L’éducation est un levier majeur pour agir en profondeur et permettre une appropriation des enjeux de développement durable. La jeunesse et le milieu scolaire constituent donc des environnements clés pour permettre la compréhension des milieux naturels et montrer que l’on peut agir, à tous les niveaux… La démonstration par l’exemple, à Nîmes et Perpignan…
Pour la cinquième édition de La Forêt des enfants, les 1 419 élèves de CP des écoles publiques nîmoises ont planté un arbre sur deux parcelles d’une superficie totale de 30 000 m², situées dans les secteurs Nemausa/Colisée et Bois des Noyers. Cet engagement de la municipalité en faveur de l’environnement et de la sauvegarde de la biodiversité, a permis de planter 10 000 arbres, depuis 2021.
Une collaboration productive avec des associations

Il s’agit d’une action menée en transversalité par des directions de la Ville et en partenariat avec des associations poursuivant les objectifs suivants : “Offrir des lieux nourriciers à la faune locale, installer des refuges pour la biodiversité, lutter contre le changement climatique, et plus largement sensibiliser les enfants à la protection de l’environnement. Le site de plantation change chaque année pour pouvoir étendre ces zones nourricières de biodiversité sur différents secteurs de Nîmes.”
En complément des plantations réalisées avec l’aide de l’ensemble des jardiniers de la ville du service Espaces verts et service Arbres et Espaces naturels, les écoles élémentaires de la Ville participent à des ateliers de sensibilisation à la forêt et à la biodiversité. Chaque enfant prend part à la plantation de son arbre et installe une étiquette à son nom pour identifier son emplacement.
Des ateliers liés à la découverte de la biodiversité ont par ailleurs été assurées par des associations d’éducation à l’environnement (Arthure– Pazapas– Graine de jade) et par des services de la ville. Chaque enfant repart avec un diplôme, une rondelle de bois, une plante type sedum provenant du centre horticole. ET chaque classe a reçu un sachet de graines et le livret “La biodiversité nîmoise.”
Perpignan, “valorisation du patrimoine naturel et résilience face au changement climatique”

Les enfants des écoles du nord de Perpignan ont, quant à eux, participé à l’extension de la “forêt native”, plantée en 2021 (88, avenue Gauguin). La Forêt Native est un projet Quartiers Fertiles dont fait partie la Diagonale Verte dans le cadre du Nouveau Plan National de Rénovation Urbaine (NPNRU). Son extension s’inscrit
dans une démarche de valorisation du patrimoine naturel et de résilience face au
changement climatique.
L’objectif est de renforcer la biodiversité locale grâce à un couvert forestier composé exclusivement d’essences indigènes et adaptées au territoire. Porté par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), un projet est également mis en place au titre de la Cité Educative, afin d’associer le réseau des écoles de la Diagonale du Vernet.
La ville finance l’extension de la Forêt Native, et en partenariat avec l’Etat, la participation citoyenne à travers la Cité Educative.

Philippe MOURET
(*) Les enjeux de ces initiatives sont nombreux. Les essences locales, plus résistantes aux aléas climatiques, permettent de créer un espace naturel durable et résilient. Le développement du couvert forestier contribue à la qualité de l’air, à la réduction des îlots de chaleur et au stockage du carbone. Un espace boisé propice la balade et aux activités de plein air en cœur de ville favorise le lien entre les habitants et la nature, et ouvre la voie à des actions pédagogiques, notamment auprès des jeunes publics.
Promenons-nous dans les bois…
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