Le 27 novembre a lieu une journée d’échanges, accessible à tous, avec différents centres d’archives qui détiennent, chacun, des traces documentaires éparpillées des parcours de vie des réfugiés républicains espagnols lors de la Retirada et la Seconde Guerre mondiale, notamment en ce qui concerne l’internement entre 1939 et 1944. Ce séminaire s’organise dans le cadre d’un projet plus vaste autour de lieux de mémoire transfrontaliers, Exilis, encouragé par l’Union.

Autour d’Albert Camus, Picasso, Garcia Lorca, mais aussi Josep Franch Clapers, Bartoli, Manolo Valiente… Pour cette 4e édition – gratuite – Manuela Parra a concocté un programme riche, à Montpellier, du 28 novembre au 2 décembre. Avec un fil rouge qui se réactualise : dans les camps en France, à l’époque de la Retirada, la culture est résistance.

C’est un cas unique en France, “une découverte assez extraordinaire”, qualifie Pauline Chaboussou, conservatrice-adjointe du département de l’Ariège. Et elle concerne une paire de skis alpins quasi centenaire ayant appartenu à un soldat catalan du Batallón de Montaña Pirenáico, camp républicain de la Guerre civile espagnole, 1936-1939. Une expo franco-espagnole avec des objets historiques est en gestation.

Créées par Manuella Parra, les secondes – gratuites – Rencontres franco-espagnoles se tiennent à Montpellier du 30 novembre au 4 décembre. Le thème : Femmes espagnoles en résistance, femmes libres et engagées en France. “Ces femmes, qui se sont exilées en Occitanie, ont continué à se battre, dans des conditions terribles, contre le fascisme et se sont impliquées dans des mouvements de manière importante. On bénéficie de leur puissance et on ne s’en rend même pas compte…” Hommage salvateur dans le climat politique actuel.