Japonais, anglais, américain... Ce vendredi a été lancée la préfiguration d'un établissement public d'enseignement international qui rassemblera à terme des élèves du primaire jusqu'au bac dans un cursus unique en Occitanie en langues étrangères. De quoi répondre à une demande forte, y compris de grosses entreprises dont les salariés étrangers ont besoin de scolariser leurs enfants. Des élèves, qui au bout de leur scolarité, multiplieront leurs chances de trouver du travail à l'international.

Ce contenu est accessible seulement aux membres Premium et Premium mensuel.
Se connecter S'enregistrer

La crainte d’une suppression d’un poste d’enseignant à Sérignan “était non fondée”, défend la rectrice de l’académie de Montpellier. Sophie Béjean explique même que la langue occitane est largement enseignée à travers 73 pôles de cursus bilingues, 676 écoles (40 % du primaire), 47 collèges (un sur cinq) et huit lycées (un sur dix). Personnalité reconnue de l’occitan, Marie-Jeanne Verny valide et souligne la position volontariste de la rectrice, tout en lui rappelant la fragilité de cet enseignement.

Classe flexible, jardin pédagogique, fablab, etc. On ne parle pas ici de pénurie de profs ou du classement Pisa mais d’un dispositif innovant, “Notre école, faisons-la ensemble”, déclinaison éducation du Conseil national de la refondation. Il fait apparemment du bien à tous, visant à améliorer “l’élévation du niveau des élèves ; l’égalité des chances et le bien-être”. À l’image d’une dynamique exemplaire à Montredon-les-Corbières, dans l’Aude, que salue Sophie Béjean, la rectrice de l’académie de Montpellier, ainsi que 220 autres projets validés et plusieurs centaines qui vont l’être.

C’est dans le primaire qu’il y a le plus de classes fermées. Sophie Béjean déconseille de maintenir les sorties avec nuitées, dont les classes de neige. Par ailleurs, 68 médiateurs ont été recrutés pour faire du contact tracing auprès des élèves et les communes peuvent se faire aider pour acheter des capteurs de CO2. après quatre jours de reprise, 112 classes ont été fermées.

Le paradoxe n’est qu’apparent. “On entend souvent : ces enfants-là ne parlent pas français à la maison, comment peuvent-ils être bons en français en classe et bien travailler à l’école ? En fait, c’est faux”, affirme, études à l’appui, la Sétoise Florence Guiraud, enseignante, formatrice et chercheure du projet européen LIStiac qui a expérimenté, avec succès, ateliers et travaux sur les langues dans dix classes de l’académie de Montpellier. Professeur des écoles, Magali Llopis confirme : “Au final, on apprend tous mieux le français. On ne fait plus qu’un…”

Lancé au niveau national il y a peu, le BiMer, brevet d’initiation aux métiers de la mer, est désormais proposé dans l’académie de Montpellier. Son équivalent des métiers de l’aérien, hyper demandé, fait le plein de diplômés chaque année. Les deux permettent d’aider les élèves dans leur projet d’orientation en leur montrant la diversité des métiers dont certains sont porteurs économiquement.

Ces formations hyper-professionnelles s'arrachent. D'autant plus qu'elles maillent le territoire et que les élèves peuvent suivre des études secondaires près de chez eux. Exemple avec l'IUT de Sète qui s'enrichit de deux formations acquises de haute lutte. Sophie Béjean, rectrice d'académie, fait le point sur cette filière hyper-recherchée qui ne fait pas de bruit.

Ce contenu est accessible seulement aux membres Premium et Premium mensuel.
Se connecter S'enregistrer

Laisser désormais les établissements scolaires ouverts pendant la pandémie, même quand se pose la question du reconfinement, c’est en faire le lieu de tous les défis. La rectrice de l’académie de Montpellier, Sophie Béjean, retient de cette année exceptionnelle la mise en place d’une organisation millimétrée ; “la solidarité” qui s’est exprimée durant la crise et “l’innovation qui s’inscrit dans la durée”. A l’opposé, la porte-parole du Snuipp claque : “En un an, le ministère n’a tiré aucune leçon de la pandémie…”

(Mis à jour le 4 mai 2021). Avec 13 sites, dont 7 nouveaux, l’Occitanie est la première région avec autant de campus connectés. Avec, celui qui concernera tout le département de la Lozère en 2021. Rare. Dis-Leur ! vous explique tout de cette “chance” pour des étudiants jusque-là empêchés de suivre des études supérieures. Le point avec Sophie Béjean, la rectrice et Sophie Pantel, présidente de la Lozère.

À l'heure de la reprise au collège, Sophie Béjean, rectrice d'académie de Montpellier, fait le point sur la réouverture des 2 000 écoles primaires. Sur le protocole sanitaire angoissant, sur les maires qui ne veulent pas rouvrir, sur les conditions de rentrée, en septembre, le suivi personnalisé...

Ce contenu est accessible seulement aux membres Premium et Premium mensuel.
Se connecter S'enregistrer

Depuis le 16 mars, les écoles sont fermées, coronavirus oblige. Depuis, les enseignants s’escriment à donner exercices, devoirs et activités par le biais d’internet. Dis-Leur publie des témoignages de parents et d’instits frôlant parfois le surmenage. Dans un entretien à Dis-Leur Sophie Béjean, rectrice d’académie, dit les comprendre. Et annonce la distribution de centaines d’ordinateurs et de kits pédagogiques aux enfants défavorisés.