C'est une start-up vertueuse, Ma Boîte à Moustique, née à Balma, près de Toulouse, créée par deux ingénieurs qui cherchent à faire valider leur idée par des organismes indépendants. En Occitanie, tout un écosystème croit en ce concept qui bénéficie d'une autorisation temporaire de mise sur le marché.

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Entretien avec Frédéric Simard de l’IRD Montpellier et porteur du projet dans le cadre de l’unité de recherche spécialisée, Mivegec. “L’idée c’est de voir comment il s’est adapté et comment il vit chez nous pour mieux adapter la lutte”, dit-il. Où la technique de l’insecte stérile est amenée à prendre une grande place. Et d’imaginer des villes “vertes” comme Toulouse et Montpellier avec le minimum de désagrément.

“Une baisse de 30 % à 60 % des populations de moustiques en certains endroits, c’est plutôt encourageant”, confie Yvon Perrin, entomologiste à l’EID Méditerranée qui supervise une expérimentation unique en France dans trois communes du Montpelliérain : Clapiers, Castelnau-le-Lez et Saint-Clément-de-Rivière. Quand le projet sera terminé, en 2024, cet outil pourra, c’est l’espoir, être associé à l’arsenal existant pour limiter ces insectes envahissants.

La nuisance semble moins aiguë cet été. Peut-être grâce à une lutte sans merci. L'EID, l'organisme commun, travaille d'arrache-pied. Toulouse, Blagnac et la Haute-Garonne ont aussi pris le taureau par les cornes. Avec nichoirs pour chauve-souris, pièges pondoirs et même PV ! Le temps que la science progresse.

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