Le classement prend en compte “les recommandations de milliers de professionnels de santé, ainsi que des données d’accréditation et des retours de patients.” Ces éléments “permettent de dresser un portrait fidèle des centres hospitaliers les plus performants au niveau international.” En oncologie, la France se distingue régulièrement dans ce classement dominé par les établissements américains.
L’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse-Oncopole (IUCT-Oncopole) réunit les moyens et les expertises de l’Institut Claudius Regaud (ICR), centre de lutte contre le cancer, et de plusieurs services d’oncologie du CHU de Toulouse. En ce lieu, 1 200 salariés mobilisent leur savoir-faire pour une prise en charge optimale des patients atteints du cancer.
Cet établissement s’inscrit dans le cadre de l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse, maillage d’établissements publics et privés, qui a pour vocation de renforcer la qualité des soins en privilégiant la prise en charge au plus près du domicile du patient.
Chaque année, le classement World’s Best Specialized Hospitals met en lumière les meilleurs établissements de santé au monde dans diverses spécialités médicales. Réalisé par le magazine Newsweek en collaboration avec Statista, ce palmarès “repose sur une méthodologie rigoureuse” assurent les organisateurs.
Les hôpitaux américains dominent largement le classement, mais l’Europe est cependant bien représentée, avec notamment le centre français Gustave-Roussy, situé à Villejuif, qui se positionne à la quatrième place mondiale, ce qui en fait le meilleur centre européen de lutte contre le cancer.
L’Oncopole Centre Hospitalier Universitaire Toulouse se distingue
La France peut d’ailleurs se féliciter de compter 26 établissements classés dans ce palmarès. Parmi eux, l’Institut Curie, spécialisé dans les traitements contre le cancer et la recherche est le deuxième établissement français à figurer dans le palmarès, il occupe la 17e place mondiale, notamment pour ses avancées dans les traitements des cancers du sein et des tumeurs pédiatriques.
Dans ce prestigieux classement, l’Oncopole Centre Hospitalier Universitaire Toulouse occupe la 292e place. ce classement fait écho au 31e anniversaire d’Octobre Rose, la campagne d’information et de sensibilisation qui a lieu durant tout ce mois d’octobre a pour slogan : “Plus fortes ensemble !”
L’Institut national du cancer (INCa) estime que 80 % des cancers du sein surviennent après l’âge de 50 ans. C’est à partir de cet âge que l’INCa préconise d’effectuer un dépistage régulier, le plus efficace afin d’augmenter les chances de guérison en cas de maladie (le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes en France et constitue chez elles la principale cause de mortalité). Détectée à un stade précoce, la maladie nécessite, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs.
À partir de l’âge de 50 ans et tous les 2 ans (en l’absence de symptômes et de risque élevé), “vous recevez à votre domicile un courrier vous invitant à réaliser un dépistage du cancer du sein.” Une liste de radiologues agréés est jointe à cette invitation et on peut choisir librement celui que l’on souhaite consulter, ou bien prendre rendez-vous chez un radiologue agréé hors du département de résidence.
Nombreuses initiatives en région Occitanie
Comme chaque année, Octobre Rose suscite de nombreuses mobilisations. En Occitanie, à titre d’exemple, la ville de Nîmes (Gard) a initié depuis deux ans la création d’un réseau qui regroupe entre autres la Ligue contre le cancer, l’Agence Régionale de Santé, le Centre Régional de Coordination du Dépistage des Cancers, l’Assurance Maladie (CPAM), le CHU de Nîmes, le CODES 30 et la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS).
“Grâce à la création et l’animation de ce réseau (…) j’ai souhaité que Nîmes s’inscrive comme une ville référente en matière de prévention et de lutte contre les cancers faisant l’objet d’un dépistage organisé. Cette ambition est inscrite au sein de notre contrat local de Santé, co-animé par la ville à et l’ARS. Il n’existe pas d’expérience similaire en Occitanie et notre ville peut en être fière. Ceci étant, nous avons encore à progresser pour dépasser largement les 50% de taux de dépistage ayant un impact sur le taux de mortalité”, explique Dolorès Orlay Moureau, adjointe déléguée à la Santé, à l’Hygiène et à la prévention des risques sanitaires.
En Haute-Garonne, la ville de Labège a conçu une communication spécifique pour sensibiliser la population à la question du dépistage. La commune a réalisé des banderoles et affiches et des nœuds roses seront aussi distribués aux agents de la commune, commerçants, associations et habitants. Surtout, “nous avons mis en place des actions de prévention avec l’organisation “d’ateliers buste” à destination des labègeoises”, explique Cécile Laur, adjointe au maire déléguée à la Solidarité.
La ville de Carcassonne (Aude) a illuminé ses monuments en rose et à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le patio de l’Hôtel de Ville sera symboliquement recouvert de 100 parapluies roses et le maire Louis Aliot, accueillera les associations qui accompagnent les malades ainsi que leurs familles.
A Montpellier également, l’Institut régional du Cancer a lancé l’opération “Prends tes seins en mains !” avec de nombreuses initiatives : https://www.icm.unicancer.fr/fr/actualites/octobre-rose-prends-tes-seins-en-main
Toulouse Métropole donne rendez-vous pour la dixième édition de la course et marche solidaire “Je Me Ligue contre le cancer !“. Occasion de se mobiliser pour aider la recherche et l’aide aux malades (dimanche 6 octobre).
Pour en savoir plus, vous pouvez aussi consulter le livret d’informations pratiques de l’Institut national du cancer
Philippe MOURET
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