Dans son bilan, l'Ifremer fait état de "58 % des volumes de poissons débarqués dans l'Hexagone en 2023 provenant de populations exploitées durablement". Mais vu le nombre d'inconnues, l'institut appelle à la prudence. En Méditerranée, où l'on pêche le plus d'espèces mais en moindres quantités, il est "impossible" de donner un état de santé global. Le président du comité régional des pêches, Bernard Pérez, vient de sensibiliser Carole Delga et la ministre, au Salon de l'Agriculture, sur la nécessité d'étudier davantage que cinq espèces alors que la filière traverse une crise.
Ifremer
L’Ifremer propose aux pratiquants, sétois dans un premier temps – Sète est test – de se compter grâce à son application, Catch Machine. “Il s’agit d’anticiper” sur l’avenir de la ressource en zone côtière. De quoi, aussi, préparer les esprits : l’UE aimerait que, d’ici 2028, la déclaration des pêcheurs devienne obligatoire suivie peut-être de celle des captures. La liberté de pêcher, sans en rendre compte à personne, vit peut-être ses dernières années…
Anticiper sur les défis pour ne pas avoir à réagir “au pied du mur” et développer l’économie bleue en Occitanie : c’est la mission de cet outil unique en France. Il a fallu dix ans pour inaugurer, samedi 2 juin, ce centre qui va doper la recherche et qui accueille aussi des start-up prometteuses. Les organisations professionnelles de pêcheurs et des conchyliculteurs s’en réjouissent.
Pour cette série estivale sur la faune d’Occitanie, “Dis-Leur !” a déjà croisé la route du “Patou” des Pyrénées à l’approche des troupeaux et suivi le hurlement des loups jusqu’en Gévaudan… Cap au sud cette fois, dans les eaux de la Méditerranée, pour rencontrer un animal plein de ressources : Le poulpe !