Dès ce lundi 8 juillet, les neuf jeunes volontaires sont pris dans le tourbillon des répétitions générales. Venus de toute la France, ils vont participer, durant toute la semaine précédent le défilé, à des répétitions aux côtés des forces armées. L’objectif : être prêts à défiler le Jour J.
Ce programme, riche en rencontres “constitue un moment fort de cohésion, de partage et de découvertes entre volontaires.” En parallèle des répétitions, les volontaires auront aussi l’opportunité chaque après-midi de prendre part ensemble à des visites culturelles, des ateliers, des activités sportives et des rencontres institutionnelles.
Une reconnaissance du Service civique et de son rôle
La présence de ces volontaires au défilé du 14 juillet “est un symbole fort. Jour de fête nationale, le défilé marque un instant de cohésion pour la Nation et un moment
fort de vie citoyenne. Leur participation est une nouvelle fois la reconnaissance de la place et du rôle tenus par le Service Civique au sein de notre société. Chaque année, près de 150 000 jeunes choisissent de faire une mission qui change leur vie et celle des autres.”
À l’aune du plus grand événement sportif international, à Paris en 2024, l’Agence du
Service Civique s’est mobilisée dès 2021 pour y faire participer la jeunesse et soutenir les structures qui déploient des projets en faveur de l’inclusion, du bien-être et du
vivre-ensemble à travers le sport.
Valeurs de l’olympisme et actions auprès des populations
Le programme de Service Civique “Génération 2024”, lancé en 2021 avec l’Agence du Service Civique, le CNOSF, et Paris 2024, propose ainsi “des missions en faveur de l’impact social et environnemental du sport, qui permettent aux organismes et aux jeunes engagés de faire partie de la communauté Paris 2024, de véhiculer les valeurs de l’olympisme et de renforcer les actions menées sur les territoires auprès des populations.”
De nombreuses structures se sont portées volontaires pour promouvoir des parcours d’engagement et de bénévolat dans le sport, par l’accueil de volontaires en Service Civique “Génération 2024” : administrations publiques, collectivités territoriales, associations. Depuis le début du programme, près de 26 000 volontaires ont été accueillis sur ces missions, à travers plus de 800 missions labellisées “Génération 2024”. Rien que sur l’année 2024, ils sont déjà 5 600 à s’être engagés dans ce type de mission.
L’ambition des missions “sport” (*) est aussi de donner des clés aux jeunes qui souhaitent vivre leur passion du sport à travers l’expérience utile qu’est le Service Civique, et d’en faire aussi un levier pour accéder aux métiers du sport…
Le visage d’une “jeunesse qui s’engage au quotidien pour les autres”
Angie, Théo, Christopher, Arturo, Jan, Marion, Charlyne, Clara et Amandine sont neuf jeunes en missions de volontariat dans les différentes formes qu’il peut revêtir.
Neuf jeunes qui sont “le visage de cette jeunesse qui s’engage au quotidien pour les autres et pour un monde plus durable et solidaire.” A travers eux, ce sont tous les volontaires en Service Civique qui sont mis à l’honneur ; ils seront bientôt 800 000 à avoir effectué une mission depuis la création du dispositif par l’Agence du Service Civique.
Parmi ces neuf jeunes, trois sont originaire de l’Occitanie : Angie Bisco-Ceso (Haute-Garonne) a 21 ans, elle effectue sa mission au sein de la Fédération française des planeurs ultralégers motorisés avec pour objectif de “promouvoir et faire rayonner la pratique de l’ULM auprès du public licencié et non licencié.”
Egalement originaire de Haute-Garonne, Théo Carlet (29 ans) vise à “promouvoir le sport, la citoyenneté et la cohésion sociale” en travaillant avec l’association Unis Cité. Et l’audoise Charlyne Malet (18 ans) qui a porté la flamme olympique, travaille avec la Fédération française de volley – Carcassonne Volley pour “aider à la mise en place des séances à destination des pratiquants de para volley et de volley-santé”
Philippe MOURET
(*) les missions “sport” sont le troisième domaine le plus plébiscité par les jeunes parmi les missions de Service Civique qui leurs sont proposées, après l’Éducation pour tous et la Solidarité. 13 000 jeunes ont été mobilisés sur des missions “sport” au cours de l’année 2023, soit 15% des volontaires au sein de 2 500 organismes spécialisés sur le sport, agréés pour recevoir des volontaires de Service Civique.
Qu’est-ce que le Service Civique ?
Le Service Civique est un engagement volontaire pour tous les jeunes de 16 à 25 ans, élargi à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap. Accessible sans condition de diplôme, le Service Civique est indemnisé et s’effectue sur une période entre 6 et 12 mois, en France ou à l’étranger.
Il vise à proposer un cadre d’engagement au service de l’intérêt général, dans lequel les jeunes expérimentent la mixité sociale, peuvent gagner en confiance et en compétences tout en préparant leur avenir éducatif, professionnel ou citoyen.
Les volontaires s’engagent dans des organismes à but non lucratif (notamment des
associations), des services et établissements de l’État ou des collectivités territoriales, dans dix grands domaines : éducation pour tous, culture et loisirs, développement international et action humanitaire, environnement, intervention d’urgence en cas de crise, mémoire et citoyenneté, santé, solidarité, sport et citoyenneté européenne.
À propos du Corps Européen de Solidarité
Le Corps européen de solidarité est l’un des deux dispositifs européens dont la déclinaison française est mise en œuvre par l’Agence du Service Civique depuis 2016. Avec le Corps européen de solidarité, les jeunes âgés entre 18 et 30 ans peuvent s’engager sur une mission de volontariat de 2 à 12 mois dans un pays de l’Union européenne et à l’international.
Il n’y a pas de condition de diplôme ou de maîtrise d’une langue étrangère pour participer à une mission. Tout au long de leurs parcours, les volontaires sont
accompagnés par une tuteur et participent à des formations avant, pendant et après leurs mobilités pour acquérir les outils utiles à leurs missions et pour approfondir leurs compétences personnelles.
De plus, les jeunes disposent d’une prise en charge financière partielle et de cours de langue. Avec le Corps européen de solidarité, les jeunes européens peuvent contribuer à relever des défis sociétaux et humanitaires dans le cadre de missions de volontariat ou en mettant en place leur propre projet de solidarité dans toute l’Europe.
Tout savoir sur l’Agence du Service Civique : https://www.service-civique.gouv.fr/agence
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