Ce samedi 23 avril, de 10h à midi, Sébastien du CPIE APIEU – Territoires de Montpellier animera une sortie découverte au domaine de Lavalette à Montpellier, “La Loutre se met à Lez.” Depuis quelques années, ce petit carnivore discret s’installe naturellement sur les berges du Lez. Voici donc l’occasion de partir à la découverte du mode de vie fascinant de cette discrète ambassadrice des zones humides…
Comme l’explique Agathe Warlop sur Yummipets, “principalement active la nuit pour éviter l’agitation humaine, la loutre a récemment été enregistrée dans le domaine de Restinclières, à Prades-le-Lez (Hérault).” Les premiers indices de son retour en Occitanie remontent à 2017 et souligne-t-elle : “Aujourd’hui, grâce aux mesures de protection et à l’amélioration des écosystèmes aquatiques, on estime que 100 à 200 loutres vivent dans la région.”
Yann Raulet, photographe animalier, a réussi à capturer des images de cet animal discret (ci-dessous) :
Les berges du Lez, fleuve côtier de l’Hérault (qui prend sa source à Saint-Clément-de-Rivière, et débouche dans la Méditerranée, à Palavas-les-Flots, après avoir traversé la ville de Montpellier), est un de ces refuges qui ont permis à ce sympathique mustélidé carnivore de réinvestir des territoires où il avait disparu (lire plus bas).
Suivez leurs traces avec Sébastien
Pour ce qui veulent en savoir plus, ce samedi 23 avril, de 10h à midi, c’est Sébastien (du CPIE APIEU – Territoires de Montpellier) qui animera une sortie découverte au domaine de Lavalette à Montpellier, “La Loutre se met à Lez” dans le cadre du programme Main Verte de la Ville de Montpellier.
Rdv sur le parking d’Agropolis, en face de l’ancien musée, avenue Agropolis (Bus La Navette / arrêt Agropolis).
Philippe MOURET
Loutre d’Europe – Lutra lutra (Linnaeus, 1758) : https://biodiv-occitanie.fr/espece/60630
Plan National d’Actions en faveur
de la Loutre d’Europe
… La Loutre d’Europe, autrefois présente dans l’ensemble de la France métropolitaine (Corse exceptée), a été intensément piégée et chassée pour sa fourrure, parfois pour sa viande et parce que ce “mangeur de poissons” était considéré comme un concurrent pour l’Homme. A cette première cause de déclin, se sont ajoutés l’industrialisation, la croissance démographique humaine, l’intensification de l’agriculture, le développement du réseau routier et l’ensemble des perturbations
environnementales subséquentes, autant de facteurs qui ont conduit à la raréfaction considérable de l’espèce au cours du XXème siècle (…)
… La Loutre d’Europe fréquente tous les types de milieux aquatiques, des plaines jusqu’aux hautes montagnes. Dans les zones côtières, elle peut exploiter le milieu marin pour pêcher, à condition que de l’eau douce soit disponible à proximité pour boire et pour rincer son pelage, le sel faisant perdre à ce dernier sa capacité d’isolation thermique (Kruuk & Balharry, 1990). La Loutre d’Europe est une très bonne nageuse, elle est très bien adaptée au milieu aquatique du fait de sa morphologie, sa physiologie et sa fourrure particulière (Kuhn, 2009b)…
… Les loutres d’Europe sont plutôt actives au crépuscule et la nuit, mais parfois aussi en journée. Elles se reposent dans des gîtes (parfois appelés “catiches”, notamment quand ils servent de sites de mise bas) qui peuvent être des cavités de tous types (terriers d’autres animaux, espaces entre des racines, blocs rocheux, tuyaux, etc.), ainsi que dans des couches à l’air libre dans la végétation dense (roselières, cariçaies, ronciers, etc.)
Toute l’étude du ministère de la Transition écologique et solidaire ICI : https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/PNA_loutre_d_europe_2019-2028.pdf
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