Voir la ville, autrement ! Le festival d’art urbain “LayUp” ouvrira ses portes le 2 mai prochain, en investissant un lieu XXL en plein centre de Toulouse. C’est l’un des nombreux rendez-vous dans la région, avec notamment la 4e édition de “Street ART Sérignan” jusqu’à fin juin ou le 17e K=Live à Sète (29 mai-2juin) et Spi-K-Tri dans l’Aude (Ferrals-les-Corbières) dont la saison a ouvert le 31 mars… Et à Perpignan, jusqu’au 26 mai, l’Art prend l’aiR !

À l’approche de la Journée internationale des droits des animaux du 10 décembre, L214 dévoile son classement “Une ville pour les animaux” 2023 qui challenge les villes sur un ensemble de mesures favorables à l’amélioration de la condition animale. Montpellier y occupe une belle deuxième place, dans un classement dominé par Grenoble (Isère).

Elles sont l’exemple parfait d’une France à deux vitesses. Les ZFE-m (zones à faible émission mobilités) constituaient surtout une forte zone de turbulences à venir. Un comité ministériel vient de décider que seules cinq métropoles restent concernées par le calendrier de durcissement des restrictions de circulation. Six autres agglos (dont Toulouse et Montpellier) bénéficient d’un allègement de la réglementation.

Alors que le street art se monnaie dans les galeries d’art, dans les rues, les graffitis sont les cibles d’une lutte acharnée. Tous les ans, plusieurs milliards d’euros sont investis au niveau mondial dans des systèmes de sécurité, de nettoyage et de prévention. Deux Toulousains (auteurs et graffeurs) s’interrogent dans “Anti-graffitisme : Aseptiser les villes, contrôler les corps.”

Selon le golden boy de la finance solidaire, Nicolas Hazard, la campagne sera la solution à un trop plein de métropolisation. Celui qui a créé un incubateur pour start-ups dans le Comminges (Haute-Garonne), publie un livre-manuel avec trente expériences glanées partout en France et en Occitanie prouvant que la mondialisation qui écrase tout, ce n’est plus d’actualité.

À l’inverse du Corbusier qui détestait la rue, pour des urbanistes à l’image du Montpelliérain Damien Vieillevigne, la ville est un espace sensible qui doit se penser par le sol, s’imaginer avec les habitants pour se créer une identité partagée et être la plus agréable à vivre. Revégétaliser, déminéraliser, créer des trames vertes…